ll existe de nombreuses théories pour expliquer une telle chance. L’une d’entre elles est qu’un objet volant non identifié a apporté son aide. Lorsque des événements troublants ont commencé à se produire, certaines personnes ont vu un vaisseau spatial planer au-dessus de la 4ème unité de production de la centrale de Tchernobyl. Des témoins oculaires affirment qu’un OVNI est resté là pendant 6h et que des centaines de personnes l’ont vu. Les gens ont commencé à écrire à ce sujet deux ans seulement après la catastrophe. Bien entendu, ces informations sont apparues dans des magazines d’ufologie.
Voici ce que Mikhail Varitsky avait à dire : « Avec d’autres membres de mon équipe, nous nous sommes rendus de nuit sur le site de l’explosion. Nous avons vu une boule de feu, et elle volait lentement dans le ciel. Je pense que la boule faisait 6 ou 8 mètres de diamètre. Puis, nous avons vu 2 rayons de lumière cramoisie s’étendant vers la 4ème unité. L’objet se trouvait à environ 300 mètres du réacteur. L’événement a duré environ 3 minutes. Les lumières de l’objet se sont éteintes et il s’est envolé en direction du nord-ouest.
L’OVNI a fait baisser le niveau de radiation. Le niveau a été réduit presque 4 fois. Cela a probablement empêché une explosion nucléaire.
L’explosion était très importante, mais, heureusement, c’était une explosion thermique. La 4ème unité de production d’énergie a été essentiellement détruite par la vapeur surchauffée. Il n’y a pas eu d’explosion nucléaire. Le réacteur contenait environ 180 tonnes d’uranium enrichi. Si une grande explosion s’était produite, la moitié de l’Europe ne serait plus représentée sur aucune carte.
Trois ans plus tard (le 16 septembre 1989), la quatrième unité de production d’électricité a émis des radiations dans l’atmosphère. Plusieurs heures plus tard, un médecin a vu un objet dans le ciel au-dessus de la centrale de Tchernobyl. Le docteur Gospina l’a décrit comme « ressemblant à une chambre » et a dit qu’elle pouvait voir le haut et le bas de l’objet.
En octobre 1990, un journaliste du journal l’Echo de Tchernobyl, V. Navran, photographiait l’atelier d’usinage de la centrale de Tchernobyl. J’ai photographié le haut de l’atelier, y compris une partie du trou situé au-dessus. Je me souviens très bien de tout, je n’ai pas vu d’OVNI, cependant, lorsque j’ai développé le film, j’ai clairement vu un objet qui planait au-dessus du trou dans le toit. » L’objet ressemblait à celui que le docteur Gospina avait vu.
Il semble que les extraterrestres ne s’inquiètent pas du sort de l’humanité. Ils sont surtout préoccupés par l’environnement de la planète.
Préoccupation environnementale, l’hypothèse des ufologues…
En tout état de cause, que cette relation entre l’énergie nucléaire et les ovnis soit avérée ou non, elle fut perçue positivement par certains ufologues. Les dangers de l’arme atomique matérialisés par les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki et par les essais atomiques aériens, sous-marins et souterrains contribuèrent à alimenter l’inquiétude et un parallèle fut établi de manière empirique avec les vagues d’observations de manifestations aériennes insolites.
En dehors de la question atomique, il ne semble pas y avoir de lien évident entre les préoccupations soucoupique et ufologique chez les amateurs des phénomènes aérospatiaux insolites : il n’y a pas d’informations laissant à penser que les ufologues soient plus écologistes que le reste de la population. Parmi les chercheurs les plus en vue, seuls Alfred Nahon, Raymond Veillith, John Mack et, dans une moindre mesure, Aimé Michel, Fabrice Bonvin, Jean Sider et Bertrand Méheust ont laissé un certain nombre d’écrits qui soulignent leur préoccupation environnementale. Parmi eux, Alfred Nahon et John Mack semblent avoir été les plus bouleversés et peut-être les plus radicalement changés par leur étude du phénomène OVNI. Chez la plupart d’entre eux, les inquiétudes écologiques peuvent être reliées à certains grands courants d’idées qui traversent l’époque.
Ainsi des hommes comme Alfred Nahon et Raymond Veillith vont développer une pensée sociale et progressiste, manifestant régulièrement leur rejet de la guerre et de l’arme atomique. Ces opinions trouvent leur insertion dans le courant pacifiste hérité des deux guerres mondiales et de leurs cortèges d’atrocités (génocides, bombes atomiques).
