OVNI au Maroc – Gérard Lebat

L’histoire des ovnis au Maroc, est un ouvrage dans lequel vous pourrez trouver tout ce qui a trait au phénomène des Objets Volant Non Identifié et qui touche le Maroc. 

Nous devons ce travail de recherche à Gérard Lebat, un passionné du phénomène ovni depuis plus de 40 ans. 

On y trouve essentiellement des rapports d’observations signalés par les témoins qui sont localisés dans toutes les régions du Maroc. La forme et le comportement de ces objets inconnus a de quoi surprendre, mais le sérieux de nombreux témoins, leurs qualifications, ne permettent pas le doute sur les faits qu’ils nous rapportent.

Au fil des pages l’auteur présente un monumental catalogue des observations faites au Maroc depuis 1929.

Il s’attarde également sur quelques cas qu’il a dûment vérifiés sur le terrain et nous soumet ses conclusions, empreintes de prudence.

Cet ouvrage restera dans les anales et trouvera sa place dans toutes les bibliothèques des ufologues. Ce premier essai est aussi la somme d’une juste récompense d’un homme dont l’investissement est tout sauf vénal. Il a été le créateur de la revue « Hypothèse Extraterrestres » et a structuré les repas ufologiques en France. 

Aujourd’hui il entraine le lecteur dans ce pays qu’est le Maroc à la découverte des observations d’OVNIS.

Le phénomène est bien présent au Maroc, ce n’est pas seulement dans les pays tels la France, les USA, l’Italie etc…. qu’il est localisé. Au Maroc plusieurs centaines d’observations ont été rapportées et figurent dans « L’HISTOIRE DES OVNIS AU MAROC ». 

Le problème est sérieux, lors d’une observation en 1976, sa majesté le roi Hassan II s’en est inquiété et a demandé aux autorités américaines des informations sur le sujet. En France le dossier OVNI est également pris au sérieux, tout comme dans plusieurs pays, et un service spécialisé au sein même du CNES (Centre National d’Études Spatiales), le GEIPAN ( Groupe d’Études et d’informations sur les Phénomènes aérospatiaux Non Identifiés) est chargé de l’étudier et rends compte au grand public, via un site internet spécialisé, de l’avancement de ses recherches.

Un rapport du gouvernement américain sur les ovnis (objets volants non identifiés), qui porte sur 144 observations de ce que Washington appelle désormais officiellement des « phénomènes aérospatiaux non identifiés » n’exclut pas leur possible origine extraterrestre. Le ciel du Maroc a lui aussi connu de mystérieuses apparitions consignées par la CIA.

Longtemps, les instances et agences gouvernementales américaines comme la CIA ont fait le dos rond sur le phénomène ovni (UFO en anglais) qui avait défrayé la chronique aux Etats-Unis dans les années 50-60, dans le contexte exacerbé de la Guerre froide. Propagé par les Comics, mais surtout par le canular d’Orson Welles sur les ondes de CBS en 1938, le thème cataclysmique de l’invasion extraterrestre et des petits hommes verts ou gris, a donné lieu à une véritable pop culture des aliens outre-Atlantique. L’histoire foisonnante de l’ufologie retiendra deux dates marquantes, celle de l’observation en 1947 par l’aviateur Kenneth Arnold de « disques étincelants », volant en formation au dessus du Mont Rainier, établissant l’appellation de « soucoupe volante », et celle, plus énigmatique, du crash de Roswell la même année dans le désert du Nouveau Mexique. L’incident de Roswell sera sans conteste le point de départ du mythe moderne des ovnis pour les sceptiques, et du complotisme des officiels américains sur l’existence cachée de civilisations extraterrestres avancées pour ceux qui « veulent croire ».

Dans les années 90, la série culte des X-Files mettant en scène les enquêteurs Fox Mulder et Dana Scully avait popularisé dans le monde entier « l’existence dissimulée des aliens »… 

Un nouveau rapport du gouvernement américain sur les ovnis a relancé l’intérêt pour ces phénomènes. Il indique que les analystes de la défense et du renseignement ne disposent pas de données suffisantes pour déterminer la nature des mystérieux objets volants observés par les pilotes militaires, notamment s’il s’agit de technologies terrestres avancées, d’objets atmosphériques ou de nature extraterrestre.

Le rapport, soumis au Congrès et rendu public, porte sur 144 observations de ce que le gouvernement appelle officiellement des « phénomènes aérospatiaux non identifiés » (PAN, en anglais “UAP” ) remontant à 2004. Il a été publié par le Bureau du directeur du renseignement national en collaboration avec un groupe de travail sur les PAN dirigé par la marine américaine. « Les PAN posent clairement un problème de sécurité des vols et peuvent constituer un défi pour la sécurité nationale des Etats-Unis », indique le rapport, ajoutant que ces phénomènes « n’ont probablement pas d’explication unique ». « Dans un nombre limité d’incidents, les PAN auraient semblé présenter des caractéristiques de vol inhabituelles. Ces observations pourraient être le résultat d’erreurs de capteurs, d’une mystification ou d’une mauvaise perception des observateurs et nécessitent une analyse rigoureuse supplémentaire », ajoute le rapport.

