
Les hommes qui tiennent le devant de la scène publique disposent-ils du pouvoir réel ?
C’est là le problème essentiel que Serge Hutin traite dans ce livre où il démontre, par une série d’exemples stupéfiants, que le sort des nations dépend souvent de la volonté de groupes d’hommes qui n’ont aucune fonction officielle.
Il s’agit de sociétés secrètes, véritables crypto-gouvernements, qui régissent notre sort à l’insu de tous. Leur existence ne peut être pressentie que lorsqu’un fait imprévu les oblige à agir au grand jour. Ainsi, entre les deux guerres, une jeune femme fit innocemment des révélations dans son ouvrage Voyages en kaléidoscope. Elle mourut mystérieusement le soir même du cocktail de lancement, tandis que, dès le lendemain, des personnages anonymes achetaient tous les exemplaires imprimés du livre chez l’éditeur. Quant à ceux qui avaient été distribués à la presse, ils disparurent et aucune critique ne parut.
Mieux vaut ne pas déranger l’action occulte de nos maîtres inconnus.

Présence des extraterrestres
Est-il absurde d’imaginer que non seulement les extraterrestre sont venus sur notre planète, mais qu’ils sont intervenus en secret auprès de certains dirigeants pour infléchir les évènements dans le sens qu’ils désiraient ?
C’est une question que ne pouvions pas ne pas nous poser. Notre ami Guy Tarade a réuni, dans son passionnant livre Soucoupes volantes et civilisation d’outre espace, tout un faisceau de témoignages extrêmement troublants.
L’humanité commence à envisager sérieusement des voyages interplanétaires et interstellaires. La plus extraordinaire découverte qu’on pourrait faire grâce à ces voyages serait de constater que l’évolution générale des affaires de cela Terre importe aussi aux mystérieux visiteurs extraterrestres.
L’humanité n’est pas seule dans l’univers, et ce n’est pas elle qui est au sommet de la chaîne de l’évolution. Au-dessus des hommes existe toute une hiérarchie d’êtres dont le pouvoir est imminente et qui régissent l’éviction de notre espèce.
Le président Theodore Roosevelt (26ème président) disait dans son pro- gramme électoral de 1912 :
‘‘Derrière le gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas délité au peuple et ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l’homme d’état‘‘.
Les Sociétés secrètes
Le sujet parait si vaste et le mystère si épais. Du culte d’Isis à la Loge P2, en passant par la franc-maçonnerie et les clubs select des économies mondialisées, les sociétés secrètes sont une hydre à plusieurs têtes. Coupez-en une, il en repousse plusieurs ! Elles vont, viennent à travers l’histoire, connaissent leurs heures de gloire puis tombent dans l’oubli. Souvent, la disgrâce suit comme une ombre l’influence qu’elles ont exercée. Devenues trop puissantes, les voilà persécutées par les pouvoirs en place, victimes de leur succès.
Il existe un trait commun dans les sociétés secrètes, hormis le fait qu’elles ne sont pas du tout secrètes : elles prétendent avoir possédé un secret, mais le secret s’est perdu et a été remplacé par un homme fabriqué comme Secret.
Ainsi, dans le mythe Abakuá, Tanze mourut mais la voix fut remplacée par un tambour sacré. En Franc-maçonnerie, le Secret a été perdu lorsque trois voleurs ont assassiné Hiram. Dans la Kabbale, Yeshu (Jésus) a volé le secret au temple (le vrai secret de Dieu dont vous avez besoin pour faire de la vraie magie) et l’a caché dans sa chair. On peut trouver une multitude d’autres exemples. Le but de tout cela semble être d’informer les membres naïfs de la société que, bien que la Divinité ait réellement conféré à la société le pouvoir de produire des miracles et que ce pouvoir lui appartient légitimement, ils ne peuvent actuellement pas faire de vrais miracles car tous les secrets ont été conférés qu’à un seul homme et tous les miracles sont faits par cet homme.
Ce type de société secrète est une manière de gouverner. Elle est basée sur le pouvoir d’un seul homme.
Les dérives de la Loge P2
La révélation, dans les années 1980, des activités mafieuses de ces francs-maçons dissidents, hommes de pouvoir farouchement anticommunistes, a scandalisé l’Italie.
