
Les témoignages sur les MIB (Men in Black : hommes en noir) constituent l’une des facettes les plus obscures du phénomène OVNI. L’invraisemblance de ces manifestations, au premier abord, est telle qu’on serait tenté de douter de leur réalité. Tout se complique quand on constate que l’ensemble des récits présente une cohérence assez marquée, et que des apparitions de ce genre ont été écrites dans de nombreux pays (jusqu’en Chine dès 1963), toujours à la suite d’observations d’ovnis. Qu’il s’agisse de visions (au sens non optique du terme) ou de quelque chose de plus matériel, les MIB nous soumettent une énigme d’un genre nouveau, aux limites de l’ufologie. Joël Mesnard, assure depuis 1988 la publication de la revue ufologique « Lumières dans la Nuit », fondée en 1958. Il lui est arrivé à plusieurs reprises d’obtenir, en France, des témoignages de cette sorte. Sa position sur ce sujet est claire : il estime nécessaire de recueillir, avec soin, les récits des témoins, lorsqu’aucune circonstance particulière n’incite à douter de leur bonne foi. En revanche, il croit prudent de réfréner toute volonté de les interpréter prématurément, et craint que notre imagination ou nos présupposés de toute sorte puissent nous suggérer de fausses solutions. Pour lui, les faits ont plus de valeur que tout ce qu’on peut en dire. Il est convaincu que la meilleure manière d’affronter ces mystères consiste à respecter les données brutes, et à se montrer exigeant sur la qualité de l’information, notamment en allant, chaque fois que c’est possible, au plus près de la source.

L’ auteur, Joël Mesnard, a été l’éditeur de la revue Lumières dans la nuit de 1988 à 2014.
Il se rend aux quatre coins de la France pour enquêter, analyse, décortique chaque fait exposé, avec rigueur et objectivité, à l’instar d’un méticuleux chercheur. Puis il témoigne de la présence de cette vie hors de nos frontières, à qui veut bien l’entendre.
Le sujet ne semble pas passionner ses congénères… Peu importe, Joël Mesnard poursuit son chemin. Il écrit, et écrit encore pour donner de la matière à ses convictions, pour laisser une trace matérielle à ses expériences exceptionnelles.
En restant dans la même lignée, Joël Mesnard, qui interpelle nos consciences, mais aussi les hommes de science, a publié l’ouvrage « Men in Black », en 2005. Il faut dire que depuis longtemps, le cas des « Hommes en Noir » (Men In Black) l’interpelle, le passionne.
Apparu d’abord aux Etats-Unis en 1947, où des observateurs d’ovnis ont reçu la visite d’hommes en noirs lugubres et terrifiants, le phénomène s’est répandu dans le reste du monde, et notamment en France. Les cas sont peu nombreux (moins d’une centaine en tout) mais ils surprennent, dérangent et inquiètent. Certains glacent le sang.
Joël Mesnard nous en dit plus sur ces Men In Black, que nul n’a envie de croiser un jour, et plus largement, sur le phénomène ovni.
Vous avez écrit un livre audacieux sur les Men In Black (MIB). Qui sont ces étranges personnages ?
Joël Mesnard : Avant tout, il faut éviter l’écueil qui consisterait à considérer ces choses-là comme une simple réalité, objective et physique, parmi toutes celles qui nous concernent. Nous sommes là dans un domaine très obscur, où se pose sans cesse le problème de l’authenticité de ce que les témoins rapportent. Les Men In Black (MIB) forment un domaine où, à ma connaissance, il n’y a jamais eu de véritables preuves.
En ce sens, on peut dire que les histoires de MIB sont plus énigmatiques, plus insondables que le phénomène ovni lui-même, qui dans bien des cas, laisse des preuves ou des quasi-preuves, de sa matérialité. Les deux mystères sont étroitement liés, mais les MIB apparaissent comme la face la plus sombre du phénomène ovni, celle qui se prête le moins à une enquête, à une tentative d’analyse…
Avec les affaires de Men In Black, nous sommes apparemment à la limite de « l’expérience personnelle », intime, de nature psychique.