Le rapport inclut certains cas de PAN qui ont été mis en lumière par la publication par le Pentagone d’une vidéo d’aviateurs de la marine américaine montrant des aéronefs énigmatiques au large des côtes Est et Ouest des Etats-Unis, dont la vitesse et la manoeuvrabilité dépassaient les technologies aéronautiques connues et qui n’avaient aucun moyen de propulsion ou de surface de contrôle de vol visible. Le rapport établit cinq catégories d’explications potentielles : fouillis radar, phénomènes atmosphériques naturels, programmes de développement du gouvernement américain ou de l’industrie américaine, systèmes adverses étrangers et une catégorie fourre-tout « autre ».

Tous les incidents, à l’exception d’un seul, un cas attribué à un fouillis radar, restent inexpliqués et doivent faire l’objet d’une analyse plus approfondie, ont déclaré des responsables américains, préférant conserver l’anonymat, lors d’une réunion présentant les conclusions du rapport.

Pour les 143 cas restants, le gouvernement n’a pas encore décidé si les observations pouvaient être d’origine extraterrestre ou non, ont précisé les responsables. Ces dernières années, le gouvernement américain a adopté le terme PAN pour désigner ce que l’on appelle les ovnis longtemps associés à la notion de vaisseau spatial extraterrestre.

L’ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter avait lui-même fait une déposition à la commission du projet Blue Book en 1969 relatant son observation d’un ovni. Au pouvoir en 1978, il avait ordonné à la CIA de déclassifier certains documents tenus encore secrets, dont ceux concernant le Maroc en 1952. ATLANTA MAGAZINE

Cette vague marocaine de 1952, consignée dans le fameux rapport Blue Book de la CIA, bible de l’ufologie, compte d’innombrables témoignages. US ARCHIVES

Des rapports de la CIA sur les ovnis au Maroc, avaient été déclassifiés en 1978. La CIA les a republiés à l’occasion du retour de la série X-Files sur le petit écran. DOCUMENT CIA

Ce n’est pas la première fois que des documents sur le phénomène ovni sont déclassifiés aux Etats-Unis, même si jusqu’ici aucune interprétation ne les a accompagnés pour en statuer sur l’origine. Parmi les quelques documents rendus publics par la CIA en 2016, ceux consacrés au Maroc sont pour le moins troublants. 

« Deux témoins ont rapporté qu’une soucoupe volante est apparue au dessus de Meknès à 13 heures le 7 Juin 1952. L’un d’eux a dit avoir vu une lumière brillante dans le ciel se déplaçant à la vitesse de l’éclair. Il a été en mesure de comparer sa vitesse avec celle de certains avions T-33 volant près de la base de Meknès, mais semblaient très lent en comparaison. L’appareil non identifié a émis une trainée de fumée blanche et n’a fait aucun bruit. En approchant il a décrit une parabole dans le ciel, s’est arrêté, avant de disparaître vers Ifrane dans le sud », rapporte la CIA sur la base d’un entrefilet paru dans L’Echo d’Alger. Un second rapport décrit un autre phénomène tout aussi étrange observé le 15 juin 1952 au-dessus de Taourirt : « Pendant trente secondes, des ouvriers d’un chantier local ont aperçu un disque incandescent dégageant une fumée et surmonté de deux anneaux. L’objet ardent qui volait à basse altitude a soudainement disparu. » Après Meknès et Taourirt, rend compte la CIA, d’autres cas ont été répertoriés ce même mois de juin et tout au long de l’été 1952, notamment dans le ciel de Casablanca et de Marrakech où un signalement radar a été capté par les Américains décrivant un objet évoluant à une vitesse et à une altitude surpassant tous les aéronefs connus.

Cette vague marocaine de 1952, consignée dans le fameux rapport Blue Book de la CIA, bible controversée de l’ufologie, compte d’innombrables témoignages. La nuit du 12 juillet, dans la localité de Had Kort, deux policiers auraient vu deux soucoupes volantes « de forme allongée, suivis d’une traînée de lumière blanche » qui se déplaçaient à grande vitesse du nord au sud. Le 13, deux habitants de Fedala (actuelle Mohammedia, NDLR) auraient observé à 23h45 un objet sphérique vert-bleu. Il disparut après trois ou quatre secondes comme s’il s’était  dissout dans le ciel ». Des objets similaires, décrits comme des cigares ou des disques étincelants ont été vus à la même période à Mechraâ Bel Ksiri, Chichaoua, Dait Aoua, Moulay Bousselham et dans des dizaines d’autres localités du royaume.