En mars 1981, une loge maçonnique fait les gros titres de la presse italienne. Au cours d’une enquête sur un scandale financier, la police effectue une descente dans la villa toscane de Licio Gelli, personnalité trouble et « maître vénérable » de la Propaganda Due – alias la « P2 ». Outre deux millions de dollars en lingots d’or, la perquisition révèle un document qui intrigue les enquêteurs : la liste des 962 adhérents de la loge, recensant un nombre incroyable de personnalités de premier plan. Parmi elles, on trouve notamment tous les chefs des services secrets italiens, près de 200 officiers de haut rang, 44 sénateurs ou députés, trois ministres, des hauts fonctionnaires, des hommes d’affaires, ou encore de nombreux dirigeants de journaux… Aussitôt, la presse annonce la mise au jour d’un véritable État dans l’État. Le feuilleton de la P2 ne fait que commencer.

La naissance de la loge P2
Ses origines remontent à 1877, quand le Grand Orient d’Italie crée la loge Propaganda Massonica, destinée à accueillir des personnalités qui ne peuvent pas fréquenter les « ateliers » avec assiduité. Censés promouvoir les valeurs des fils de la Veuve dans la société italienne, hommes politiques et aristocrates intègrent cette loge qui, au sein de la société « discrète » qu’est la franc-maçonnerie, se veut d’emblée particulièrement secrète.
Au début des années 1920, ses efforts sont ruinés lorsque Mussolini interdit la franc-maçonnerie. Après la guerre, elle doit servir de colonne vertébrale à la reconstruction du Grand Orient d’Italie – qui numérote alors ses loges, attribuant le numéro deux à celle qui se nomme désormais « Propaganda Due ». Mais elle ne retrouvera pas son élan originel avant 1971. Cette année-là, Licio Gelli, homme d’affaires toscan né en 1919, qui fréquente la P2 depuis 1967, parvient à se faire nommer au grade – inédit dans la tradition maçonnique – de « secrétaire de l’organisation » de la loge.
La personnalité de Licio Gelli et la « Loge Noire »
Adhérent de plusieurs groupes néofascistes, enrichi dans la vente d’armes et de pétrole, Licio Gelli recrute de nouveaux frères à son image : des hommes d’influence partageant un anticommunisme viscéral gonflent vite les rangs de la P2.
Cette nouvelle orientation déplaît fortement au Grand Orient d’Italie. En 1974, la Grande Loge extraordinaire de Naples dissout la P2. Mais Gelli ne s’en laisse pas compter. Dès l’année suivante, il la recrée en toute indépendance : la Propaganda est dorénavant ce qu’on appelle une « loge pseudo-maçonnique » ou « loge noire ». C’est devenu une loge dissidente qui n’a plus aucun lien avec le Grand Orient d’Italie.
Noires sont en effet ses activités, comme l’opinion le découvrira au cours de la décennie suivante. La P2 se spécialise d’abord dans les affaires véreuses. Puis, le 9 mai 1978, Aldo Moro est retrouvé mort dans le coffre d’une voiture à Rome. Le nom de Gelli est déjà mis en avant. La P2 est aussi impliquée dans le scandale de la faillite de Banco Ambrosiano, l’une des principales banques milanaises, et attire sur elle l’attention de la justice. Roberto Calvi, le directeur de cet établissement, lui-même membre de la P2, pratique une gestion pour le moins occulte. Nouant des liens avec la Mafia, arrosant les partis politiques, il creuse, avec l’aide active de ses « frères », un déficit de plus d’un milliard de dollars. Il est surnommé le « banquier du Pape ». C’est en enquêtant sur lui que la justice remonte, en 1981, à Gelli, et commence à cerner, grâce à la liste de ses membres, l’influence occulte de la P2.
Un gouvernement de I’ombre qui préparait un coup d’État…
En 1982, les enquêteurs font une nouvelle découverte de choix : dans le double-fond d’une mallette appartenant à Gelli, ils trouvent un document intitulé Plan de la renaissance démocratique. Les chefs de la P2 y exposent un projet politique pour l’Italie. Désignant comme principaux ennemis le Parti communiste italien (PCI) et les syndicats, ils appellent de leurs vœux une « démocratie autoritaire », fortement marquée à droite. La presse s’emballe aussitôt : la loge serait donc un « gouvernement de l’ombre » réactionnaire, préparant un coup d’État en cas de victoire du PCI.