Les Men in Black apparaîtraient aux témoins d’ovnis
Pourtant, il semble qu’il y ait à chaque fois un déclencheur, une intervention extérieure (à la personne), en l’occurrence la vision d’un ovni. Mais il ne faudrait surtout pas chercher d’emblée une réponse simple, triviale, rationnelle. Dans bien des cas, on trouve dans la littérature spécialisée (américaine ou anglaise, principalement), ces personnes qui prétendent avoir reçu la visite d’un ou de plusieurs Men in Black. Ils envisagent immédiatement une explication simple : il s’agirait « d’agents du gouvernement » s’efforçant d’empêcher certains témoins d’ovnis de parler. Quand on examine la question dans son ensemble, cette explication perd toute sa crédibilité. Il s’agit plus probablement d’une sorte de prolongement, sinistre et insaisissable, du phénomène ovni. Cela peut paraître insensé, inconcevable, mais c’est pourtant ce qui se dégage nettement de l’ensemble des témoignages.
Extrait : « Des témoins qui avaient reçu la visite d’hommes en noir, affirmaient avoir assisté à des prodiges difficilement explicables, que ces personnages accomplissaient avant de disparaître, souvent de façon incompréhensible. Mais surtout, leur apparence surprenante suggérait bien plus des automates, ou des sortes de robots, que de simples agents du « gouvernement » : ainsi, dans de nombreux cas, l’aspect blafard ou même cadavérique de leur visage ou bien des anomalies physiques évidentes, leur accoutrement invraisemblable, leurs gestes mécaniques, leur voix parfois aigrelette, métallique, leurs propos décousus… »
Les Men In Black se présentent souvent à des ufologues pour les intimider. Vous êtes donc une cible de choix pour eux… Avez-vous reçu leur visite ?
Joël Mesnard : J’aimerais pouvoir répondre : non. Mais fin août 1981, j’ai vécu une expérience, que je raconte dans le livre, et qui me permet de penser que cela s’est peut-être produit. Tout d’abord dans le Lot, en compagnie d’autres personnes, j’ai vu à deux reprises, de nuit, des phénomènes lumineux qui sont probablement à rattacher au phénomène ovni. Une dizaine de jours plus tard, alors que j’étais de retour en région parisienne, la gardienne de l’immeuble où j’habitais a vu très distinctement sur un balcon surplombant l’entrée de mon appartement, plusieurs personnages à l’aspect sinistre. Elle a imaginé qu’il puisse s’agir d’employés des pompes funèbres, mais leur apparence était si effrayante, qu’elle est aussitôt rentrée chez elle, sans leur avoir parlé ! Je ne sais pas qui étaient ces personnages mais ce que m’a affirmé la gardienne de l’immeuble m’a conduit à faire le rapprochement avec les phénomènes observés quelques jours plus tôt dans le Lot….
Avez-vous observé des cas de Men In Black pouvant être violents ?
Joël Mesnard : À ma connaissance, dans l’ensemble des témoignages publiés (qui ne sont d’ailleurs pas très nombreux, contrairement aux observations d’ovnis), on ne trouve aucun cas de violence physique. Cela étant dit, l’effet produit sur les témoins est tel, dans bien des cas, que l’on peut assimiler ces manifestations à des violences psychologiques…
Les ovnis ne se « montrent pas par hasard ». En ufologie, vous dîtes qu’il existe des témoins privilégiés qui verront plusieurs fois des ovnis, au cours de leur existence. Pourquoi ?
Dans certains cas, les ovnis semblent ne pas se montrer « par hasard », mais il serait imprudent d’étendre ce constat à l’ensemble du phénomène.Tout porte à croire qu’il existe des « témoins privilégiés », qui observent des ovnis à diverses reprises, alors que la plupart n’en verront jamais. Cette notion de témoins privilégiés paraissait totalement inacceptable, il y a 40 ans. Elle est aujourd’hui nettement mieux perçue, notamment parce que certains témoins récurrents présentent des preuves, soit sous forme de photos, soit parce que l’on peut constater que leur présence favorise les apparitions. On ignore pourquoi certaines personnes voient plus d’ovnis que les autres. Pour le moment, on ne peut que constater ce fait.
Nous sommes bientôt en 2011. Que savons-nous aujourd’hui du phénomène ovni ? Quelles ont été les avancées depuis les années 1960, grande époque pour l’ufologie ?
