Pascagoula – Calvin Parker

L’incident de Pascagoula, Etat du Mississippi, Octobre 1973. L’incident de Pascagoula a eu un gros retentissement au cours des années soixante-dix et dans les décennies suivantes. Le livre de Calvin Parker, paru en 2018, remet en lumière ce dossier classique. Et alors que paraît l’édition française, un chercheur de premier plan se penche à nouveau sur le cas : Kathleen Marden, auteur et consultante pour le MUFON, spécialiste du cas Betty et Barney Hill, a effectué une séance de régression hypnotique sur Calvin Parker.

Cette séance a eu lieu le 14 Septembre 2019, à l’issue de l’International UFO Congress (Phoenix, Arizona) dans lequel Parker était orateur. Si le livre lui-même ne l’avait pas déjà démontré, il est clair qu’il existe une actualité du dossier Pascagoula. Deux productions audiovisuelles sont en cours autour de l’incident : un documentaire et une œuvre de fiction inspirée du témoignage de Calvin Parker. Le 13 octobre 1973, J. Allen Hynek, directeur du Center for UFO Studies, prenait un vol à Chicago à destination d’une cité portuaire de l’Etat du Mississippi, accompagné de James Harder, enquêteur de l’A.P.R.O. Le jour même, ils rencontraient à Pascagoula Charles Hickson et Calvin Parker, deux ouvriers des chantiers navals qui prétendaient avoir vécu, deux jours auparavant, le 11 octobre 1973, une rencontre du troisième type lors d’une soirée de pêche à la ligne. Les deux enquêteurs purent entendre également le Shérif et les adjoints du Bureau de Police du Comté Jackson, qui avaient longuement interrogé les deux hommes la nuit même de l’incident.

Harder et Hynek avaient convaincu les deux hommes de se soumettre à une séance de régression hypnotique, mais dans les deux cas ils furent contraints de mettre fin à la séance après quelques minutes, l’expérience s’avérant trop violente, en particulier pour le jeune Parker, alors âgé de 19 ans. Dans leurs récits entrecoupés de sanglots, les deux hommes décrivirent avoir été enlevés à bord d’un vaisseau par trois créatures d’apparence robotique, avant d’être abandonnés par leurs ravisseurs sur le lieu de pêche où ils avaient commencé une soirée paisible.La visite de Hynek et Harder fut le début d’une enquête sur un incident qui s’imposa bientôt comme un classique des cas d’abduction ou enlèvement extraterrestre.Charles Hickson publia son témoignage en 1983 dans un livre coécrit avec l’ufologue William Mendez. Son livre fut réédité en 2017. En octobre 2018, soit quarante-cinq ans après les faits, parut le livre de Calvin Parker, aujourd’hui âgé de 64 ans.

Ce témoignage contient deux transcriptions intégrales de séances de régression hypnotique, l’une sur Charles Hickson, l’autre sur Parker, vingt ans après l’incident. Le livre doit être reçu comme une contribution à la réflexion sur les abductions, un des sujets les plus controversés dans la communauté ufologique.

Chapitres :

1/ Rencontres avec Charles Hickson

2/ La rencontre rapprochée Rivière Pascagoula, le 11 octobre 1973

3/ Le récit de Charles Hickson

4/ Le livre de Ralph Blum

5/ La bande secrète 

6/ La presse, le Dr Harder et le Dr Hynek

7/ Hypnose

8/ Interrogatoire à Keesler Air Force Base

9/ Le contre-coup

10/ Dépression nerveuse

11/ D’autres témoins ?

12/ D’autres rencontres rapprochées en 1993 et Budd Hopkins

13/ Le contre-coup : 2ème partie

14/ Où étais-je ?

15/ Mon histoire

Postface de Jean Librero :

A la date de publication, un deuxième volume de l’histoire de Calvin Parker vient d’être publié simultanément en anglais et en espagnol. Cela a été rendu nécessaire par le volume d’informations nouvelles qui ont été recueillies à l’occasion de la première publication, parue au Royaume-Uni en 2018. De nouveaux témoins crédibles, de même que plusieurs séances de régression hypnotique totalement inconnues du public et jamais publiées jusqu’alors, donnent matière à un nouvel examen du dossier.

Le dernier en date de ces événements est la séance d’hypnose réalisée sur Calvin Parker par Kathleen Marden, une des expertes mondiales sur le cas d’abduction des époux Barney et Betty Hill (19 septembre 1961, New Hampshire). La  transcription de cette séance, qui a eu lieu le 14 septembre 2019, retrace en particulier les rencontres successives de Calvin, depuis l’enfance, avec la femelle qui apparaît au chapitre douze de ce livre. Elle est intégrée au 2ème volume.

Kathleen Marden & Calvin Parker

Le regard est noyé tel la vue d’une barque sur une rivière embrumée, la voix tremblante évoque le roulement de galets dans le lit d’un cours d’eau. L’oreille est déconcertée par l’accent du Mississippi, et il faut plusieurs secondes pour que les syllabes percent les sens sidérés. En ce mois de mars 2019, on présume que la température est clémente sur la côte du Golfe du Mississippi, mais l’homme porte sur sa chemise de coton une veste en toile à fermeture éclair, et sa tête est couverte d’une casquette vermillon à la gaucherie saisissante. Calvin Parker est ainsi fait, tout d’un bloc, d’une désarmante ingénuité. Timide face à la webcam domestique, voici le jeune homme de 19 ans qui était secoué de sanglots dans les locaux du Bureau du Shérif, cette nuit du 11 Octobre 1973.

Aujourd’hui, derrière des yeux bleu argent, c’est un homme usé par une longue vie de travailleur et un accident cérébral récent qui se présente pour une interview sur un média français, après s’être tenu à l’écart de la presse pendant plus de quarante ans. Le moment évoqué est une interview en début d’année 2019 sur la webradio Ufo Conscience, à l’initiative d’Olivier de Sedona.