Les révélations qui vont s’enchainer au fil des années 1980, toujours plus scandaleuses, ont de quoi alimenter les soupçons. La justice découvre tout d’abord que la P2 arrosait les partis conservateurs à coup de milliards de lires ; puis on apprend que le changement de ligne éditoriale du Corriere della Sera, le grand quotidien italien, qui avait subitement viré à droite en 1977, était en fait dû à la prise de contrôle du journal par Gelli et ses amis.
L’attentat de la gare de Bologne
La stupéfaction culmine lorsqu’une enquête judiciaire révèle l’implication de la P2 dans le sanglant attentat de la gare de Bologne, qui avait fait 85 morts et plus de 200 blessés, en août 1980. Les recherches démontrent aussi comment les services secrets – dont les chefs appartenaient tous à la P2 – avaient effacé toutes traces du rôle de Gelli et de ses frères dans l’attentat qu’ils avaient sans doute eux même organisé, dans l’espoir de faire accuser la gauche pour la décrédibiliser.
Jugés à plusieurs reprises, Gelli et les principaux responsables de la P2 sont condamnés pour malversations financières, entrave à la justice et divulgation de secrets d’État. Les juges écartent en revanche toutes les accusations de terrorisme et de complot contre l’État, alimentant dans l’opinion l’idée que les accusés conservent de nombreuses protections.
Licio Gelli a vécu de nombreuses années dans sa villa d’Arezzo, dans laquelle il était assigné à résidence. Il est mort le 15 décembre 2015 à l’âge de 96 ans. En 2003, dans une interview à La Republica, il s’est déclaré ravi que Silvio Berlusconi – qui figurait sur la fameuse liste des 962 membres de la P2 –, en renforçant le contrôle du gouvernement sur la justice et les médias, ait pu réaliser une partie du fameux Plan de la renaissance démocratique…
Auteur : Texte de Charles Giol, agrégé d’histoire et diplômé du Centre de formation des journalistes, auteur entre autre de : De Jaurès à Hollande. Histoire de France de 1914 à nos jours. Il collabore à différents journaux tels que l’Express, Sciences et Avenir et le Nouvel Obs. On le voit souvent en compagnie de Caroline Brun, la Présidente de l’Agence Forum News. Forum News est une agence de presse qui fournit du contenu journalistique clé en mains à la presse écrite, audiovisuelle ou numérique.
Le côté obscur de la force
Elles sont, avant tout, le côté obscur de la force. Ordre des Templiers dans l’Occident médiéval, secte des Assassins quand, en Syrie, on massacrait déjà, Rose-Croix ou Illuminaten, les sociétés secrètes sont d’abord conciliabules, complots et conspirations. Rien d’étonnant à les voir souvent tomber dans le crime, qu’il s’agisse de massacrer les hérétiques au nom de Dieu, de lyncher les étrangers ou d’exécuter des communistes. Hiérarchisées, unies par le secret et, souvent, par le mysticisme, elles fascinent autant qu’elles effraient : parce qu’on les sait capables de tout, on leur prête souvent plus de pouvoir qu’elles n’en ont – on se demande même si elles n’organisent pas le monde en sous-main.
Si on ne sait pas tout encore de ces officines et confréries, les historiens ont fait sauter de nombreux cadenas. Devant la vérité, les fantasmes reculent, mais la fascination demeure. Splendeur des rituels, efficacité des réseaux ou puissance des réflexions, les raisons abondent qui expliquent pourquoi, aujourd’hui encore, malgré le triomphe de la rationalité et le culte de la transparence, tant d’individus cherchent à entrer dans une société secrète. Mais le plus chic, bien sûr, c’est de créer la sienne…
Les sociétés secrètes ne sont pas si secrètes
Un autre trait marquant de toutes les sociétés secrètes est justement qu’elles ne sont pas secrètes. En effet, comment une société secrète pourrait renouveler ses membres si son existence était réellement secrète ? Pour perdurer, toute société à besoin de croissance et ça ne peut se faire qu’en recrutant de nouveaux membres.
Peut-être qu’il existe des sociétés réellement secrètes mais elles sont tellement secrètes que personne n’en connait l’existence et elles sont destinées à disparaître.