Un groupe de jeunes sportifs alpins attablés à la terrasse d’un chalet de la station de sports d’hiver de l’Oukaimeden au soir du 13 juillet 1952 vers 22h racontent avoir aperçu un objet ayant la forme d’une boule blanche de la grosseur de la pleine lune. « L’objet volait horizontalement du nord est au sud ouest, puis s’est partagé en trois morceaux, ressemblant à trois wagons lumineux attachés à la même rame. L’engin disparut derrière une crête de montagne. » Pendant ce temps, à 25 kilomètres à vol d’oiseau plus à l’ouest, sur la route Marrakech-Taroudant par le col de Tizi n’Test, à l’auberge du Sanglier qui fume, non loin d’Asni, une quarantaine de convives, parmi lesquelles le chef de région et le consul du Portugal, virent, toujours aux alentours de 22h un bolide similaire à celui entrevu par les jeunes gens de l’Oukaimeden.

Le même jour à Casablanca et dans les environs de Rabat, deux groupes de trois et deux personnes ont vu le même ovni. Les premiers, trois aviateurs de l’Aéro-Club de Tit-Mellil, affirment avoir vu à 9h25, d’une auberge de Skhirat, « une fusée avec une masse verdâtre et un prolongement qui ressemblait à une tuyère d’avion à réaction ». De temps à autre en jaillissaient des éclats lumineux comme des étincelles. Sensiblement à la même heure, à Casablanca, près du commissariat central, un couple affirme avoir aperçu « un engin lumineux, silencieux, ayant la forme d’un cigare ».

Le 7 août 1952, vers 23h, à Port-Lyautey, (rebaptisée Kénitra) où se trouvait une base de l’aéronavale américaine, un lieutenant de l’US Navy vit une lumière brillante et ronde traverser le ciel. Un peu avant, ce soir-là, une autre observation avait eu lieu, celle effectuée par deux pilotes de l’US Navy qui venaient de décoller de la base, les lieutenants Dobos et Foster, qui suivirent pendant quelque temps une lumière très brillante.

Le 9 septembre, à Rabat, E. J. Colisimo, illustrateur civil des renseignements de l’US Air Force, observe durant cinq secondes au alentour de 21h « un disque avec des lumières sur sa circonférence qui vole aussi rapidement qu’un chasseur d’entrainement T-33, selon un trajet légèrement incurvé ». Six objets volants insolites furent observés à Rabat le même soir de 21h à 21h30. « Ils étaient d’une forme discoïdale et silencieux », selon un rapport transmis à l’Air Material Command de la base aérienne de Wright-Patterson, à Dayton, Ohio, de la part de la 5ème Division aérienne de l’US Air Force de Rabat-Salé.

Un autre rapport déclassifié par la CIA fait état d’une apparition spectaculaire le 21 septembre 1952 : « Les 5000 spectateurs du combat de boxe Famechon-Bohbot ont aperçu à 18h20 (heure locale), un engin lumineux qui traversait le ciel de Casablanca. Deux employés du contrôle local de l’aérodrome l’ont également aperçu, ainsi que des habitants de Tanger, de Louis-Gentil et de Marrakech. Les témoignages concordent à la fois en ce qui concerne la direction et l’aspect de l’objet. Celui-ci avait nettement la forme d’une boule incandescente d’un vert très clair prolongé par un cône d’où s’échappaient des flammes rougeâtres. (… ) »

Le phénomène a donc été remarqué, simultanément, dans un grand nombre de villes du Maroc. Les observations concordent quant à l’heure, la durée de l’apparition, l’aspect général et la route des objets cités. « On sentait, plutôt qu’on ne voyait qu’un corps allongé de très faible diamètre angulaire semblant traîner un jet de chalumeau oxyacétylénique d’un violet brillant avec projection d’étincelles. Il a décrit dans le ciel une trajectoire d’environ 15° et a disparu de notre vue, probablement absorbé dans l’éclat du soleil couchant. Compte tenu de la distance supposée, sa vitesse était considérablement moins grande que celle d’une étoile filante, mais considérablement plus grande que celle de tout avion connu », décrit alors avec minutie le capitaine de frégate Parent de la base navale de Casablanca. Prudent, le militaire ne prend pas parti mais pense cependant qu’il aurait pu s’agir d’une fusée échappée au radioguidage d’un centre d’essai.

Des Douglas C-47 Skytrains au dessus de la France en 1944. Un appareil de ce type a croisé la route d’un ovni en 1953 au dessus de la base militaire de Nouaceur, près de Casablanca.USAF

Un soldat américain en faction devant l’entrée de la base de Nouasseur en 1952. NCANG HERITAGE PROGRAM 

Le 25 mars 1953, l’équipage d’un C-47 américain en vol d’entraînement, observa un objet volant au-dessus de la base de Nouasseur. Le commandant déclara au service secret de l’Armée de l’air américaine que l’objet, qui s’était approché à très grande vitesse, était passé à 600-900 mètres au-dessus de l’avion et avait ensuite traversé l’espace aérien de la base militaire. À ce moment, il avait ralenti et s’était exhibé en une série de manœuvres en spirale, en cercles toujours plus étroits, comme s’il était en train de s’écraser au sol. Au quatrième tour, l’ovni descendit et en accomplit un autre, cette fois-ci beaucoup plus large, à la fin duquel il s’abaissa encore jusqu’à atterrir en un lieu situé à la périphérie de la base. 