Ce trait distinctif du témoin, intrinsèquement incapable du moindre artifice, de toute pose médiatique, traduit avec relief les circonstances spécifiques de l’incident : deux fondus de pêche, Calvin Parker et Charles Hickson, ouvriers sur un chantier naval, se trouvent embarqués à bord d’un engin extraterrestre, un soir d’octobre, dans une petite ville de l’Etat du Mississippi. Les deux hommes n’aspiraient alors qu’à savourer quelques heures de détente au bord de l’eau, après une journée éprouvante sous un soleil brûlant.

Une rhétorique « pêche à la ligne » est récurrente tout au long de ce récit d’abduction, dans les interviews de presse (avec Hickson, puisque le jeune Parker s’y était refusé) comme dans les interrogatoires de police de cette nuit-là. Dans un témoignage de nature ufologique, surgissent de façon inopinée, comme jaillies à la surface de l’eau, la limande, la truite tachetée de rivière, et un poisson non identifié, le hardhead, prisé dans cette région. Les deux hommes ne montrent, face aux policiers du comté, aucune fausse pudeur à relater le déroulement de ce début de soirée, avant le moment fatidique. Calvin rapporte qu’à la seconde où les deux hommes, debout sur le ponton, aperçoivent l’objet sous la forme d’une lueur bleutée en suspension au-dessus du sol, Charles Hickson, transi d’effroi, laisse glisser sa canne à pêche dans la profondeur du lit de la rivière. Calvin a ce mot : « C’est comme s’il avait lâché son bébé ».

La rhétorique est à l’œuvre : Un vrai pêcheur ne lâche « jamais » sa canne à pêche… On pourrait à loisir dérouler le fil en surfant (autre métaphore savoureuse) sur un épisode fondateur. On se souvient que l’expression « flying saucer » a été popularisée lorsque Kenneth Arnold choisit cette expression pour décrire le mouvement apparent de l’escadrille d’objets volants « en formation » qu’il observa au-dessus du Mont Rainier, dans l’Etat de Washington, le 24 juin 1947. Arnold indiqua que les objets volants semblaient rebondir sur l’air, à la manière de « soucoupes » que l’on ferait ricocher à la surface de l’eau. A l’origine de l’ufologie moderne se trouve donc, si l’on peut dire, une imagerie rattachée à des loisirs en bord de rivière. Concédons toutefois que Hickson et Parker se seraient volontiers passés de ce clin d’œil improbable.

Par-delà cette couleur locale et les sourires imprévus de l’Histoire, l’intérêt central du dossier tient à ce qu’il est solidement documenté, indépendamment des contenus spécifiques du livre de Parker. Pour commencer, le cas Pascagoula est, par son retentissement, emblématique d’un événement majeur, la vague d’ovni de 1973, qui frappa les Etats-Unis et d’autres régions dans le monde. Dans ce pays, la vague d’observations s’étendit sur près de 25 Etats, principalement dans le sud (Golfe du Mexique) et la côte Est, et a été d’une telle ampleur qu’elle motiva une étude de 60 pages du Center for Ufo Studies, publiée en 1976, sous la direction de David Webb (« 1973- The Year of the Humanoid »). Rappelons encore que le fondateur du CUFOS, J. Allen Hynek, prit un vol depuis Chicago pour le Mississippi le lendemain de l’incident.

Il est probable que, 50 ans après, la communauté n’a toujours pas pris la mesure de ce contexte. Quel fut la véritable échelle de la vague de 1973 ? Etait-ce effectivement une action concertée de visiteurs étrangers ? Quelle place a effectivement tenu le phénomène d’abduction, lui-même mal connu jusqu’à ce jour, en dépit des travaux de chercheurs assidus, dans les événements de mai à décembre 1973 ?

On connaît l’importance des séquences de temps manquant, qui renvoient à une mémoire « effacée », dont les contenus peuvent être restitués par un travail prudent et patient à-travers des séances successives de régression hypnotique, programmées sur de longues périodes. A la lumière du rapport du CUFOS, il n’est donc pas interdit de faire l’hypothèse que de multiples épisodes d’enlèvement eurent lieu aux Etats-Unis dans la période considérée qui, s’ils furent recensés, n’ont jamais été explorés en bonne et due forme.

Dans notre pays, très peu d’ouvrages rendent compte de façon détaillée des travaux des principaux chercheurs depuis les années 70. L’ouvrage de référence incontestable, régulièrement cité mais très peu commenté, probablement du fait de son volume et de sa densité remarquable, est l’étude de Marie-Thérèse de Brosses, ”Enquête sur les enlèvements extraterrestres” (Plon, 1995). Il est impossible de résumer en quelques mots cette étude monumentale, mais on se bornera ici à souligner que l’auteur y fait largement écho aux travaux des pionniers Budd Hopkins, David Jacobs et John Mack, et quelques autres moins connus du grand public, qui eurent recours à l’hypnose régressive (dès le milieu des années soixante-dix pour ce qui est de Hopkins) en vue d’éclairer les témoignages d’abduction ou plus directement des constatations de temps manquant.

Ce livre mérite largement une réédition, compte tenu de la méconnaissance générale du phénomène. Soulignons qu’à la même période (milieu des années 90), furent publiées en France deux traductions majeures, largement ignorées aujourd’hui : ”Enlèvements Extraterrestres : Les témoins parlent” (Editions du Rocher, 1995), traduction de ”Missing Time”, livre inaugural de Budd Hopkins, et la traduction de ”Secret Life”, premier livre de David Jacobs, sous la direction de Jimmy Guieu : ”Les Kidnappeurs d’un autre monde” (Presses de la Cité, 1995).