La non-violence comme méthode de lutte politique, prônée par Gandhi, a aussi beaucoup influencé Alfred Nahon, en particulier lors de l’occupation de l’usine nucléaire de Marcoule en 1958. Dans la construction de ses convictions, il faut également souligner l’apport majeur du puissant mouvement pacifiste des années 1950 -le Mouvement de la Paix-, soutenu en France par le parti communiste, ainsi que la remise en cause de la guerre du Viêt Nam par une partie de la jeunesse et des intellectuels américains, tel Noam Chomsky.
De son côté, Raymond Veillith, très attaché aux valeurs de la spiritualité chrétienne, semble également avoir été heurté par la montée du matérialisme dans les années 1950, en particulier dans son aspect socio-économique : l’émergence d’une société de consommation. A une époque de remise en question sociale, dans la continuité de penseurs comme David Riesman ou Henri Lefebvre, Raymond Veillith n’eut de cesse de dénoncer -à son niveau- les conséquences d’une consommation excessive qui conduisait au non-respect des « lois de la Vie ».
Alfred Nahon, Aimé Michel et, plus tard, un John Mack fortement imprégné de philosophies orientales s’inscrivirent également dans cette perspective de remise en cause des excès du matérialisme. Alfred Nahon, le directeur du Courrier interplanétaire, était donc un progressiste qui militait pour le pacifisme, le féminisme, l’écologie… Il était également profondément antiatomiste et, à ce titre, fut particulièrement choqué par les dangers que présentaient l’utilisation civile et surtout militaire de l’énergie nucléaire. Né à Toulon en 1911, ce soucoupiste, qui se présentait comme un graphologue, psychologue et philosophe, était persuadé que les intrusions massives de soucoupes volantes au-dessus des sites nucléaires étaient le signe que les extraterrestres se montraient très inquiets du potentiel de destruction que développait l’humanité. Pour ce pionnier du soucoupisme, leurs agissements pouvaient s’interpréter comme une surveillance ou une mise en garde lancée aux humains contre l’utilisation agressive ou mal contrôlée de l’atome :
« L’Homme, depuis Allamogordo et Hiroshima, n’a pas cessé de jouer avec l’énergie atomique (bombes, explosions atmosphériques et souterraines, réacteurs et centrales), de polluer l’air, les eaux, la terre, d’hypothéquer de plusieurs manières l’avenir, ne serait-ce qu’en n’évitant pas la pauvreté à la majorité des êtres, ni, finalement, en ne conjurant pas la menace de famine mondiale […]. C’est dire à quel point nos « champignons atomiques » ont intrigué et inquiété nos « frères de l’espace », qui nous voient, en outre, depuis 1957 arpenter cet Espace ».
Alfred Nahon estimait donc que les dangers liés à l’énergie atomique et à son utilisation avaient alerté les extraterrestres qui s’étaient résolus, dès lors, à renforcer leur surveillance de la Terre et de l’humanité. Ces êtres étaient même, selon lui, prêts à intervenir pour nous sauver. L’expression « frères de l’espace » ou « grands frères de l’espace » -qu’il utilisait régulièrement dans ses lettres ou dans le Courrier Interplanétaire– en témoigne.
Dans cette publication qu’il lança en 1955, Alfred Nahon se montrait un virulent partisan de l’abandon de l’atome. Il y dénonçait activement les dangers de cette énergie qui mettait l’espèce humaine en péril et qui polluait l’atmosphère, les produits agricoles et les règnes vivants en général. Le directeur du Courrier Interplanétaire était donc un écologiste particulièrement inquiet face à la question du nucléaire et aux dangers pour le vivant qui en découlaient. A la même époque, dans les décennies 1950 et 1960, cette pensée était partagée par d’autres soucoupistes, tel Raymond Veillith, le fondateur de la revue Lumières dans la nuit qui parut pour la première fois en février 1958. Comme Nahon, ce dernier manifestait également un rejet de la guerre et du péril atomique. En outre, il défendit continuellement d’autres thèmes chers à l’écologie, tels le végétarisme, l’agriculture et l’alimentation saines.
En voici quelques exemples, à travers lesquels Raymond Veillith dénonce la famine dans le monde, l’agriculture productiviste et ses dérives, l’élevage consommateur de ressources, la déforestation inconsidérée, la pollution de l’atmosphère et des sols :« [Le] drame de l’hydre infâme de la guerre […] ; drame de la maladie qui, par une alimentation rationnelle et le respect des lois qui gouvernent notre corps, peut être refoulée […] ou réduite à peu de choses ; drame de la faim […] qui disparaîtrait rapidement par une alimentation et une culture rationnelles ; drame de la terre qui dégénère et meurt à petit feu, par des méthodes de culture spoliatrice […] ; drame des immenses dangers atomiques, qui empoisonne chaque jour plus l’atmosphère, le sol, et tout le règne vivant, qui l’était déjà fortement chimiquement ».