Même des clubs très protégés comme le groupe Bilderberg ont une existence connue. Tout simplement parce que c’est nécessaire pour leur survie. Et toute société secrète qui veut prolonger son existence est à un moment donné obligée de se faire connaître pour accueillir de nouveaux membres. A partir de là, elle n’est plus secrète.
Parfois le deviennent-elles, secrètes, quand, perçues comme une menace, elles se protègent en redoublant de mystère. Mais la plupart sont seulement discrètes, avec leurs rites célébrés dans l’intimité des membres. L’initiation est codifiée, mais le code n’est pas secret. L’appartenance se devine plus qu’elle ne s’affiche. Plus elles sont sérieuses, orientées vers la réflexion, plus elles sont pénétrables. Le secret n’est plus alors qu’une concession au folklore… A cette très riche histoire où s’entremêlera des traditions multiples, flirtant tantôt avec la religion, tantôt avec la politique, et des personnalités aussi diverses que charismatiques.
Qui détient le pouvoir ?
Aujourd’hui, il est facile de comprendre comment de telles sociétés se prêtent aux activités de collecte d’informations et influencent également la société civile. Il sera peut-être plus difficile de comprendre pourquoi il existe un aspect occulte et magique qui semble ne servir aucun objectif réel. Certes, il y a un but pour tout. Ce sont des modèles d’organisation très anciens et ils doivent être presque parfaits pour la tâche qu’ils ont à accomplir. C’est peut-être simplement pour donner le change et cacher le véritable but.
Le pouvoir des sociétés secrètes repose en grande partie sur l’impossibilité de dire où est le pouvoir. À un moment donné, les dirigeants étaient inconnus, maintenant les dirigeants officiels sont connus, mais cela n’aide pas beaucoup. Nous savons donc qui est le chef de la CIA mais comment cela nous aide-t-il à connaître quelles sont les opérations secrètes de la CIA ?
Ces organisations secrètes exercent une influence par le biais des médias, qui s’apparentent à des attaques sous fausse bannière et fournissent une aide mutuelle, qui peut parfois ressembler à du népotisme.
Les complots ouverts
Il existe une autre forme de complot, le complot ouvert, comme le communisme (ou l’anti-communisme). Ce genre de complot n’a rien d’une société secrète. Il a connu des dirigeants, qui sont devenus des idoles auxquelles le peuple a voué un culte. Il cherche le soutien des masses, organise des réunions de masse, des meetings. Nous savons très bien tout cela, mais cela reste néanmoins très déroutant. Pourquoi les sociétés secrètes européennes ont-elles décidé à un moment donné de passer à un complot ouvert ? Il y a tellement de questions historiques qu’on se demande presque pourquoi les vrais historiens n’ont jamais enquêté sur quelque chose de réellement pertinent.
On n’accorde pas toujours aux sociétés secrètes, cependant, tout le mérite qui leur revient. Nombre d’entre elles, en effet, se sont arrachées aux clichés de l’occulte et du complot pour œuvrer au progrès et au bien-être des populations. Elles ont fait tomber des tyrans, elles ont répandu les lumières de la démocratie, elles ont lutté pour les grandes causes. Ainsi, la République française doit beaucoup aux francs-maçons et l’Italie unie aux carbonari. Le secret partagé, c’est aussi un moyen de lutter contre la peur et de mieux combattre l’oppresseur.
C’est déroutant car l’histoire se modélise sous nos yeux comme si les grands dirigeants étaient au courant de quelque chose de secret connu d’eux seuls. Les décisions sont comme prises dans un but bien précis et pas souvent pour le bien être des peuples. Existerait-il un échiquier géant où les grands dirigeants se livreraient une joute amicale visant un objectif commun tenu jalousement secret ? On peut légitimement se le demander.
C’est quoi le Groupe Bilderberg ?
Le Groupe Bilderberg représente l’élite politique et économique des pays occidentaux : financiers, chefs d’état, PDG, chefs militaires, … Les membres fondateurs fixèrent leur mission et leurs objectifs : créer une communauté d’intention entre l’Europe et les Etats-Unis pour conclure des accords stratégiques, politiques et économiques en vue de gouverner le monde.