Le cas Pascagoula, évoqué dans l’un des premiers chapitres du livre de Marie-Thérèse de Brosses, est exemplaire de l’importance des séances de régression hypnotique pour l’élucidation du phénomène, et Thibaut Canuti le reconnaît sans détour dans sa préface, en dépit de réserves de principe. Allen Hynek, James Harder, Leo Sprinkle, Budd Hopkins… Pas moins de 4 noms de référence des recherches sur les abductions se sont succédé dans l’exploration de ce cas. Par son livre, Marie-Thérèse de Brosses fournit un cadre propice pour mesurer des contributions de ces chercheurs. Qu’elle soit remerciée ici.

Dans un chapitre de son livre ”The Eighth Tower”, le fameux auteur et chercheur John Keel décrit ses recherches minutieuses, auprès des témoins et des organes de presse locale, sur les vagues d’observations d’ovnis des années 1966 et 1967. Selon les conclusions de son enquête, ce n’est qu’une faible proportion des cas qui furent rapportés dans la presse locale, et pratiquement jamais à l’échelle nationale aux Etats-Unis. A chacun d’en tirer une interprétation. De plus, selon les témoins, le compte-rendu publié était considérablement tronqué par rapport à la globalité de l’expérience. Le phénomène des rencontres rapprochées et des abductions est donc probablement d’une ampleur très supérieure au tableau « vendu » au public.

Après la séance d’hypnose de mars 1993, Hopkins avait indiqué à Parker que les souvenirs feraient jour insensiblement, et qu’il pourrait le contacter ultérieurement. Parker perdit les coordonnées de Hopkins dans les dégâts causés par l’ouragan Katrina. Combien d’autres abductés n’eurent jamais eu l’occasion et le privilège d’approcher le chercheur le plus expérimenté sur le sujet, ni aucun autre ? L’expérience de Parker rapportée au chapitre 12 confirme un autre élément caractéristique de l’abduction, selon les observations de Hopkins ou Jacobs. Ce dernier assure dans ses ouvrages que de façon générale les personnes abductées subissent le phénomène dès leurs premières années, et que le phénomène s’étire sur des décennies, et qu’il est même intergénérationnel.

L’incident de Cat Island se déroule près de 20 ans après celui de 1973, et la régression hypnotique conduite par Hopkins en mars 1993 ne se contente pas de restituer la rencontre avec la « femme » à bord de l’ovni en 1993. La séance a mis en évidence les corrélations entre les deux incidents distants de 20 ans. Plus encore, cette transcription rendue publique en 2018 jette un éclairage sur ces « épisodes fondateurs » qui prirent place dans les années de la petite enfance (autour de l’âge de 5 ou 6 ans), et qui sont mis en évidence de façon récurrente dans les explorations de cas par Budd Hopkins, David Jacobs ou John Mack. La transcription de la séance de 1993 à Tampa, Floride, met en évidence les rencontres précoces de Calvin et de son jeune frère avec des visiteurs d’un autre type, et probablement avec la femelle impliquée dans les deux incidents de 1973 et 1993. Comme on l’a signalé, l’experte Kathleen Marden a très récemment approfondi jusque dans l’enfance du sujet l’exploration de ces expériences traumatiques.

Ce cas ne compte pas moins de 6 séances conduites par divers praticiens. Philip Mantle confiait récemment que l’on est toujours sur la piste des archives complètes d’Allen Hynek sur le dossier Pascagoula. Nul ne sait en effet ce qu’il est advenu de ces précieux enregistrements des brèves séances conduites par Hynek et Harder le samedi 13 octobre 1973, dans les locaux de la direction des chantiers Walker, déjà assaillis de reporters. On ne peut surestimer la valeur de ces enregistrements réalisés près de 24 heures après les faits. Espérons que ces archives seront un jour localisées.

En 1976, William Mendez, coauteur du livre de Charles Hickson paru en 1983, organisa plusieurs séances de régression avec un hypnothérapeute du nom de Kraus. La transcription, qui se trouve au chapitre 7 de ce livre, est reprise du livre de Hickson et Mendez. Alors que Parker était occupé à la rédaction de son manuscrit, on apprit grâce à Peter Robbins, ufologue qui fut longtemps proche de Hopkins, que ce dernier avait effectué une séance d’hypnose avec Parker en 1993. Ce dernier n’en avait aucun souvenir. Le contenu de cette séance, dont Parker n’avait aucun souvenir, porte sur les deux incidents distants de 20 ans. En février 2019, on apprit que Charles Hickson avait voyagé à New York à plusieurs reprises entre 1985 et 1989, pour des séances d’hypnose avec Hopkins.

Les cassettes d’enregistrement de séances en 1985 et en 1989 avec Charles Hickson ainsi que celle de 1993 (avec Parker), ont été transmises à Mantle par David Jacobs, dépositaire des archives de Budd Hopkins (décédé en 2011). A la date où nous écrivons (début juin 2019), Philip Mantle est en train d’effectuer les transcriptions des séances de 1985 et 1989, qui seront intégrées à une édition mise à jour. S’ajoute à cela une séance d’hypnose avec Charles Hickson effectuée en 1978 par Leo Sprinkle, un autre pionnier des recherches sur les abductions, et James Harder, qui avait accompagné Hynek à Pascagoula le 12 octobre 1973. Redécouvert il y a peu, cet enregistrement a été transcrit par Philip Mantle. Il figurera également au volume deux de l’histoire de Calvin Parker. Les chercheurs disposeront donc prochainement d’un corps volumineux de documents dont plusieurs n’ont jamais été explorés. Il serait fécond qu’un chercheur minutieux se consacre à une étude de ces sources multiples.