Joël Mesnard : Les cinquante dernières années nous ont principalement appris qu’il existe des observations « fortes », c’est-à-dire probantes, très peu contestables et qui suppriment donc tout doute que l’on pourrait avoir sur la réalité du problème.
Les événements du 25 février 1942 à Los Angeles, la vague de l’été 1946 sur l’Europe occidentale et le bassin méditerranéen, les photos prises au lac Chauvet le 18 juillet 1952, les survols de Washington D.C les 19 et 26 juillet 1952, la formidable vague de l’automne 1954 sont quelques-uns des premiers exemples historiques d’apparitions très solidement attestés. D’autres ont suivi, comme les observations multiples et quasi-simultanées du 16 août 1965 sur tout le quart sud-est de la France, les survols de bases de missiles intercontinentaux sur la frontière Nord des Etats-Unis (survols ayant entraîné l’inactivation des missiles) en 1967, puis en 1975, les observations multiples de la soirée du 5 novembre 1990, avec une réplique de l’événement le 31 mars 1993…
Tous ces incidents restent pratiquement ignorés du public, bien que la documentation les concernant soit facilement accessible depuis bien des années. Ils ont en commun trois caractéristiques qui font tout leur intérêt : témoins nombreux, traces ou effets physiques, existence de documents d’archives qui permettent de vérifier l’exactitude des faits.
Des apparitions d’ovnis, répertoriées et nombreuses…
Tant que l’exactitude de ces faits restera ignorée de la majeure partie de la population, il sera difficile de progresser de façon significative dans la compréhension de ces phénomènes. Cependant, certaines caractéristiques apparaissent clairement, tant les apparitions répertoriées sont nombreuses.
Aucune explication simple ne convient. Globalement, il ne s’agit ni d’affabulations, ni d’erreurs d’interprétation, ni de phénomènes naturels mal connus. Il y a de toute évidence « autre chose » : une intrusion dans notre environnement, une réalité de provenance inconnue, dont le mode de fonctionnement et les intentions nous échappent totalement.
Des indices nombreux permettent de penser que ces phénomènes ont une maîtrise à peu près totale de la situation, quand ils se montrent. D’une part, ils réussissent à ne jamais laisser de preuves de leur passage. D’autre part, ils semblent disposer d’une connaissance précise de nos comportements, de nos mentalités et de nos technologies.
Quels sont les derniers cas en date, en France ?
Joël Mesnard : Les rapports d’observations continuent à s’accumuler, avec une fréquence qui fluctue dans le temps. La dernière vague en France remonte à la première quinzaine d’août 1998, avec une pointe d’activité marquée dans la soirée du 10 août. Il est facile de vérifier l’exactitude de ces faits en consultant la presse régionale des jours suivants. On recense 16 observations, ce soir-là, dans 11 départements différents !
Bien que ces apparitions se soient produites presque simultanément, les médias nationaux n’en ont rien dit, sauf dans un cas…pour tourner le témoignage en dérision.
Depuis cette vague d’août 1998, quelques centaines d’observations ont été signalées en France (et quelques milliers à travers le monde). Parmi les cas français récents, on peut citer le 27 juin 2009, dans une petite ville de la Vienne, les témoignages concordants de sept personnes –en 4 groupes indépendants- faisant état d’un objet lumineux évoluant à très basse altitude, à la tombée de la nuit. Trois mois plus tard, à 5 kilomètres de là, un objet a été vu, « escortant » un petit avion. Cet objet a plongé vers le sol, il s’est stabilisé à basse altitude, puis il est remonté dans le ciel, et il est sorti du champ de vision du témoin. Cette « chose » avait l’aspect d’un parallélépipède rectangle, blanc, d’environ 2 à 2 mètres 50.
Votre revue d’ufologie « Lumières dans la nuit », recense les nombreux cas d’apparitions d’ovnis. Comment enquêtez-vous, quels sont vos critères de sélection pour conclure à la véracité d’un phénomène ?