« Que l’on sache qu’outre les bienfaits d’un tel mode d’alimentation une des fortes raisons qui oblige à préconiser celui-ci est le grave problème de la faim dans le monde, qui serait ainsi résolu. Personne ne doit ignorer en effet que l’alimentation carnée demande une surface cultivée beaucoup plus étendue que celle végétarienne ; en effet, l’élevage des animaux nécessaire au mode d’alimentation irrationnelle qu’est le carnivorisme demande une surface de culture environ sept fois plus importante ».
« Citons tout particulièrement l’alimentation contre-nature qui est celle du “civilisé“, avec tous les produits raffinés, sophistiqués, chimiqués (colorants et conservants), déséquilibrés par l’emploi inconsidéré d’engrais chimiques ».
« Est-ce elle [la technique] qui donnera de la nourriture aux 2/3 des hommes affamés, alors qu’elle est utilisée pour dilapider les trésors de notre sol, soit en déboisant inconsidérément, soit en tirant du sol plus qu’il ne peut donner, ce qui équivaut à condamner tous nos descendants ».
Une décennie plus tard, surtout dans les années 1970, Aimé Michel, l’auteur de Mystérieux objets célestes, rédigea un certain nombre d’articles -au sein d’un corpus de centaines d’articles traitant de sujets divers dans lesquels il fit part de sa crainte de voir l’humanité mettre en péril son environnement. Comme Alfred Nahon, il estimait que des extraterrestres surveillaient l’humanité, plus particulièrement depuis son entrée dans l’âge atomique. Mais, selon lui, la pollution et les « inhumanités » en tous genres pouvaient aussi être responsables des intrusions observées.
Tout comme Raymond Veillith, Aimé Michel semble avoir été particulièrement préoccupé par l’ensemble des actions humaines néfastes pour l’environnement. C’est en tout cas ainsi que le dépeint Jean-Pierre Rospars qui a rédigé des biographies très documentées de ce soucoupiste :
« Aimé Michel attire l’attention sur la responsabilité particulière de l’Homme vis-à-vis du monde du vivant en général et de la souffrance animale en particulier. Sur ces points comme sur d’autres, il devance une évolution des esprits devenue aujourd’hui perceptible ».
En fait, dès les années 1970, Aimé Michel s’est intéressé à l’ensemble des grands problèmes écologiques qui font aujourd’hui l’actualité. Ainsi, en 1973, dans France Catholique, il alertait sur la pollution qui représentait « la destruction du milieu vivant global », donnant les exemples du « plomb répandu dans l’atmosphère par la combustion de l’essence, que nous mangeons avec les légumes », de « l’accroissement de l’opacité atmosphérique par les poussières », du « déplacement de l’équilibre thermique par l’effet de serre », du « recul de la terre végétale », de « la crise de l’eau douce », ou encore de « l’empoisonnement des mers ».
Il était conscient de l’impact de l’Homme sur le réchauffement climatique, craignant que le déversement de poussières anthropiques dans l’atmosphère ne fasse monter les températures de quelques degrés et conduisent à la fonte dramatique des glaciers, et donc à une élévation du niveau des mers.
Aimé Michel discuta donc de ces grands problèmes écologiques dans un certain nombre d’articles, comme « Le temps pourri » ou « Propos d’almanach, ou quel temps fera-t-il demain ? » qui traitent de climatologie et en particulier de l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Dans « L’eugénisme ou l’apocalypse molle », il décrit par l’exemple les dangers d’une science sans éthique. Dans « La grande diaspora : “ne craignez point“ », il évoque un certain nombre de grands déséquilibres écologiques créés par l’Homme, qui pourraient forcer l’humanité à quitter la Terre.
On pourrait continuer à citer d’autres exemples, mais il serait inutile d’énumérer tout ce qu’il a écrit en la matière, cet échantillon montrant déjà bien qu’il était parfaitement conscient des problèmes environnementaux de son époque et à venir.

Dans les décennies qui suivirent, de l’autre côté de l’Atlantique, un futur ufologue se pencha sur ces aspects par le biais de son activité professionnelle. John Mack – psychiatre et psychologue enseignant à l’université de Harvard – s’intéressa au phénomène OVNI des « enlèvements ». Les « enlevés » ou « abductés » (du latin « abductio » : « enlèvement » ou « rapt ») sont des personnes affirmant avoir été kidnappées par ce qu’elles décrivent comme étant des entités extraterrestres.