Un dernier trait distinctif du dossier est l’apparition régulière de témoins crédibles. En 1981, l’enquêteur grec Stefanos Panagiotakis, en une semaine d’escale à Pascagoula, parvint à identifier deux nouveaux témoins, outre une interview avec Emanuel Sigalas, le pasteur d’ascendance grecque qui accompagnait le témoin Ray Broadus pour une réunion de soutien à un groupe d’alcooliques, cette nuit du 11 octobre 1973.

Mike Cataldo rendit son témoignage public en octobre 2001. Retraité de l’US Navy, il avait servi comme sous-officier sur un bâtiment de guerre stationné à Pascagoula en 1973. Il entra en contact en 2001 avec Natalie Chambers, reporter de l’agence Associated Press, qui avait écrit une dépêche à l’époque de l’incident. L’interview de Cataldo par Chambers parut dans le quotidien Northern Mississippi du 21 octobre 2001, et passa largement inaperçue. Paul Harvey, présentateur radio d’audience nationale (The Paul Harvey Show) perçut la valeur de ce témoignage, et consacra à l’article de Chambers une partie de son émission matinale du samedi 27 octobre 2001.

Un nouveau témoin se manifesta à Philip Mantle en 2017 après que ce dernier eut participé à une émission sur Open Minds Radio. Le dénommé Evan avait 12 ans en 1973, il vivait avec ses parents sur une ferme dans le comté Jones, limitrophe avec le comté Jackson. Une heure avant l’heure rapportée pour l’incident sur la rivière Pascagoula, le jeune homme et ses parents furent témoins d’un objet qui passa silencieusement au-dessus de la ferme familiale, émettant une luminosité semblable à un éclairage public à vapeur de sodium.

Le témoignage des époux Blair est peut-être le plus saisissant. Il est survenu en janvier 2019 suite aux interviews de Calvin Parker. Un élément stupéfiant de ce témoignage est qu’il corrobore des scènes de l’expérience qui sont décrites dans la séance d’hypnose avec Calvin Parker en 1993. Calvin mentionne dans cette partie de la régression hypnotique un numéro de plaque d’immatriculation correspondant à un véhicule observé sur le bord de la rivière pendant le trajet en voiture des deux hommes. Ce serait un épisode marquant si cette plaque pouvait un jour prochain être associée avec certitude au véhicule à bord duquel se trouvaient les époux Blair la nuit du 11 octobre 1973.

Pas moins de 4 livres ont été consacrés au dossier Pascagoula, le premier étant celui de Ralph Blum, ”Beyond Earth”, lequel fit le déplacement jusqu’à Pascagoula le lendemain du 11 octobre 1973, et qui consacra à l’incident un chapitre complet de son livre publié en 1976. Quelques années plus tard, en 1981, un marin grec, officier radio sur un navire marchand, se trouva en escale forcée au port commercial de Pascagoula. Stephanos Panagiotakis était membre d’une association ufologique en Grèce, rédacteur d’une revue, et il connaissait le dossier Pascagoula depuis l’origine. Son escale ne dura pas plus de 7 jours, mais il fut à même d’interviewer de nombreux protagonistes, parmi lesquels un des enquêteurs du ”Mississippi Press”, journal local qui avait largement couvert l’incident. Son livre, paru en Grèce en 1982, fut récemment traduit en anglais et publié en 2018. Le livre de Panagiotakis précéda donc celui du témoin principal, Charles Hickson, coécrit avec William Mendez, paru en 1983 et réédité en 2017, un an avant le présent ouvrage. Ces 3 livres sont disponibles aux éditions Flying Disk Press.

Les questions ufologiques ont été mises à l’honneur récemment dans les médias et la production audiovisuelle. Le documentaire de Luis Elizondo, « Unexplained », en partie consacré aux observations par l’USS Nimitz en 2004, a eu une forte audience. En 2018, le documentaire Above Majestic”, de David Wilcock, eut un retentissement, y compris dans sa version française. Il y a moins de deux semaines, était annoncé le trailer d’un documentaire « choc » par deux producteurs et réalisateurs américains, John Sumple et Jack Roth, consacré aux abductions et aux procédures d’hybridation supposément pratiquées par les ETs. Ce documentaire, « Extraordinary : The Seeding », a donné lieu à plusieurs interviews de ses auteurs, dont une sur la chaîne YouTube du principal historien de l’ufologie américaine, Richard Dolan. John Sumple prépare une autre production pour 2020 qui sera centrée entre autres sur les travaux de David Jacobs.

Dans le même temps, un documentaire est en cours de production autour du témoignage de Calvin Parker, et parallèlement une autre société audiovisuelle prépare une œuvre de fiction autour du cas Pascagoula. L’actualité autour de ces réalisations autour de l’incident de Pascagoula est largement relayée sur le blog de Flying Disk Press tenu par Philip Mantle. Plus récemment encore, le Québecois Jean-Charles Moyen vient de produire un documentaire-fiction reposant sur sa propre expérience de contact rapproché, épisode survenu dans la petite enfance. Ce documentaire, auquel il est fait largement écho actuellement dans les webmédias, aborde également d’autres aspects du phénomène ufologique. Jean-Charles Moyen est actuellement vice-président du Mufon-Québec.

Charlie Parish, un autre réalisateur, prépare depuis un an un long documentaire sur le thème de l’abduction. Il a rencontré plusieurs fois David Jacobs, s’est entretenu avec Philip Mantle, et il est probable que le cas Pascagoula aura une place de choix dans sa production. Ces événements audiovisuels qui se bousculent entre la fin 2018 et le début 2019 seront l’occasion de revisiter le travail considérable de nombreux chercheurs, souvent inconnus du grand public. Distribuées en langue française, ces œuvres dissiperont de nombreuses confusions autour du phénomène et nourriront utilement le débat.