« En revenant à Nouasseur – écrivit le commandant de l’avion dans son rapport – nous vîmes que la lumière se trouvait toujours au même point et montrait la même fluctuation irrégulière d’intensité. Nous en informâmes la tour et, restant à une altitude de 1200 mètres, nous commençâmes à tourner autour de la zone. D’après ce qu’ils nous avaient dit, l’officier commandant de l’aérodrome était en train de conduire une équipe de recherche. Nous continuâmes à tourner en rond durant 15-20 minutes. Puis, à environ 22h15, mon attention fut distraite pendant un moment et lorsque je recommençais à regarder le sol, la lumière n’était plus visible. Nous en informâmes immédiatement la tour. A terre, le brouillard commençait à s’épaissir, mais, en comparant avec les autres lumières présentes dans la zone, il n’était pas encore assez dense pour être responsable de cette disparition…  ». 

Comme d’autres témoignages d’aviateurs militaires américains au Maroc, dont ceux de la base de Sidi Slimane qui accueillait des bombardiers à charges nucléaires, celui-ci a été particulièrement pris au sérieux par Josef Allen Hynek, le célèbre consultant scientifique de l’US Air Force, chargé entre autres du projet Blue Book en 1952 et qui inspira aux scénaristes de la série X-Files le personnage de Mulder…

Une « armada de Zeppelin » au-dessus de Casablanca

Plusieurs témoignages d’aviateurs militaires américains au Maroc dans les années 50, confirment l’apparition d’objets volants non identifiés dans le périmètre des bases de Nouasseur et de Sidi Slimane.

Les observations dans le ciel de Sidi Slimane ont été particulièrement prises au sérieux par Josef Allen Hynek, le célèbre consultant scientifique de l’US Air Force chargé entre autres du projet Blue Book en 1952 et qui inspira le personnage du savant du film Rencontre du 3ème type de Steven Spielberg en 1977 (dont il était d’ailleurs consultant technique) et aux scénaristes de la série X-Files celui de Fox Mulder.

Fait troublant, la vague marocaine de 1952, abondamment citée par les rapports de la CIA, avait été précédée dès la fin des années 20 par des témoignages tout aussi étranges, dont celui décrit en 1929 comme « une armada de Zeppelin » observés à Casablanca et qui avait alerté les autorités du protectorat inquiètes qu’il puisse s’agir d’une invasion allemande. À l’époque, personne ne parlait d’ovni ou de Martiens… Gérard Lebat, ufologue retraité résident à Marrakech en a fait l’extraordinaire catalogue. Les X-Files marocains que vient de publier, la CIA y figurent, ainsi que beaucoup d’autres qui indiquent que le royaume aurait été le théâtre de plusieurs phases d’observations tout au long du siècle dernier. Au milieu des années 40, des gazettes espagnoles et italiennes faisaient régulièrement écho d’étranges apparitions dans le ciel de Tanger et Fès. L’AFP avait même fait une dépêche signalant durant trois nuits du 11 au 13 septembre 1946 « des boules de feu » similaires à celles observées au même moment en Scandinavie.

« En début d’après-midi, mes parents, Prosper et Anita Caparros, se promenaient dans le quartier Maârif, sur le boulevard Mazagan (rebaptisé Brahim Roudani), en direction du centre ville. Ils se trouvaient près de l’intersection de ce boulevard avec la rue du Pelvoux, ou la rue du Mont-Blanc, lorsqu’un objet de forme ovale passa, assez lentement, au-dessus de leurs têtes, sur une trajectoire orientée sud-nord, vers la mer. Cet objet, de grande taille, avait des couleurs flamboyantes (rouge, jaune, … ) disposées de façon concentrique. Soudain, il a accéléré et a disparu », peut-on lire dans un témoignage datant du 7 juillet 1948.

Au début des années 50, un certain Perez, ancien militaire de l’armée de l’air, indiquait qu’un ovni « long comme deux wagons de chemin de fer, portant environ une dizaine de hublots alignés. Autour de cet objet, on remarquait une auréole incandescente, jaune-rose. Altitude estimée : 3 500 m. L’objet resta immobile un instant, se mit en mouvement, s’arrêta de nouveau, puis s’éloigna définitivement. L’observation avait duré environ une minute. » Plusieurs témoins ont assisté à la scène qui avait fait les gros titres de La Vigie, du Petit Marocain, et du Maroc Quotidien.

Comme aux Etats-Unis, les années 50 et 60 ont été deux décennies fastes pour les amateurs d’ovni, durant lesquelles des dizaines de supposées soucoupes volantes ont sillonné le nord du Maroc à Tétouan, Sebta et Oujda, mais aussi le grand sud à Laâyoune, Mahbas, les gorges du Todra etc. Des « assiettes », « disques » et autres « objets oblongs de couleur béton » ont fait l’objet de descriptions régulières, dont celle spectaculaire des pilotes d’un Fokker 27 espagnol en 1968 au large de Dakhla escortés pendant tout leur vol par une « sphère de lumière » . À Kénitra, un électricien français de l’usine sucrière Béghin a relaté à cette époque et dans le détail un ovni décrit comme « une planche lumineuse », sans compter des colons qui parlent même « d’odeur de soufre suffocante » lors de rencontres du 3ème type à la sortie d’un cinéma à Oued Zem, dans une ferme isolée « où la toiture d’un hangar a été arrachée » à Douar R’bat, ou « d’un vol en rase-motte d’une toupie grise » à Bouznika…