John Mack qui, au départ, considéra avec beaucoup de scepticisme ces allégations, fut véritablement bouleversé par ce qu’il découvrit au cours de ses investigations : « je ne devinais pas davantage non plus que ces recherches allaient complètement bouleverser la vision du monde qui avait été la mienne jusqu’à ce jour ». Il allait être profondément affecté par ce qu’il allait mettre à jour, découvrant la teneur très alarmiste des messages que recevaient les abductés. Ces révélations contribuèrent à faire évoluer sa conscience, lui faisant réaliser les impasses de la science et du matérialisme occidental :
« On ne craint plus la rigueur des hivers, on a réduit la souffrance et la maladie, on a appris à communiquer électroniquement […]. Mais parallèlement, on a créé des armes offensives qui peuvent désormais détruire toute vie sur la Terre. Nos technologies modernes ont épuisé les ressources de la planète. On est au bord de la catastrophe. Le déséquilibre écologique des espèces et de la nature est dramatique. Nos désirs inconsidérés sont synonymes de mort pour toutes les autres formes de vie ».

A la même période que John Mack, des auteurs spécialisés dans le domaine de l’ufologie vont développer de nouvelles idées pour trouver un autre angle explicatif au phénomène OVNI. Le Français Jean Sider et, surtout, le Suisse Fabrice Bonvin s’intéresseront alors à l’« hypothèse Gaïa » qui tire son nom de la déesse primitive grecque personnifiant la Terre. Selon cette conception, la Terre serait un super organisme, une sorte d’être vivant qui s’autorégulerait pour maintenir des conditions propices à la vie sur la planète. Ce système « physiologique » réagirait contre les agressions humaines de l’environnement. Ces écrivains ufologues suivirent en cela le penseur scientifique anglais James Lovelock qui fut l’un des principaux promoteurs de cette hypothèse.

Fabrice Bonvin et, dans une moindre mesure, Jean Sider, considérèrent que cette hypothèse pouvait expliquer le mystère des ovnis. Pour le Suisse, la Terre pourrait être un organisme vivant doté d’une forme de conscience qui enregistrerait depuis des milliers d’années les connaissances humaines et les stockerait dans une sorte de « bibliothèque universelle ». Cette intelligence puiserait dans ce réservoir les renseignements nécessaires pour faire coïncider ses manifestations avec les représentations individuelles et collectives propres à leur époque. Le cerveau humain pourrait être connecté à cette entité qui le manipulerait.
Au final, pour Fabrice Bonvin, les manifestations OVNI « peuvent être considérées comme l’expression d’un mécanisme de défense que Gaïa activerait au moment où son système de soutien à la vie et sa vitalité seraient attaqués. Il s’agit d’un moyen de communication sophistiqué et universel visant à susciter un changement l’espèce humaine » pour préserver la vie sur Terre.
Mais tous les ufologues ne partagent pas cette vision relativement optimiste de la crise environnementale. Bertrand Méheust, professeur de philosophie, sociologue et essayiste, estime quant à lui, dans La politique de l’oxymore, que tout est fait pour dissimuler l’ampleur du défi environnemental qui va toucher la Terre et l’humanité.
BombeS nucléaireS et premiERES APPARITIONS D’ovnis…
La technologie atomique a été mise au point aux États-Unis en pleine Seconde Guerre mondiale. En 1942, l’ingénieur et conseiller scientifique du président Roosevelt, Vannevar Bush (qui jouera aussi un rôle prépondérant dans l’étude des ovnis) annonce au président la faisabilité de la bombe atomique. Un vaste programme ultra-secret est lancé : le projet Manhattan.
Dès juillet 1945, la première bombe expérimentale explose dans le désert du Nouveau-Mexique. En août, deux autres sont lancées, pulvérisant Hiroshima et Nagasaki, au Japon. Cet événement marquera la fin de la guerre. Mais aussi les prémices de la guerre froide, durant laquelle un arsenal massif est développé. Jean-Jacques Velasco est une figure incontournable du sujet ovni en France. Il a dirigé le Gepan (Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés, créé en 1977) organisme officiel, de 1981 à 2004. Il souligne que « la puissance totale dégagée [par les explosions nucléaires, NDLR] a été de 440 mégatonnes (la puissance des deux bombes sur Hiroshima et Nagasaki fut de 15 et 21 kilotonnes) […]. Au plus fort des essais dans l’atmosphère, dans les années 1961 à 1963, on enregistra jusqu’à une explosion tous les trois jours ! »
C’est aux États-Unis, aujourd’hui 2ème détenteur d’armes nucléaires après la Russie et seul État à avoir utilisé l’arme nucléaire en temps de guerre – que se serait concentré le plus grand nombre de « visites ». En effet, entre juin et juillet 1947, soit 2 ans après l’explosion de la première bombe, une vague d’ovnis s’abat sur l’ouest du pays.