Avant d’entrer dans le royaume de ce club exclusif, il est important de préciser que ni le peuple, ni les organisations ne sont absolument « mauvais », tout comme personne n’est absolument « bon ». Dans le monde il y a des puissants, mus par des idéaux élevés, des principes et des croyances, et ceux qui sont fourbes et manipulateurs et agissent secrètement. Les efforts déployés par les membres originaux du Club Bilderberg pour améliorer notre monde étaient basés sur l’autocratie qui est semblable au modèle paternaliste du christianisme traditionnel de l’Eglise catholique romaine.
Au départ, l’intention était noble, malheureusement, il semble que le « Groupe Bilderberg », en grandissant, est allé au-delà de ses intentions idéalistes pour devenir un gouvernement de l’ombre mondial, qui décide dans le secret total, lors des réunions annuelles, comment il réalisera ses plans. Il représente une menace, en se dérobant à notre droit et notre justice, pour diriger nos destinées. Cela devient plus facile en raison du développement de la technologie des télécommunications, de l’impact instantané de l’Internet et de nouvelles méthodes d’ingénierie comportementale pour manipuler le comportement individuel. Ils peuvent transformer ce qui, dans d’autres périodes historiques étaient seulement de mauvaises intentions, en une réalité inconfortable.
La fondation du Bilderberg
Imaginez un club privé – composé de présidents, de premiers ministres, de banquiers internationaux et de leurs différents collaborateurs – dans lequel tous ces gens discutent des guerres, des marchés économiques et des destinées de l’Europe, se disant en privé ce qu’ils n’oseraient jamais affirmer en public. C’est le « Groupe Bilderberg » et il s’agit de l’organisation la plus secrète du monde. La raison pour laquelle personne ne veut trahir le serment de secret du groupe a été révélé au monde par le journaliste français Thierry de Segonzac. Le secret de Bilderberg a attiré l’attention des écrivains Robert Ludlum et Gayle Lynds. Leurs livres sont basés sur quelques faits mais sont des romans. Ces romans montrent que tout changement de régime politique – dicté par toute nécessité qui soit, pour s’opposer à la réforme sociale ou soutenir les grandes entreprises – se fait partout dans le monde, lorsque ce groupe d’élite décide qu’ils veulent occuper des postes de pouvoir et mieux gérer leurs intérêts.
Le prince des Pays-Bas, Bernhard, a affirmé que plusieurs crises économiques auraient pu être évitées si les dirigeants les plus influents avaient été en mesure de gérer les événements mondiaux en privé. Pour cette raison, en 1954, il a proposé d’organiser des réunions où se rencontreraient les plus grands esprits représentatifs de l’économique, de la politique, de l’industrie et des armées. La première réunion a eu lieu à l’Hôtel Bilderberg à Oosterbeek, Pays-Bas, entre le 29 et le 31 mai de 1954. À la fin de cette réunion, les participants ont décidé de donner vie à une société secrète qu’ils appelèrent « Groupe Bilderberg » en souvenir de l’hôtel où ils se sont réunis pour la première fois, du moins c’est ce que tout le monde pense.

L’écrivain Gyeorgos C. Hatton a cependant découvert que le prince Bernhard, né en Allemagne au début des années 30, était un ancien officier SS. Inspiré par son expérience du nazisme il aurait encouragé les autres membres à choisir le nom de « Groupe Bilderberg » en hommage à l’initiative de mettre en place le Bilder, le « Cercle des amis », d’Heinrich Himmler.
Créer une communauté entre l’Europe et les Etats-Unis pour gouverner le monde
Au cours de la première réunion, les membres fondateurs fixèrent leur mission et leurs objectifs. La première intention était de créer une communauté d’intention entre l’Europe et les Etats-Unis pour conclure des accords stratégiques, politiques et économiques en vue de gouverner le monde ensemble. L’OTAN était l’outil idéal pour agir ou réagir, car il leur a permis de mener à bien leurs plans de « guerre permanente » et leur « politique de chantage ».