Calvin Parker est toujours un « fondu de pêche », comme il le rappelle dans les derniers chapitres, et il continue à faire des sorties en barque avec sa femme et ses amis, aux premiers jours de printemps. Réjouissons-nous avec lui de ce que les visiteurs étrangers ne lui aient pas dérobé cette passion d’une vie entière, qui l’aida à surmonter les tourments causés par une fatale rencontre.

Jean Librero, septembre 2019

Le jeudi 11 octobre 1973, Charles E. Hickson et son ami Calvin R. Parker (19 ans, employé du chantier naval voisin de Walker) partent pêcher sur la rivière Pascagoula, sur la côte du golfe du Mexique, à environ 160 km à l’est de la Nouvelle Orléans (Mississipi).
Vers 21:00, alors qu’il sont en train de pêcher près de la jetée du chantier naval de Shupeter, Hickson se détourne pour prendre de l’appât frais quand il entend un genre de sifflement. Il lève la tête en direction du bruit et aperçoit un phénomène bleu-gris allongé, de forme ovale. « L’engin spatial » possède des lumières bleues très brillantes qui clignotent. L’objet n’est qu’à 60 cm du sol. Hickson déclarera : Quelque chose s’est ouvert. Pourtant, il n’y avait pas de porte. 3 créatures se sont avancées vers moi en flottant. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. J’étais terrifié.

Lire la suite…. http://ufologie.patrickgross.org/htm/pascagoulaf.htm

http://www.mondenouveau.fr/calvin-parker-pascagoula-et-jesse-marcel-roswell/

partagé sur le site Flying Disk France : https://flyingdiskfrance.fr/autour-de-calvin-parker-et-lincident-pascagoula-point-de-vue-dun-expert-interview-de-kathleen-marden/

La rencontre de Calvin Parker avec Jean Librero

https://eveilhomme.com/2019/03/02/lenlevement-extraterrestres-de-pascagoula-interview-et-temoignage-de-calvin-parker-lune-des-deux-personnes-abductes-traduction-jean-librero/

Le document et les photos des blessures par perforation – Philip Mantle

En 2018, j’ai publié le livre « Pascagoula-The Closest Encounter » de Calvin Parker. Le livre détaille l’expérience d’enlèvement extraterrestre de Calvin Parker qui s’est déroulée sur la rivière Pascagoula le 11 octobre1973.  Pour ceux qui ne sont pas au courant de ce que certains appellent le cas le mieux documenté de ce type, je vais décrire les détails de ce qui s’est passé :

Dans la soirée du 11 octobre 1973, Charles Hickson, 42 ans, et Calvin Parker, 19 ans, collègues de travail sur un chantier naval, pêchaient au large d’une jetée sur la rive ouest de la rivière Pascagoula, dans le Mississippi. Ils entendent un bruit de vrombissement, voient deux lumières bleues clignotantes et signalent qu’un « engin » de forme ovale, d’environ 2,5 mètres de diamètre et de 2,5 mètres de haut, apparaît soudain près d’eux. Le vaisseau semblait léviter à environ 2 pieds (60cm) au-dessus du sol. Une porte s’est ouverte sur le vaisseau et trois créatures en sont sorties et ont saisi les hommes, les faisant flotter ou léviter à l’intérieur du vaisseau. Les deux hommes ont déclaré avoir été paralysés et engourdis. Parker a affirmé qu’il s’était évanoui de peur. Ils ont décrit les créatures comme étant de forme grossièrement humanoïde et mesurant environ un mètre cinquante. 

La peau des créatures était pâle et ridée, et elles n’avaient pas d’yeux que les hommes pouvaient discerner, et des fentes en guise de bouche. Leur tête semblait également reliée directement à leurs épaules, sans cou apparent. A la place, il y avait trois excroissances ressemblant à des carottes, l’une à la place du nez d’un humain, les deux autres à la place des oreilles. Les êtres avaient des griffes de homard à l’extrémité des bras et semblaient n’avoir qu’une seule jambe (Hickson décrivit plus tard le bas du corps des créatures comme si leurs jambes étaient fusionnées) se terminant par des pieds semblables à ceux des éléphants. Hickson a également rapporté que les créatures se déplaçaient de manière mécanique et robotique. 


Impression d’artiste de la rencontre par Alberto Forgione

À bord du vaisseau, Hickson a affirmé qu’il avait été mis en lévitation ou en vol stationnaire à quelques pieds au-dessus du plancher du vaisseau et qu’il avait été examiné par ce qui ressemblait à un gros œil mécanique en forme de ballon de football, d’environ 6 à 8 pouces de diamètre, qui semblait balayer son corps. Parker a affirmé qu’il ne se souvenait pas de ce qui lui était arrivé à l’intérieur du vaisseau, bien que plus tard, au cours de séances de régression hypnotique, il ait donné quelques détails flous. Les hommes ont été libérés au bout de 15 à 20 minutes et les créatures les ont fait léviter, les pieds de Hickson traînant sur le sol, jusqu’à leur position initiale sur la rive du fleuve.  Les deux hommes se sont dits terrifiés par ce qui s’était passé. Ils ont affirmé être restés assis dans une voiture pendant environ 45 minutes, en essayant de se calmer. Hickson a bu une petite quantité de whisky. 