Nagib Kary, responsable du média Ovnis-Direct, collecte et étudie les faits relatifs aux ovnis et à la phénoménologie, et s’intéresse particulièrement au rapport avec le nucléaire. D’après lui, « entre 1947 et 1952, on dénombre 37 observations d’ovnis au-dessus des périmètres du complexe d’Oak Ridge et de la base de Clarksville, hauts lieux de la recherche nucléaire. Le centre d’essai de fusées de White Sands et les complexes de Kirtland et Sandia, au Nouveau-Mexique, sont à cette époque le théâtre de remarquables observations d’ovnis, si bien que les hauts responsables militaires américains commencent à tirer la sonnette d’alarme ».
Plusieurs groupes d’étude secrets sont constitués afin de mettre en lumière le phénomène
Le 23 septembre 1947, le général Nathan Farragut Twining indique, à propos des diverses occurrences, que « le phénomène signalé est quelque chose de réel et non visionnaire ou fictif. Il y a des objets se rapprochant de la forme d’un disque, dont certains apparaissent plats en dessous et en forme de dôme au-dessus. Ces objets sont aussi grands que des appareils construits par l’homme, ont une surface métallique ou réfléchissant la lumière, montrent des rapidités d’ascension et de manoeuvrabilité extrêmes sans son associé et entreprennent des actions qui doivent être considérées comme d’échappement lorsqu’ils sont contactés par des appareils ou un radar ». Des capacités technologiques dont ni les Soviétiques ni les Américains ne disposaient à cette époque.
Puis en décembre 1948, d’étranges « météores » survolent les bases d’Holloman AFB (Air Force Base) et de Kirtland AFB, qui abritent des laboratoires voués à la recherche nucléaire. D’après de nombreux experts dont Nagib Kary, on commence alors à suspecter une corrélation entre nucléaire et ovnis : « Un groupe de réflexion travaillant dans l’ombre, composé de scientifiques de haut niveau, dirigé par le Dr Vannevar Bush, publie un rapport top-secret en décembre 1948, intitulé “Analysis of Flying Objects Incidents in the US”, dans lequel il fera l’hypothèse que les apparitions d’ovnis sont provoquées par les essais nucléaires. »
Le sujet ovni a suscité l’intérêt du gouvernement américain dès les premières observations, bien qu’il ait parfois affirmé le contraire. Dès 1947, l’USAF met en place une commission chargée d’étudier le phénomène. Ainsi naît le projet Sign, remplacé par Grudge puis face à la recrudescence des observations, naît le projet Blue Book, dirigé par Edward Ruppelt. Ce dernier, parallèlement à l’étude des cas rapportés, contacte secrètement un organisme de recherche. Jean-Jacques Velasco explique que le rapport qui en découle, de l’institut Battelle, « recense sur un plan statistique les différents cas d’observations aux États-Unis. Il est extraordinaire et confirme l’existence d’une catégorie de phénomènes non identifiés. Un travail exceptionnel de localisation spatiotemporelle a été effectué, qui met en avant le fait que la plupart des cas de catégorie D, se positionnaient au-dessus des centres stratégiques et nucléaires américains ». Près de 20 % des phénomènes aériens inconnus observés depuis le territoire américain le seraient près de sites stratégiques.
Pourtant, lorsque Blue Book est dissout en 1969, on peut lire dans sa conclusion : « Aucune preuve n’a été soumise à l’Air Force, ni découverte par elle, que des observations entrant dans la catégorie “non identifiés” démontrent des capacités technologiques ou des principes qui dépasseraient nos connaissances scientifiques actuelles. » Face à la désinformation ambiante, il faut attendre le processus de déclassification du FOIA (Freedom of Information Act), amendé en 1974, pour que les langues se délient. Cette loi exige que le gouvernement américain ouvre une partie de ses dossiers à ceux qui auraient vu passer des informations à propos d’incidents ainsi que d’activités classées. Plus de 1 500 documents de l’USAF, du FBI et de la CIA sont rendus publics.