En 1976, Hassan II donne l’alerte aux Américains

En septembre 1976, Hassan II avait sollicité les Etats-Unis après que la Gendarmerie royale ait observé d’étranges apparitions tout au long de la côte marocaine. Henry Kissinger, alors Secrétaire d’Etat avait classé l’affaire sans suite. INA

La réponse lapidaire d’Henry Kissinger au câble diplomatique expédié par l’ambassade des Etats-Unis à Rabat au Département d’Etat qui a fait état de la demande urgente de Hassan II pour déterminer la provenance des ovnis observés par la Gendarmerie royale en septembre 1976 au dessus de sept localités marocaines. US DEPARTMENT ARCHIVES 

Dans le flot des câbles diplomatiques américains révélés par Wikileaks en 2013, celui d’une requête du Maroc à Washington concernant un ovni qui a longé les côtes du royaume à très basse altitude est pour le moins singulier.

Dans la nuit du 18 au 19 septembre 1976, plusieurs unités de la Gendarmerie royale font état à leur commandement général de la présence d’un ovni à hauteur de plus de sept localités marocaines. Hosni Benslimane, alors colonel, en est avisé en moins de 24 heures. Il en fait immédiatement état à Hassan II. Celui-ci lui ordonne de demander sans tarder aux Américains de lui fournir une explication.

Le 23 septembre, à 10h du matin, le commandant de la gendarmerie royale, rencontre l’ambassadeur Robert Anderson, après avoir demandé à le voir aux aurores. « Quand il est arrivé, le colonel Benslimane a dit que le roi l’avait envoyé pour discuter de plusieurs observations d’objets volants non identifiés au dessus du Maroc, dans la nuit du 18 au 19 septembre. Selon le commandant Benslimane, la gendarmerie a reçu plusieurs appels d’Agadir, de la région de Marrakech, de Casablanca, Rabat, Kenitra et d’autres régions qui rapportent [le passage] d’ovnis entre 1h et 1h30  du matin », relate l’ambassadeur. Le lendemain, Benslimane dépêche un de ses officiers, le major Mohamed Lissaoui qui, dans un exposé aux diplomates américains ébahis, a fait un rapport circonstancié de l’événement, croquis à l’appui, ayant été lui-même témoin des faits sur la route de Kénitra.

Le 25 septembre, l’ambassade des Etats-Unis à Rabat envoie un câble diplomatique à Margaret P. Grafeld du Département d’Etat. D’après les descriptions de Lissaoui, « l’objet allait généralement du sud-ouest au nord-est, il était argenté, lumineux et de forme circulaire et envoyait des éclats lumineux par intermittence et faisait du bruit », rapporte l’ambassadeur qui précise : « le colonel Benslimane a dit que le roi était personnellement intéressé. J’ai promis que nous ferions ce que nous pourrions ». Perplexe, Robert Anderson écrit dans son câble : « Franchement, je ne sais pas quoi faire de ces observations bien que je trouve intrigantes les similitudes entre les différentes descriptions réalisées dans des endroits très éloignés les uns des autres. En tout cas, je souhaite pouvoir répondre rapidement à la demande d’information du roi Hassan et je vous serais reconnaissant quoi que vous fassiez pour m’y aider », conclut-il.

Le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger lui répond dix jours plus tard en faisant remarquer que le rapport du Comité Condon avait démontré que tous les ovnis « pouvaient être attribués à des causes naturelles et qu’aucune enquête ne devait suivre ». Kissinger évoque la piste d’un météore ou d’une retombée sur Terre d’une partie d’un lanceur de satellite, alors qu’aucun rapport officiel n’est venu étayer ses dires. Les ufologues ont vite fait de rapprocher ce cas avec l’incident de Téhéran, très médiatisé, qui a vu une interception par un chasseur Phantom F4 iranien d’un ovni durant la même nuit du 18 au 19 septembre 1976. L’affaire avait par ailleurs donné lieu à un rapport secret puis déclassifié de la DIA, organisation de renseignement militaire du Pentagone. Des années plus tard, en 2012, Ted Molczan, un spécialiste de la traque de satellites était arrivé à la conclusion que les inquiétudes de Hassan II de voir débarquer des « Martiens » dans son royaume n’étaient pas justifiées : il avait identifié l’ovni comme étant les débris d’une fusée russe qui s’était désintégrée lors de sa rentrée dans l’atmosphère…

Depuis cette époque, les signalements plus ou moins fantaisistes d’ovnis dans le ciel marocain ne se sont pas taris, au point qu’une société d’amateurs d’ET a même été fondée à Marrakech regroupant des passionnés autour de « repas ufologiques », où l’on a pu discuter de la vallée sacrée du lac de Lalla Takerkoust prise pour certains comme le triangle des Bermudes local… Cependant, la culture marocaine, empreinte de religion et de contes millénaires, porte un regard bien différent sur le phénomène. Là où les Occidentaux ont tendance à voir un ovni traverser les cieux ou émerger des eaux d’un étang, les Marocains voient plutôt un ange ou un djinn… .