Joël Mesnard : L’une des caractéristiques essentielles du phénomène ovni est de ne se montrer –sauf exceptions très rares- qu’à des témoins isolés, ou très peu nombreux, et sans laisser de preuve incontestable de son passage. Trois facteurs déterminent donc l’intérêt d’un récit : le nombre de témoins, l’existence de traces physiques ou d’effets physiques et tout ce qui peut corroborer un témoignage. Pourtant, un grand nombre de faits rapportés ne répondant pas à tous ces critères, présentent un grand intérêt. On ne peut jamais être sûr à 100% de la sincérité d’une personne mais certains récits sont plus convaincants que d’autres. Par exemple, un récit trop riche en détails est souvent suspect et inversement. Dans ce domaine, les affabulations sont rares, de même que les erreurs de perception.
Pourquoi, selon vous, l’ufologie est un domaine qui n’attire pas les médias, contrairement à des sujets comme la voyance ou les phénomènes de l’au-delà ?
Joël Mesnard : Le conformisme pur et simple, la peur des moqueries, l’absence de curiosité et surtout l’ignorance des faits fondateurs de l’ufologie, expliquent très largement la situation actuelle. À quelques exceptions près, les médias ignorent ce domaine de recherche, ou bien le traitent (ou le maltraitent) avec la plus grande désinvolture. Si les journalistes avaient quelques notions sur les faits tels que la vague de 1954, celle de 1974, et celles qui ont suivi, ils hésiteraient à traiter le sujet comme ils le font. La réalité est tout simplement qu’ils ignorent les faits et ne manifestent aucune envie de les connaître, ce qui risquerait de les confronter à des problèmes…
Il suffit pourtant de consulter la presse de septembre et surtout d’octobre 1954, pour se rendre compte que le problème est réel. Plus près de nous, les quotidiens régionaux des 11 départements affectés par la vague du 10 août 1998, offrent tous les éléments nécessaires pour comprendre qu’il y a quelque chose à « étudier ». Mais cela demanderait un petit effort. Il est plus facile d’inciter les gens à rire des témoignages que de remonter aux sources. Si une percée doit être réalisée, dans la compréhension du phénomène ovni, il faudrait un miracle pour que cela se produise en France. Mais d’autres, ailleurs, s’en occupent !
Mystery Men in Black Plague UFO Witnesses
Le mystérieux incident a eu lieu en 1976.
Par une agréable soirée de septembre, des hommes en noir rendent visite au Dr Herbert Hopkins, un médecin respecté et un enquêteur sur les ovnis.
À l’époque, le Dr Hopkins s’occupait d’un étrange cas d’OVNI dans la ville voisine de Norway, dans le Maine. Le cas implique deux ouvriers qui ont repéré un étrange objet volant et ont essayé de s’en approcher. Alors qu’ils s’approchaient de l’engin non identifié, ils ont été engloutis par une lumière blanche aveuglante et ont perdu connaissance.
Lorsque les deux ouvriers ont repris leurs esprits, ils se sont retrouvés un kilomètre plus loin sur la route et ont réalisé qu’ils étaient restés allongés pendant des heures et qu’ils ne se souvenaient de rien.
En tant qu’hypnotiseur de formation, il a examiné l’un des travailleurs et a été fasciné par le récit qu’il a fait du temps manquant (missing time). Hopkins sent qu’il est sur le point de faire une percée dans la compréhension du phénomène des enlèvements par des extraterrestres.
Il est intéressant de noter que le soir même, Hopkins se retrouve seul chez lui, sa femme et ses enfants étant partis pour la nuit. Il reçoit un appel d’un homme qui prétend être le vice-président de l’Organisation de recherche sur les OVNIs du New Jersey. L’homme demande s’il peut parler à Hopkins en personne de l’affaire. Le croyant, le Dr Hopkins accepte et lui donne les instructions pour rejoindre sa maison. Une fois l’appel coupé, Hopkins sort de chez lui pour allumer une lumière extérieure, il aperçoit un homme étrange qui se dirige vers sa maison. Il ne pouvait pas s’agir de l’homme qui l’avait appelé plus tôt et pourtant, qui d’autre pouvait-il être ?
Hopkins a essayé de repérer une voiture ou un autre véhicule qui aurait pu appartenir à l’inconnu, mais il n’a pas réussi. Le Dr Hopkins a été déconcerté lorsqu’il a vu l’étranger s’approcher de sa maison.
L’homme avait vraiment une apparence étrange. Il était vêtu d’un costume noir foncé qui était soigneusement repassé, en fait, il semblait que le costume n’avait jamais été porté auparavant.