Si peu de doutes subsistent quant aux survols répétés de centrales nucléaires, quelle intention peut-on y lire ? Puisqu’aucun incident découlant de ces incursions n’a été déclaré à ce jour, malgré la supériorité technologique des engins, il n’y aurait donc pas de volonté de nuire. Et si, au contraire, ils souhaitaient nous prévenir, ou nous protéger des dangers du nucléaire ? C’est la théorie de Robert Hastings : «Une possibilité serait que les ovnis, s’ils sont pilotés par des aliens, sont utilisés pour interférer, ici et là, avec les armes nucléaires américaines, peut-être pour transmettre le message que les humains “jouent avec le feu” et que, par la simple présence du nucléaire, nous mettons en péril l’avenir de l’humanité. Une guerre nucléaire à grande échelle serait catastrophique pour la civilisation et l’intégrité de la planète, à cause des radiations.»
Les intelligences à l’oeuvre auraient-elles une conscience écologique ? Pour Nicolas Dumont, psychologue clinicien et psychothérapeute transpersonnel qui est intervenu auprès d’une centaine de personnes victimes d’abduction [des rencontres avec des entités non humaines en états modifiés de conscience], cela ne fait aucun doute : « L’année du survol des centrales nucléaires par les fameux “drones”, une abductée avait reçu deux mois avant le message par ses “visiteurs” qu’une action serait faite autour des centrales pour éveiller l’attention civile au fait d’arrêter le nucléaire maintenant. S’en est suivi le survol de toutes les centrales par des “drones”, action qui n’a jamais à ma connaissance été revendiquée… Par contre, on a de nombreux témoignages affirmant que ces survols étaient le fait d’ovnis. » Il confirme d’autre part un message souvent relayé par ses patients : «Dans le discours des abductés, la question du nucléaire est souvent prise dans les messages d’avertissement écologiques. Ce n’est pas seulement le nucléaire qui est pointé, mais la destruction de toute vie sur notre planète, par tous les moyens que nous avons créés pour cela.»
Certains témoignages évoquent même l’idée que les essais nucléaires, sur la Terre, perturberaient l’ensemble de l’Univers. On pourrait y lire une invitation à voir « plus loin », à sortir de l’illusion de notre omniscience, comme le suggère Nagib Kary :
«Les corrélations entre les ovnis, l’atome, l’écologie et la conscience, qui est primordiale dans l’étude de ce phénomène, sont à mon sens aujourd’hui quasiment évidentes. L’attitude de l’être humain suite à la découverte de l’atome est identique à celle d’un enfant qui vient de déballer son cadeau de Noël. Et c’est selon moi à ce moment que nous avons été mis sous surveillance très accrue, car nous risquons non seulement de causer des dégâts irréversibles sur notre belle planète, mais également dans les galaxies, voire même sur les dimensions qui nous entourent.»
source : https://inexplore.inrees.com/articles/ovnis-alerte-centrale-nucleaire
Ovni et atome : extraordinaire corrélations
L’entrée de l’humanité dans l’ère nucléaire semble avoir amplifié les observations d’ovnis.
Le 16 juillet 1945 a eu lieu, sur le site d’Alamagordo (dans le désert du Nouveau-Mexique), la 1ère explosion nucléaire sur Terre. Il s’agit de l’évènement le plus destructeur pour l’environnement que l’homme ait engendré jusque là. Cette explosion fut suivie les 6 et 9 août par les largages de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Dans le même temps, des complexes militaires, industriels et nucléaires américaines étaient « surveillés » par des ovnis. En effet, le Centre de recherche nucléaire et d’essai de fusées de White Sands, les complexes de Kirtland, Holloman et les laboratoires de Sandia (Nouveau-Mexique) ont été survolés par d’étranges « météores », selon des témoins.
Entre 1947 et 1952, on compta environ 37 observations d’ovnis sur Oak Ridge et Clarksville, connus pour être des hauts lieux de la recherche nucléaire. Ce qui alerta les hauts gradés militaires américains.
On compta 200 essais nucléaires menés par les É-U entre 1945 et 1962 dans le Nevada et les îles Pacifique. Onze essais nucléaires atmosphériques ont eu lieu entre avril et juin 1952 sur le site d’essais du Nevada que certains associent avec la vague d’ovnis qui a été observée sur la côte ouest des É-U au même moment.
Des dizaines de mégatonnes ont été utilisées en novembre 1952, en 1953 et entre mars et mai 1954 dans le Pacifique et l’Arctique. Il s’agissait de bombes primitives « sales », à enveloppe d’uranium radioactivité par les neutrons; soit au total l’équivalent de milliers de bombes de type Hiroshima-Nagasaki.