source : https://ledesk.ma/grandangle/lamerique-hassan-ii-et-les-ovnis-lhistoire-inedite/

L’Ovni qui inquiétait Hassan II était un morceau de fusée russe

En 2013, un câble diplomatique publié par Wikileaks révélait que Hassan II s’était inquiété, à la fin de l’été 1976, d’un Ovni qui avait traversé le ciel du Maroc. Un Américain passionné de satellites a trouvé l’explication, 36 ans plus tard : il s’agissait d’un morceau de fusée russe.

Ted Molczan, celui qui regarde aujourd’hui les satellites américains depuis son balcon, à Toronto, a trouvé la réponse que Housni Benslimane, commandant de la gendarmerie royale, était venu chercher, en vain, à l’ambassade américaine de Rabat, le 25 septembre 1976, de la part du roi Hassan II lui-même. L’Objet volant non identifié (Ovni), observé simultanément depuis plusieurs villes du Maroc, dans la nuit du 18 au 19 juillet 76 qui avait tant intrigué Hassan II était, en fait, les débris d’une fusée russe finissant sa chûte et sa destruction dans l’atmosphère terrestre, le long de la côte marocaine.

« Quand il est arrivé, le colonel Benslimane a dit que le roi l’avait envoyé pour discuter de plusieurs observations d’objets volants non identifiés au dessus du Maroc, dans la nuit du 18 au 19 septembre. Selon le commandant Benslimane, la gendarmerie a reçu plusieurs appels d’Agadir, de la région de Marrakech, de Casablanca, Rabat, Kenitra et d’autres régions qui rapportent [le passage] d’ovnis entre 1 heure et 3 heures du matin », raconte l’ambassadeur des Etats Unis à Rabat, Robert Anderson, à sa hiérarchie le département d’Etat américain le 25 septembre 1976, dans un télégramme diplomatique rendu publique par Wikileaks, il y a une semaine.

L’Ovni marocain

Le général Benslimane s’est déplacé en personne jusqu’à l’ambassade pour demander directement les informations que pouvaient avoir enregistré les américains sur ces ovnis. L’ambassadeur précise : «le colonel Benslimane a dit que le roi était personnellement intéressé. J’ai promis que nous ferions ce que nous pourrions.»

Le 2 octobre, le secrétaire d’Etat, Henry Kissinger signe un télégramme diplomatique à destination de l’ambassade américaine à Rabat : il prévoit d’offrir une réponse aux préoccupations du souverain la semaine suivante. « Il est difficile d’offrir une explication définitive de la cause à l’origine des ovnis observés dans la zone marocaine », commence le second télégramme du département d’Etat, envoyé le 5 octobre à l’ambassadeur.

Toutes les hypothèses rationnelles sont passées en revue, puis il conclut : « On aurait tendance à croire que l’objet était une météorite, une météorite probablement spectaculaire, ou bien, en tenant compte des descriptions faisant référence à une vitesse lente, à aucun bruit, et à des fragments en feu, un satellite en décomposition pour lequel il n’y a pas eu d’enregistrement précis. »

Faux, répondait Ted Molczan, le 5 octobre 2012, après avoir lancé des recherches dans plusieurs bases de données. Ted Molczan est un geek d’une espèce originale décrite par le New York Times dans un article paru le 5 février 2008 : il est l’un des observateurs amateurs des satellites les plus connus. Ted Molczan passe son temps libre, la nuit, sur son balcon à Toronto à observer le ciel avec des jumelles. A l’automne 2012, il raconte qu’il entend parler d’une vieille histoire d’Ovni ; « avec des descriptions qui suggèrent fortement une ré-entrée [de débris satellite, ndlr] mal identifiée depuis l’orbite terrestre qui est je crois à mettre en corrélation avec la ré-entrée connue d’un morceau du matériel de l’étage d’une fusée russe », estime-t-il dans une analyse publiée sur son blog.

Après avoir eu connaissance de la requête de Hassan II à l’ambassade des Etats-Unis, il lance des requêtes dans la base de données Space Track d’USSTRATCOM. Aucune des destructions de pièces de satellites recensée le 19 septembre 1976 ne peut expliquer ce que les Marocains ont vu, mais le 18 septembre, une partie du moteur du troisième étage de la fusée russe Molniya qui met en orbite le satellite russe de communication militaire Molniya 1-35 est éjecté, découvre Ted Molczan. Selon ses recherches l’objet aurait pesé près de 700kg, sans compter la quantité de fuel encore contenu dans cette partie de la fusée. Une taille plus que suffisante pour faire une entrée fracassante dans l’atmosphère terrestre.