L’homme en noir portait également un chapeau de Homburg noir. Lorsqu’il a retiré le chapeau, il a révélé un visage blanc comme la craie, sans aucune sorte de cheveux, y compris les sourcils. Ses lèvres étaient rouge vif, comme si l’homme les avait recouvertes de rouge à lèvres. L’homme avait une voix étrangement infléchie avec une diction parfaite. Étonnamment, le Dr Hopkins et l’homme en noir discutent des détails de l’affaire de l’OVNI de Norway de manière normale.
Le Dr Hopkins se souvient de nombreux aspects étranges de son mystérieux visiteur. Lorsque la discussion était sur le point de se terminer, son ton est devenu menaçant. L’homme en noir donna au Dr Hopkins une étrange pièce de métal et lui demanda de la regarder attentivement.
Hopkins ne pouvait pas reconnaître la pièce, et soudain, la pièce commença à se brouiller puis à disparaître complètement devant les yeux de Hopkins.
L’homme en noir ordonne à Hopkins d’arrêter ses recherches sur le cas de l’OVNI de Norway et de détruire tous ses dossiers sur cette affaire. Le Dr Hopkins observe alors que la parole de l’homme commence à ralentir, comme une bande magnétique à mi-vitesse.
L’homme lui a dit qu’il était à court de batterie et qu’il devait partir. L’homme est sorti de la maison en titubant comme s’il était ivre, en direction d’une lumière bleue vive. Hopkins a supposé qu’il pouvait s’agir d’une sorte de véhicule, mais il n’a rien vu et l’homme en noir a disparu.
Le Dr Hopkins était tellement démoralisé par l’incident que lorsque sa femme et ses enfants sont arrivés chez lui, ils l’ont trouvé assis sur un canapé avec une arme à la main. Sa famille a cherché la trace de pneus ou toute autre preuve de l’étrange visiteur mais n’a rien trouvé. Cependant, Hopkins cessa son travail avec Stephens et Grey et brûla les cassettes qu’il avait faites de ses séances d’hypnose avec les ouvriers.
Les hommes en noir avaient encore frappé !
Qui sont ces étranges hommes en noir ?
Ces hommes sont apparus si souvent qu’ils sont devenus aussi populaires que les extraterrestres et les ovnis. En fait, la légende des hommes en noir va au-delà des ovnis et de notre époque, elle s’étend sur des siècles dans le passé et au plus profond de l’esprit humain.
Le Dr Hopkins est le plus fiable de ceux qui ont reçu la visite de l’homme en noir. C’était un homme respecté dans son domaine et il savait très bien que des questions pouvaient être soulevées après l’incident. Il semble assez improbable qu’il invente lui-même une telle histoire. Cependant, Hopkins n’était en aucun cas le seul chercheur en matière d’OVNI ou de paranormal à rencontrer ces personnages menaçants et semi-comiques.
Les hommes en noir sont associés au phénomène OVNI et sont souvent considérés comme les agents d’une sorte de force inconnue qui tente de faire taire les témoins d’événements paranormaux.
Leur apparence et leur comportement varient considérablement, mais ils ont tous un point commun : ils ne veulent pas que les témoins et les chercheurs partagent leurs informations.
Certains Men in Black seraient de véritables humains travaillant pour des agences ou des forces inconnues, tandis que d’autres sont décrits comme des extraterrestres. On pense que la plupart d’entre eux sont des hommes, les femmes sont rarement vues. L’homme en noir qui a affronté le Dr. Hopkins ressemblait à un croque-mort.
Ils semblent étrangers et pourtant personne ne pourrait trouver leur pays. Leur discours est également étranger, mais l’accent est difficile à saisir. Beaucoup d’entre eux parlent avec une grande précision, comme s’ils avaient appris l’anglais dans un dictionnaire.
Les hommes en noir font preuve d’une connaissance inhabituelle de la vie personnelle et du passé des personnes qu’ils contactent.