Selon le rapport du projet « Blue Book », dès 1952, une carte a été établie afin de déterminer exactement les endroits où les ovnis se manifestaient le plus. Et les résultats de l’exercice appuyèrent l’hypothèse selon laquelle ils seraient souvent aperçus près d’usines ou de bases militaires utilisant l’énergie nucléaire.
Le phénomène ovni ne semblait pas limiter son intérêt aux sites nucléaires étant donné que des gisements d’uranium et de charbon faisaient aussi l’objet de survol par des ovnis.
L’attitude de l’être humain, suite à la découverte de l’atome est identique à celle d’un enfant qui vient de déballer son cadeau de Noël. Et il se pourrait donc que nous ayons été mis sous une surveillance rapprochée à partir de ce moment-là. Puisque nous risquions non seulement de causer des dommages irréversibles sur notre planète, mais également dans l’écosystème planétaire.
On note tout de même que la diminution du stock d’ogives nucléaires en Europe, des arsenaux nucléaires dans le monde depuis 1990 et des essais d’armes atomiques coïncide avec la diminution des vagues d’ovnis telles que nous les avons connues jusque-là.
Nagib Kary
Les OVNIs et le nucléaire
A Sultanabad, en Iran, en Novembre 2004, l’armée de l’air iranienne fait décoller un avion de combat F-14 en réponse à un avion inconnu s’approchant rapidement de la centrale nucléaire IB-40. À leur approche, les pilotes signalent avoir vu un objet lumineux unique en son genre : il est sphérique et émet une postcombustion verte. Lorsqu’ils tentent de verrouiller leurs missiles, leur radar est perturbé par de grandes quantités de radiations magnétiques émises par l’engin.
Ce que c’était, personne ne le sait. C’était définitivement un OVNI et il est sorti de la zone à grande vitesse. Ce qui est particulièrement fascinant, intrigant et quelque peu dérangeant, c’est pourquoi l’OVNI s’intéressait tant à une centrale nucléaire.
Des ovnis ont également été rapportés sur des bases de missiles nucléaires en Angleterre et en Amérique. En mars 1967, la base aérienne de Malmstrom, dans le Montana, a été le théâtre d’une des rencontres les plus spectaculaire, les plus étonnantes et les plus troublantes de tous les temps avec les OVNIs. Le personnel de sécurité a décrit avoir vu des lumières vives, des OVNIs, des soucoupes volantes. Puis l’un des missiles est soudainement mis hors ligne. Et puis un autre et un autre. Jusqu’à ce que tout le silo de missiles soit mystérieusement désactivé. Ceci est très inquiétant, car cela laisse supposer que dans le cas où les ovnis deviendraient un jour hostiles, tout notre arsenal atomique pourrait devenir complètement inutilisable.

Pourquoi surveilleraient-ils les installations nucléaire ?
Se pourrait-il que des extraterrestres surveillent des installations nucléaires ici sur Terre ? Mais si oui, pourquoi ? Il y a deux raisons pour lesquelles les ovnis pourraient s’intéresser aux installations atomiques. Ils pourraient craindre que nous nous détruisions nous-mêmes. Ils ont tout intérêt à garder la race humaine en vie. Ou peut-être que ce sont des raisons personnelles et que c’est la planète qu’ils veulent. L’autre possibilité est qu’ils craignent que nous développions des armes atomiques beaucoup plus avancées et qu’un jour, nous serions leur rival. Les armes nucléaires pourraient représenter la seule technologie avec laquelle l’être humain serait capable de les menacer.
voir article : https://aliensontdejala.wordpress.com/2020/06/28/les-ovnis-et-le-nucleaire-daniel-harran/
Les OVNIS de Tchernobyl
Entre les OVNIs et le nucléaire, c’est une longue histoire : des objets volants non identifiés auraient été observés au cours des dernières décennies près d’installations nucléaires civiles et militaires. Tchernobyl n’échappe pas à la règle et des histoires aussi curieuse que douteuses circulent depuis des années.
Lors de la catastrophe du 26 avril 1986, un OVNI serait intervenu pour empêcher une tragédie plus grande encore. Un prétendu témoin Mikaïl Varitsky raconte : « Nous avons vu une boule de feu d’environ huit mètres de diamètre qui évoluait lentement dans le ciel. Lorsqu’elle est parvenue à quelques mètres du quatrième réacteur, elle a émis deux rayons de lumière rouge dans sa direction. Cela a duré environ trois minutes. Puis, les lumières de l’objet se sont éteintes et il s’est éloigné en direction Nord-Ouest. » Cette intervention miraculeuse aurait permis d’abaisser la température du réacteur et empêché une explosion
Il est bien difficile de trouver la source exacte de cette histoire extraordinaire : la Pravda, le grand quotidien russe, en fait état dans une article daté septembre 2002 , mais là encore le journal ne fournit pas d’informations complémentaires. Dans cet article, la Pravda évoque aussi deux incidents ultérieurs.