Charles de Gaulle était un obstacle. Dans sa chronique « Les documents, Politiques, diplomatique et financiers » d’Octobre 1967, le journaliste politologue Roger Mennevée a analysé les relations entre les membres du Bilderberg et de Gaulle. Il commence l’article avec une révélation surprenante, en disant que :
« toutes les personnalités françaises qui faisaient partie du « Groupe Bilderberg », comme Georges Pompidou, Antoine Pinay et Guy Mollet, étaient des opposants à la politique nucléaire de Charles de Gaulle, connu sous le nom de « force de frappe. »
Pompidou était le premier ministre, tandis que Pinay et Mollet étaient des ministres du gouvernement français. Pourquoi cette alliance ? Parce que l’un des principaux objectifs du Groupe était de soumettre la souveraineté des nations de l’Europe « libre » au contrôle anglo-américain, visant à projeter le Bilderberg de « gouverner un seul monde » par le biais de la menace nucléaire. Pour contrôler l’Europe, il est essentiel d’éliminer la capacité nucléaire de la France, ce qui représente un moyen de dissuasion indispensable contre la menace soviétique.
Le biographe du général de Gaulle, Jean Lacouture, a écrit que « de Gaulle a voulu établir une position solide en Europe, capable de s’opposer au projet britannique de créer une zone de libre-échange, visant à créer un « nouvel ordre mondial impérial ». Ce fut la raison pour laquelle la France est devenue l’un des trois piliers du « monde libre ».
Si nous analysons les points du plan Bilderberg en 1954, il apparaît clairement l’intention d’harmoniser les idéologies des élites européennes et américaines dans le but de dominer le monde ensemble.
À partir de 1954, l’association Bilderberg a représenté l’élite politique et économique des pays occidentaux : spéculateurs financiers, chefs d’entreprises, industriels, présidents, premiers ministres, ministres de l’économie, secrétaires d’Etat, représentants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, PDG des grandes entreprises technologiques et chefs militaires.
Au-delà des déclarations du président du groupe, il ne fait aucun doute que les cercles Bilderberg ont pour objectif d’exercer un contrôle économique sur le marché mondial. Les faits sont là pour le prouver : le public n’a pas le droit d’assister à ses conférences ; ses membres se réunissent en secret pour discuter de stratégies mondiales et d’accords sur une intervention à grande échelle.
Le secret est suspect. Ce groupe privé de leaders mondiaux et d’agences de renseignement travaillent ensemble pour essayer de subjuguer toutes les « nations libres » à leur volonté, à travers des structures internationales manipulées et le contrôle de l’Organisation des Nations Unies. Les membres du Bilderberg contrôlent les banques centrales, de sorte qu’ils sont en mesure de déterminer les taux d’intérêt, les niveaux d’émission de l’argent, le coût de l’argent et de l’or, et le montant des prêts accordés à un pays en particulier. En manipulant les émissions d’argent et la gestion du réseau des affaires du monde, ils créent leurs propres revenus d’intérêts s’élevant à plusieurs milliards de dollars. Ils sont attirés seulement par la volonté du gain et le pouvoir.
Un asservissement total du peuple !
Chaque nouvelle mesure, prise isolément, peut sembler seulement superficielle. Mais les changements complexes doivent tenir compte de l’ensemble, dans le cadre d’un développement continu, et constituent un mouvement vers un asservissement total. Le moment est venu de regarder dans les coulisses. Nous sommes à la croisée des chemins et les routes que l’on va prendre vont déterminer l’avenir même de l’humanité. Nous devons être conscients des objectifs réels et des actions du « Groupe Bilderberg », et d’autres groupes similaires, si nous voulons préserver la liberté pour laquelle nos grands-pères ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ne revient pas à Dieu de nous libérer du « nouvel âge des ténèbres » prévu pour nous. C’est à nous de le faire ! Cela dépend des actions que nous allons faire maintenant. Si nous ne connaissons pas le contexte en profondeur, nous ne pourrons jamais trouver les bonnes réponses. La véritable histoire du « Groupe Bilderberg » vise précisément à nous les fournir.
source : http://www.dramatic.fr/bilderberg-p144.html

Bonjour,
Votre article sur les Gouvernants invisibles et les sociétés secrètes mentionne l’histoire de l’auteur des Voyages en Kaléidoscope, Irène Hillel-Erlanger qui serait morte mystérieusement et les exemplaires de son livre racheté.
Il s’agit d’une légende colporté par certains auteurs en mal de sensations qui n’a aucun fond de vérité.
Veuillez vérifier vos sources avant de rapporter à nouveau de faux mythes
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merci pour la mise en correction, bien cordialement
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