Le reste de ses recherches « ont révélé que l’objet aurait probablement vécu jusqu’au 19 septembre, avec une descente finale commençant à 1h10 du matin, heure GMT. La ré-entrée du train de débris est passée le long de la côté marocaine dans la direction nord, nord-est. Tout concorde. Pas d’extra-terrestres. En pleine guerre froide, les ovnis marocains n’étaient que des débris de fusée russe.

Source : https://www.yabiladi.com/articles/details/16707/wikileaks-maroc-l-ovni-inquietait-hassan.html

Ovni, es-tu là?

Omar, 32 ans et médecin-urgentiste à Rabat, est passionné par la question depuis qu’il a vu un objet étrange dans le ciel en 1999 comme il le confie au HuffPost Maroc. « J’étais à Khouribga, et je jouais au foot avec mon frère et des amis. J’ai alors remarqué un objet qui volait à environ un kilomètre d’altitude. Il avait une forme ovale, aucune ouverture et ne faisait absolument aucun bruit. Il était à peu près deux fois plus gros qu’un avion de chasse. Toutes les personnes présentes sur le terrain l’ont vu. Quand j’ai raconté ça à mon père, il ne m’a pas cru car il pensait que c’était la série X-Files qui m’influençait. Mais quelques jours plus tard, nous avons reçu la visite de mon oncle et ma tante qui nous ont expliqué qu’ils avaient vu la même chose que nous. »

Omar commence alors à se renseigner, sans vraiment oser aborder le sujet : « Quand j’en parle, on croit que je mens ou bien que j’ai eu une hallucination. Pour trouver des gens avec qui en discuter, j’ai rejoint un groupe d’ufologie allemand présent sur Facebook. »

Passion discrète

La peur d’être jugé est effectivement un frein pour tous ceux qui pensent avoir vu un OVNI. C’est ce qu’explique Gérard Lebat, un retraité passionné par le sujet vivant à Marrakech: « Je faisais partie d’une association ufologique en France. Lorsque je me suis installé au Maroc, j’ai voulu faire de même, mais cela n’a pas fonctionné. J’ai quand même reçu quelques grands chefs d’entreprise qui sont discrètement venus se renseigner auprès de moi. Mais leur emploi du temps les empêchaient souvent de s’impliquer totalement ». Gerard Lebat a rédigé un livre recensant toutes les observations d’ovnis au Maroc dont il a eu connaissance.

Sur Internet, les commentaires sont souvent très narquois, à l’instar de ce forum du site d’informations Yabiladi ou encore sur les vidéos postées sur Youtube, où les capsules sont moquées à l’envi. Si certaines vidéos diffusées sur le web sont troublantes, celles qui concernent le Maroc prêtent plus à sourire qu’autre chose, du fait de la mauvaise qualité des trucages. Une seule certitude, la vérité est ailleurs…

OVNI au Maroc

Le phénomène OVNI au Maroc n’est que très rarement évoqué dans la presse de ce pays. Le public n’est pas, en conséquence, informé de ce qui se passe dans ce domaine, à l’exception de certains, curieux, qui ont accès à l’éducation et à la connaissance de la presse étrangère, des télévisions via les satellites ou par quelques ouvrages qui se retrouvent au Maroc. Le public en général à d’ailleurs d’autres préoccupations. 

Nous n’avons référencé aucun auteur sur le sujet au Maroc. Nous n’avons référencé aucun ouvrage traduit ou traitant du sujet, ni même des numéros spéciaux publiés par des organes de presse au Maroc. 

Parler OVNI au Maroc est donc particulièrement difficile, un gros travail reste à faire quant à l’information. Aucune structure n’existe pour accueillir, enregistrer ou recenser les témoignages. La gendarmerie, contrairement à ce qui se passe en France, n’a pas pour préoccupation d’enregistrer les « éventuels » témoignages ou de les orienter vers une « structure » apte à les analyser. Tout reste donc à faire, développer « sous un angle scientifique et sérieux » l’étude du phénomène ovni au Maroc.

Dans ce petit opuscule vous trouverez tout d’abord une liste des observations qui ont pour origine le Maroc et relevées dans divers ouvrages, sites Internet, revues et surtout auprès des témoins. Des cas inédits, inconnus et surtout très intéressant.

Nous avons complété cette liste par deux dossiers relatifs à une rentrée de satellite pris pour un ovni le 15 avril 2006, ainsi que le dossier relatif à Éric Julien, qui en Mai 2006 avait prédit sur le Maroc une vague géante qui engloutirait hommes et habitations. Nous connaissons depuis bien longtemps Éric Julien, qui se dit avoir été enlevé par des « extraterrestres » qui lui ont donné des « cours de pilotage de soucoupe volante » ! Pas sérieux, mais à partir d’une nouvelle lancée sur un site Internet installé aux USA, il à commencé à produire un « mouvement de panique » au Maroc.

L’UFOLOGIE AU MAROC L’OPINION D’UN MAROCAIN VIVANT EN FRANCE

Réda nous a contacté afin de nous faire part d’une étude personnelle qu’il a menée sur les ovnis au Maroc il y a quelques années. Il a aussi réfléchi sur ce thème. Il nous a livré son opinion, que nous avons trouvée très pertinente et que nous reproduisons ici.