Après quelques discussions, ils ont essayé de raconter leur histoire aux responsables de la base aérienne de Keesler, mais le personnel leur a dit que l’armée de l’air américaine n’avait rien à voir avec les rapports d’OVNI et leur a suggéré d’avertir la police. Vers 22h30, Hickson et Parker sont arrivés au bureau du shérif du comté de Jackson, dans le Mississippi. Ils ont apporté le poisson-chat qu’ils avaient attrapé en pêchant ; c’était la seule preuve qu’ils avaient pour étayer leur histoire. Le shérif Fred Diamond a estimé que les hommes semblaient sincères et réellement effrayés, et il a pensé que Parker était particulièrement perturbé. En écrivant son livre, Calvin Parker m’a informé que lorsqu’il était à bord de l’OVNI et qu’il était allongé sur une sorte de table transparente, on lui avait enlevé son pantalon, ses chaussures et ses chaussettes. J’ajouterai qu’il n’aime pas du tout parler de cela. Calvin m’a dit que quelque chose était enfoncé dans son pied et que cela lui faisait mal. 

LE DOCUMENT SUR LES PIQÛRES

Après la publication du livre, qui est devenu un best-seller sur Amazon, j’ai poursuivi ma recherche de documents officiels relatifs à l’incident, car ceux que possédait Calvin Parker ont été emportés par l’ouragan Katrina. J’ai contacté tous les principaux groupes de défense des ovnis, dont le J. Allen Hynek Center for UFO Studies (Centre d’études sur les ovnis) aux États-Unis. Ils ont été très obligeants et m’ont envoyé un fichier PDF de ce qu’ils avaient sur l’affaire. La plupart des documents envoyés étaient des coupures de presse, mais au milieu de ce fichier se trouvait un document écrit très curieux et susceptible de constituer une « preuve irréfutable ».

Bien que ce document, daté du 13 d’octobre 1973, deux jours seulement après la rencontre avec les extraterrestres, ne soit pas signé, il a été rédigé par le Dr James Harder. Nous savons qu’il a été écrit par le Dr Harder car il a été la seule personne à examiner les témoins, ce qui a été confirmé par Calvin Parker. Les références académiques du Dr James Harder sont les suivantes : BS (Caltech), MS, Ph.D., (U.C. Berkeley). Il est membre de l’AAAS, membre à vie de l’ASCE et membre fondateur de la Society for Scientific Exploration. Professeur émérite, U.C. Berkeley. Il a également été directeur du groupe de recherche sur les ovnis APRO.

Le Dr Harder et le Dr J. Allen Hynek se sont rendus à Pascagoula dans les 36 heures qui ont suivi l’événement. Ils ont interrogé Calvin Parker et Charles Hickson et, lors d’une conférence de presse, ont confirmé qu’ils croyaient ce que disaient les témoins.

Ce document et ces photos n’ont jamais été rendus publics auparavant et ne peuvent qu’ajouter à l’authenticité du témoignage de Calvin Parker et Charles Hickson. Charles Hickson est décédé en 2011, mais Calvin Parker a déclaré ce qui suit à propos de ce document: 

« Au moment de mon enlèvement, le 11 octobre 1973, lorsque les extraterrestres m’ont tendu la main pour m’emmener à bord du vaisseau. Dès la première fois que je les ai vus, j’ai ressenti une peur difficile à décrire. Je savais que je ne survivrais pas à cette peur. Lorsque l’extraterrestre est entré en contact avec mon bras gauche, j’ai entendu un sifflement de ce que j’ai cru être de l’air, puis, d’un seul coup, je me suis sentie vraiment détendue et ma peur s’est envolée. Plus tard, après avoir été examiné par le Dr James Harder, je l’ai entendu dire au Dr Hynek que j’avais une marque de piqûre sur le bras et plus tard, à l’hôpital, j’ai découvert qu’on m’avait fait non pas une mais deux piqûres, la seconde étant celle que j’avais reçue à bord de l’engin. Ce document ne fait que confirmer ce que j’ai toujours su, à savoir que ces créatures nous ont fait des injections, à Charlie et à moi, et que nous avions des marques de piqûre pour le prouver.« 

LES PHOTOS DES BLESSURES PAR PERFORATION

Je suis actif dans la recherche sur les OVNIs depuis des décennies et j’ai passé beaucoup de temps à enquêter sur les événements OVNI de première main. À aucun moment nous n’avons rencontré de documentation officielle confirmant que les « blessures par perforation » décrites par les témoins ont été officiellement documentées par un professionnel de cette manière. La rencontre de Charles Hickson et sa description de la sensation d’une piqûre sur l’intérieur de son avant-bras lorsqu’il a été saisi par les créatures semblent maintenant confirmées, tout comme l’affirmation de Calvin Parker selon laquelle quelque chose était enfoncé dans le dessous de son pied et que cela lui faisait mal pendant qu’il était à bord de l’OVNI. Le document en question mentionne que des photos de ces marques ont été prises. Aucune photo n’a été retrouvée dans le dossier, mais les choses ne se sont pas arrêtées là.

Beaucoup de nos collègues impliqués dans la recherche sur les ovnis savent que je suis constamment à l’affût de toute information relative à l’affaire de Pascagoula. De temps en temps, je les harcèle poliment pour savoir si quelque chose de nouveau a été découvert.

Le 22 juillet 2021, un courriel nous est parvenu de manière inattendue de la part du collègue qui nous avait initialement envoyé le dossier du CUFOS sur Pascagoula. Il s’agit de Mark Rodeghier, le directeur actuel du CUFOS (Allen Hynek Center for UFO Studies). Son courriel était le suivant : 

« Bonjour Philip, en fouillant dans des cartons de documents divers hier, je suis tombé sur un dossier contenant les photos de Hickson et Parker prises au moment de l’incident, que vous trouverez ci-jointes. Peut-être en avez-vous déjà de bonnes copies, mais j’ai pensé qu’il valait la peine de vous envoyer des scans, juste au cas où. Et pour répondre à votre question, il n’y avait rien d’autre dans le dossier que ces photos. Cordialement, Mark ».