Un objet « qui ressemblait à de l’ambre » planant au dessus du réacteur 4
Trois ans après la catastrophe, le 16 septembre 1989, une femme médecin, le Dr. Gospina aurait aperçu un objet « qui ressemblait à de l’ambre » planant au dessus du réacteur 4. Là encore, le mystérieux objet serait arrivé à un moment critique, alors qu’une fuite de radiations avait été repérée.
Enfin, le 12 octobre 1991, Vladimir Savran, un reporter du journal local l’Echo de Tchernobyl aurait photographié un OVNI lors d’un reportage consacré à la centrale. Il n’aurait découvert l’objet flottant au dessus du réacteur détruit qu’après avoir développé ses clichés. Selon la Pravda, Vladimir Savran assure que l’objet visible sur ses photos correspond en tous points à la description de l’OVNI établie par le Dr. Gospina.
Bien entendu ces récits sont à prendre avec la plus grande prudence. D’autant que l’effondrement de l’URSS a donné lieu à la création d’un véritable marché des récits d’OVNIS au début des années 90. Des ufologues occidentaux convaincus que l’ouverture à l’Est allait délier les langues se sont rendus sur place pour recueillir des témoignages, voire des documents. Certains chercheurs étant prêts à accepter de payer les témoins, des petits malins ont vite compris l’intérêt d’inventer des histoires rocambolesques contre une poignée de roubles. Il n’est pas impossible que les OVNIs de Tchernobyl proviennent de cette période de grande confusion…
source : https://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Les-OVNIs-de-Tchernobyl-956296
Est-il possible que la technologie de l’homme moderne ait évolué au point que les humains soient considérés comme une menace par des factions extraterrestres surveillant la planète ? Certains théoriciens, comme Jim Marrs, sont convaincus que tel est le cas et suggèrent qu’il est prouvé que les extraterrestres ont utilisé des armes nucléaires similaires ici sur Terre il y a des milliers d’années.
Islande, avril 2010. L’un des plus grands volcans du pays entre en érruption pour la première fois depuis près de 2 siècles. À la suite de l’explosion, Sky News a capturé une image d’un objet volant inhabituel en forme de V parmi le panache de fumée et de cendres. Une énorme quantité de matériel vidéo a été prise de cette éruption volcanique. Et certaines d’entre elles montrent clairement un objet anormal planant a proximité du volcan. Cet objet est clairement sous contrôle intelligent, et d’après ce que nous voyons sur la vidéo, il est également évident que ce ne sont pas des oiseaux, comme certains sceptiques ont essayé de le faire valoir.
Selon les scientifiques, les éruptions volcaniques sont des phénomènes naturels qui se produisent lorsque les roches profondes de la Terre deviennent si chaudes qu’elles fondent et forment du magma. Fondamentalement, vous accumulez beaucoup de pression dans le magma à l’endroit où se trouve le volcan, et il a un point où il peut se libérer, puis ce magma, les gaz chauds et la lave chaude s’échappent en tous sens. Certains chercheurs estiment néanmoins qu’il existe une forte corrélation entre les événements catastrophiques et l’apparition d’ovnis. Le fait que nous ayons des ovnis avant et parfois pendant ces événements, qu’il s’agisse d’un tsunami ou de tremblements de terre, montre clairement que quelque chose est présent.
La question est maintenant la suivante : surveillent-ils simplement la situation ou sont-ils réellement impliqués d’une manière ou d’une autre ? En sont-ils la cause ?
Y a-t-il un moyen de déclencher un volcan ? Par exemple, disons que c’est un peu à la limite de toute façon. Y a-t-il quelque chose que vous pouvez faire sur le plan technologique pour déclencher ou aggraver la situation ? Nous ne savons pas. Nous ne voyons que cette présomption apparente d’un tel événement. L’OVNI se présente, l’événement se produit.
Des engins spatiaux extraterrestres ont été repérés sur les lieux de catastrophes dites naturelles ou à proximité de ceux-ci depuis les temps anciens. Mais pourquoi ? Est-il possible que les extraterrestres soient simplement curieux des événements géologiques sur Terre ? Ou pourrait-il y avoir un autre motif, peut-être plus sinistre, pour leur intérêt ?
Un avis sur “L’ufologie et la question écologique – Ovnis, témoins et ufologues, quelles interactions?”