Ce qui est dommage c’est qu’au moment ou la plupart de ces cas historiques célèbres se sont produits (principalement dans les années 50) il n’y avait pratiquement pas de médias au Maroc mis à part quelques radios dans les grandes villes du royaume tenue par les résidants français de l’époque.

Par ailleurs la plupart des cas observés à dans les années 50 étaient rapportés dans la plupart des cas par les français qui résidaient au Maroc pendant la période coloniale et qui était un peu plus instruis, plus en contact avec l’actualité mondiale de l’époque et plus au courant de ce phénomène.

Comme vous l’évoquiez dans l’introduction de votre livre virtuel, même de nos jours la plupart des marocains qui s’intéressent au phénomène sont plutôt des personnes assez « cultivés » et assez informés sur ce phénomène via Internet ou les TV satellite.

Malheureusement dans les années 50 la majorité de la population du Maroc était rurale, isolée, analphabète, avec des modes de vie rudimentaires et n’avait ni télés ni radio (qui ne sont démocratisé que dans le milieu des années 70). De les services publics (police, gendarmerie) n’étaient présentent que dans les grandes villes, et étant donné le climat coloniale de l’époque et tout ce qui en découle les gens avaient une méfiance vis à vis de ces services. Je suis convaincu qu’à cette époque.

19 SEPTEMBRE 1976 – COTE OUEST MAROC.  INCIDENT DE TEHERAN

Observation le long de la côté ouest du Maroc, ce à quoi Henry Kissinger répondit

« Un autre document fit surface révélant qu’entre 1h et 2h de la nuit heure locale, le 19 septembre 1976 un OVNI très similaire avait été vu dans diverses localités du Maroc, soit environ 3 à 4 heures plus tard. 

Le document était adressé par l’ambassade américaine à Rabat, Maroc vers le Département d’Etat des USA et était daté du 25 septembre 1976.

– « Objet : Demande d’information. Objets volants non identifiés”  La lettre mentionnait que la police marocaine avait enregistré de très nombreux rapports concernant un objet volant de manière générale parallèlement à la côte Atlantique à basse altitude. L’objet argenté et lumineux avait une forme circulaire ou tubulaire et émettait par intervalles des trâinées d ‘étincelles brillantes et de fragments.  Il ne faisait aucun bruit. Un des correspondants non nommés dit qu’il l’avait vu lui-même, et qu’il volait lentement comme un avion qui s’apprête à atterrir. Au début il semblait en forme de disque mais en se rapprochant il avait une apparence tubulaire. »  

Le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger répondit dix jours plus tard dans le style de la politique des USA concernant les Ovni. Kissinger fit remarquer que le rapport du Comité Condon avait démontré que tous les Ovni pouvaient être attribués à des causes naturelles et qu’aucune enquête ne devait suivre. Kissinger dit que les gens avaient probablement vu un météore ou une retombée d’une partie de lancement de satellite, choses pour lesquelles il n’y a pas de rapport. » (Fawcett & Greenwood, 86-87)”

Source, Wikipedia, in an article about the 1976 UFO Tehran Incident: http://en.wikipedia.org/wiki/1976_Tehran_UFO_incidentSource

18-19 SEPTEMBRE 1976 MARRAKECH –CASABLANCA – RABAT – KENITRA

Autre source.

Bien que rien ne permette de lier formellement les deux événements, on se doit de constater que cette nuit du 18 au 19 septembre 1976 fut aussi agitée au Maroc qu’en Iran.

C’est ainsi que l’ambassade des Etats-Unis à Rabat allait questionner le Département d’Etat dans un message officiel, également produit par les ufologues américains du CAUS. On y lit que la gendarmerie avait reçu des appels d’Agadir, de la région de Marrakech, de Casablanca, Rabat et Kenitra entre autres, signalant entre 01h00 et 1h30 du matin le passage d’un phénomène lumineux. Celui-ci volait du sud-ouest vers le nord-est, sans bruit, et à une vitesse relativement faible selon certains témoins. Décrit de forme circulaire ou tubulaire et de couleur argentée, il laissait échapper des étincelles par intermittence. Le fonctionnaire américain concluait son rapport en avouant sa perplexité et en demandant que lui soit fournies toutes informations susceptibles de concerner ce phénomène, informations qu’il entendait transmettre à ceux – dont les noms furent censurés avant divulgation du rapport – qui, sur place, lui avaient signalé ces observations.

Le mois suivant, le Secrétaire d’Etat, Henry Kissinger, répondait à l’ambassade, rappelant les conclusions de la com­mission Condon sur les ovnis en général, et suggérant que les témoignages marocains puissent être attribués à la désintégration dans l’atmosphère d’un météore ou d’un satellite. Les descriptions semblent effectivement proches de celles enregistrées dans les cas de rentrées atmosphériques. Cette concordance de date ne serait-elle donc qu’une coïncidence ?

Source : Extrait de la revue « Phénomèna » n° 23 de sepembre-octobre 1994 page 14

http://ovni-maroc.blogspot.com/p/5-lhistoire-des-ovnis-au-maroc-1971.html

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