À notre grande surprise, les deux photos jointes par Mark pourraient bien être celles mentionnées dans le document sur les « blessures par perforation », bien que nous ne puissions pas en être sûrs à 100 %. Nous avons été à la fois stupéfaits et reconnaissants et nous avons remercié Mark de nous les avoir envoyées. Cela prouve les résultats positifs que l’on peut obtenir lorsque des collègues travaillant dans le domaine de la recherche sur les OVNIs collaborent et partagent des informations. 

Mark nous a contactés dès le lendemain et nous a expliqué un peu plus en détail comment il avait découvert les photos :

« Philip, je suis heureux d’apprendre que vous n’en aviez pas. »

« Il y a effectivement des notes manuscrites au dos de chaque photo qui indiquent le nom de la personne et la date (c’est tout). Les photos se trouvaient dans un dossier CUFOS, avec uniquement les photos, enfoui dans une boîte contenant divers types de documents que je fouillais pour trouver autre chose. Bien qu’à l’origine, je suis sûr qu’elles sont parvenues à Hynek, qui les a ensuite placées à un moment donné dans les documents d’archives ordinaires du CUFOS ».

L’une des premières personnes à qui nous avons montré les photos a bien sûr été Calvin Parker. Peu après qu’il les ait vues, nous nous sommes entretenus avec lui par Skype, chez lui, dans le Mississippi. Pour mémoire, Calvin souffre d’une maladie potentiellement mortelle depuis 2021, a subi une intervention chirurgicale importante et prend également beaucoup de médicaments. Je n’entrerai pas dans les détails, mais je suis sûr que vous pouvez comprendre. Calvin, toujours aussi honnête, ne se souvient pas avoir été pris en photo, mais il se rappelle que le Dr James Harder les a examinés, Charles Hickson et lui, juste après l’incident, en 1973. Il aurait été beaucoup plus facile pour Calvin de suivre l’histoire et de dire qu’il se souvenait d’avoir fait prendre des photos, mais il ne l’a pas fait. Cela prouve une fois de plus qu’il est un homme honnête.

Photos des « piqûres » sur le bras de Charles Hickson et en gros plan

Les jours qui ont suivi leur rencontre avec un extraterrestre ont bien sûr été chaotiques et Calvin en a beaucoup souffert. Il ne tardera pas à se retrouver à l’hôpital pour une dépression et sera hanté par ces événements jusqu’à la fin de sa vie. Malheureusement, Charles Hickson n’est plus là pour lui demander s’il se souvient de ces photos et le Dr Harder est également décédé. Quoi qu’il en soit, ces photos sont intrigantes et pourraient bien étayer les informations contenues dans le document sur les blessures par piqûre.

« La rencontre étrange et extrêmement inhabituelle que Charles Hickson et Calvin Parker ont vécue devient de plus en plus bizarre, avec l’annonce de la découverte de blessures par perforation sur les corps des deux victimes ! Ces faits et d’autres récemment découverts concernant l’incident de Pascagoula seront publiés dans leur intégralité dans notre nouveau livre « BEYOND REASONABLE DOUBT – The Pascagoula Alien Abduction »

(Par-delà le doute raisonnable – L’ enlèvement extraterrestre de Pascagoula). Sortie le 1er septembre 2023 sur Amazon. 


UN NOUVEL ENREGISTREMENT DE RÉGRESSION HYPNOTIQUE FAIT SURFACE…

Le journaliste Mark O’Connell communique à Philip Mantle une séance d’hypnose conduite en 1973 par le Dr. Leo Sprinkle et le Prof. James Harder sur Charles Hickson

Il y a quelques jours, Philip Mantle postait une demande sur facebook : Il recherchait l’enregistrement de la séance originale d’hypnose par James Harder et Allen Hynek à Pascagoula le 13 octobre 1973, sur Charles Hickson et sur Calvin Parker. Ces enregistrements sont toujours introuvables mais l’enquêteur Mark O’Connell, auteur d’une biographie remarquée de J. Allen Hynek (publiée en juin 2017) vient de partager avec Philip un enregistrement d’une séance effectuée par le Prof James Harder en association avec le pionnier des études sur les enlèvements extraterrestres, le Dr. Leo Dpronkle (décédé il y a quelques mois, fin 2022). Je partage ci-dessous le message de remerciement de Philip Mantle et une présentation du livre de Mark O’Connell, avec une courte biographie et quelques lectures critiques. 

Comme beaucoup d’entre vous le savent, ma collègue le Dr Irena Scott et moi-même avons fait des recherches sur le cas d’enlèvement par des extraterrestres sur la rivière Pascagoula, Mississippi, le 11 octobre 1973, impliquant les témoins Calvin Parker et Charles Hickson.

Le Dr Irena Scott et moi-même avons retrouvé et interrogé de nombreux nouveaux témoins oculaires de première main, découvert des documents et des photos et bien plus encore.

Hier encore (17 mars), j’ai reçu une copie d’un fichier audio de Mark O’Connell. Ce fichier date des années 1970 et contient l’enregistrement d’une séance d’hypnose menée par le Dr James Harder et le Dr Leo Sprinkle avec le témoin de Pascagoula, le regretté Charles Hickson. Je tiens à remercier Mark O’Connell de m’avoir partagé ce fichier audio. Il s’agit, à mon avis, d’un autre élément très précieux de l’ensemble de l’affaire de Pascagoula, qui montre ce que l’on peut obtenir lorsque les gens travaillent ensemble.

Le cas de Pascagoula en 1973 a fait les gros titres dans le monde entier et les docteurs J. Allen Hynek et James Harder se sont rapidement retrouvés sur la scène. Ce qui m’étonne, c’est qu’à ce jour, nous n’avons pas été en mesure de découvrir un seul jour de la paperasserie que cette affaire a certainement générée. Nous savons que le Dr Harder a hypnotisé Parker et Hickson quelques jours seulement après leur rencontre. Où sont passés ses enregistrements ?

En gardant cela à l’esprit, je voudrais demander une fois de plus à ceux d’entre vous qui ont des informations sur l’affaire de Pascagoula de bien vouloir les partager avec nous. Toute information nous est précieuse. De même, si vous avez été témoin des événements qui se sont déroulés dans la région en 1973, n’hésitez pas à vous manifester. Le Dr Scott et moi-même garderons votre identité confidentielle si nécessaire.

Si vous pouvez nous aider de quelque manière que ce soit, veuillez me contacter sur Facebook en utilisant un DM ou en m’envoyant un courriel directement à l’adresse suivante :  philip.mantle@gmail.com        

La biographie follement divertissante et révélatrice de J. Allen Hynek, l’astronome qui a inventé le concept de  » Rencontres rapprochées  » avec une vie extraterrestre, inspiré le film épique de science-fiction classique à succès de Steven Spielberg et fait l’objet de l’émission Project Blue Book de History Channel, et donné envie à toute une nation de croire aux OVNIs.

En juin 1947, le pilote privé Kenneth Arnold a regardé par la fenêtre de son cockpit et a vu un groupe de neuf croissants argentés se faufiler entre les sommets des montagnes Cascade à une vitesse estimée à 1 200 miles à l’heure. Les médias, l’armée et la communauté scientifique – sous la direction de J. Allen Hynek, un astronome engagé par l’armée de l’air – ont démenti cette observation et de nombreuses autres observations d’objets volants non identifiés signalées dans tout le pays. Mais après des années de dénégation, Hynek a fait une déclaration choquante : les OVNIs existent bel et bien.

Trente ans après sa mort, la transformation angoissante de Hynek, qui est passé du scepticisme à la croyance, reste l’une des plus grandes histoires incomprises de la science. Dans cette biographie définitive, Mark O’Connell révèle pour la première fois comment le travail de Hynek, à la fois en tant qu’astronome célèbre et en tant qu’expert en OVNI de l’armée de l’air américaine pendant près de vingt ans, a repoussé les limites de la science moderne, a jeté les bases de l’acceptation de la possibilité des OVNIs et a été à l’origine du film à succès « Rencontres du troisième type ». Grâce à un accès sans précédent aux dossiers personnels et professionnels de Hynek, O’Connell bouscule les idées reçues et révèle l’homme et le scientifique intrigants qui se cachent derrière la légende.

En retraçant la carrière de Hynek, O’Connell examine le travail souvent ignoré de Hynek en tant qu’astronome professionnel pour créer un portrait complet d’un enthousiaste révolutionnaire qui est devenu une icône culte américaine et a transformé la façon dont nous voyons notre monde et notre univers.

À propos de l’auteur

Mark O’Connell est scénariste, enseignant et blogueur. Il a écrit des épisodes pour Star Trek : The Next Generation et Star Trek : Deep Space Nine, et a développé des projets de longs métrages avec de grands studios, dont Walt Disney et DreamWorks Animation. Il est également le fondateur du blog OVNI High Strangeness. Il vit dans le Wisconsin avec sa femme Monica et enseigne l’écriture de scénarios à l’université DePaul de Chicago.

Revue de presse

« La biographie passionnante de Mark O’Connell sur l’enquêteur solitaire de l’armée de l’air J. Allen Hynek est un témoignage de la nature complexe de la croyance et de son effet sur la condition humaine. – Leslie Kean, auteur à succès de Survivre à la mort et aux OVNIs

« Aucune étude sérieuse du phénomène OVNI ne saurait être complète sans un regard sur le Dr J. Allen Hynek. O’Connell a fait un travail magistral en entremêlant la vie de ce scientifique, observateur des étoiles et pionnier de l’espace avec une synthèse captivante du phénomène OVNI. Un ouvrage à ne pas manquer ». – Jim Marrs, auteur du livre de non-fiction sur les OVNI le plus vendu au monde, Alien Agenda

« Ce livre révèle pourquoi le combat du Dr Allen Hynek pour une science des ovnis doit être compris et transformé en un puissant élan de changement. Montez à bord de la comète OVNI sauvage de notre vie ». – Bill Chalker, « UFO writer » et auteur de The OZ Files : The Australian UFO StoryHair of the Alien, et UFOs and Government.

En racontant la vie de Hynek, l’ »astro-beatnik », O’Connell dresse un panorama stupéfiant du mouvement OVNI et de son impact colossal sur la culture pop et la science moderne. – Vice

« Un livre qui refuse intelligemment de simplifier quoi que ce soit. Le mystère des ovnis persiste, tout comme celui de J. Allen Hynek. Pourtant, grâce à Mark O’Connell, ce dernier est désormais un peu moins mystérieux. » – The Los Angeles Review

« En retraçant la carrière de Hynek, O’Connell examine le travail souvent ignoré de Hynek en tant qu’astronome professionnel pour créer un portrait complet d’un enthousiaste révolutionnaire qui est devenu une icône culte américaine et a transformé la façon dont nous voyons notre monde et notre univers. » – The Guardian

« L’histoire de Hynek mérite d’être écrite dans les étoiles au lieu d’être rangée dans un classeur au fond d’une cave, où O’Connell a trouvé une grande partie du matériel de recherche pour ce livre. Le livre d’O’Connell est un bon pas en avant pour que cela se produise ». – Shepherd Express

« Le livre d’O’Connell est également remarquable en tant qu’histoire méthodique du phénomène OVNI en Amérique, une histoire si souvent éclipsée par l’incident de Roswell. – The Millions

Un avis sur “Pascagoula – Calvin Parker

Laisser un commentaire