De nombreux enquêteurs professionnels sur les OVNIs ont rencontré les hommes en noir, y compris les membres de l’armée. L’armée de l’air américaine les a pris suffisamment au sérieux pour que le colonel George P. Freeman communique cette information à l’enquêteur paranormal John Keel :
« Des hommes mystérieux, parfois vêtus d’uniformes de l’armée de l’air ou portant d’impressionnantes accréditations d’agences gouvernementales, ont fait taire des témoins d’ovnis. Nous avons vérifié un certain nombre de ces cas et les hommes n’ont aucun lien avec l’Air Force. Nous n’avons pas été en mesure d’en savoir plus sur ces hommes…« .
Autres rencontres avec ces hommes étranges…
Il existe un cas qui a impliqué deux groupes différents d’hommes en noir en interaction qui sont entrés en contact avec la même victime.
Cet incident a eu lieu en 1967 et la cible était Robert Richardson de Toledo, un membre de la respectée Organisation de recherche sur les phénomènes aériens (APRO) qui avait lui-même fait une mystérieuse rencontre avec un OVNI.
Une nuit, Richardson conduisait et au détour d’une route, il a trouvé un objet d’apparence étrange mais n’a pu éviter de le heurter. Il est intéressant de noter qu’il avait déjà percuté un OVNI avec sa voiture. Au moment où il a percuté l’objet, l’OVNI a disparu sans bruit ni impact. Richardson est sorti de sa voiture à la recherche d’une preuve et a trouvé un petit morceau de ce qui ressemblait à du métal fondu, qu’il a gardé comme preuve possible.
Il n’a parlé de cet incident qu’à sa femme et à quelques proches collaborateurs de l’APRO.
Trois jours plus tard, deux jeunes hommes conduisant une Cadillac noire de 1953 ont rendu visite à Richardson. Cependant, ils semblaient normaux et ne lui ont rien demandé.
Richardson a noté le numéro d’immatriculation de la Cadillac et a découvert qu’aucune voiture n’était enregistrée sous ce numéro.
Des choses étranges ont commencé à se produire au bout d’une semaine, lorsque Richardson a reçu des visiteurs menaçants qui ressemblaient aux classiques Men In Black : deux hommes entièrement vêtus de noir, au teint sombre et à l’allure vaguement « étrangère ». L’un des hommes parlait un anglais précis sans accent, tandis que son compatriote avait un accent que Richardson n’a pas pu identifier.
Les deux hommes ont essayé de le convaincre que ce qu’il avait vu n’était rien d’autre qu’une hallucination mais Richardson s’en est tenu à son histoire.
Les hommes en noir lui ont demandé de leur remettre le morceau de métal, ce à quoi Richardson a répondu qu’il avait donné le prétendu morceau de métal à l’APRO pour étude.
La conversation a pris un tour menaçant quand l’un des hommes a dit que « si tu veux que ta femme reste aussi jolie qu’elle l’est, tu ferais mieux de rendre ce métal« .
Richardson était découragé mais n’a pas abandonné le métal et a raconté cette expérience à d’autres personnes. Ce qui est intéressant dans cette deuxième visite, c’est que seules quelques personnes savaient que Richardson avait conservé le métal de l’accident d’OVNI.
À moins que l’un des hommes en noir n’ait mis le téléphone de Richardson sur écoute, il n’y avait aucun moyen de le savoir. Il est clair que ses premiers visiteurs étaient des humains normaux, la seule chose étrange à leur sujet étant que leur voiture n’a pas pu être localisée. Les seconds visiteurs semblaient plus inquiétants, mais une fois Richardson a décidé d’en parler aux gens. Les hommes en noir ne les ont plus dérangés.
Dans un autre cas, John Keel, a rencontré des hommes en noir alors qu’il enquêtait sur l’affaire Mothman. John pense que les OVNIs, les hommes en noir, les fantômes et toutes sortes de phénomènes paranormaux sont tous liés à une force extra-dimensionnelle. Il pense que les Men in Black ne viennent pas de l’espace et qu’ils ont toujours été ici sur Terre, aux côtés de l’humanité, travaillant sur leurs mystérieux projets et contribuant à maintenir les humains dans l’obscurité.
Les mystérieux Hommes en noir et toute leur collection de voyous, d’hommes de main et d’agents de renseignement hautement qualifiés, constituent une grande partie du phénomène complexe des ovnis, qui fait lui-même partie d’un autre phénomène important et complexe. On sait que leurs projets sont en cours pour le contrôle complet des institutions politiques, religieuses et scientifiques. Ils – le MIB – ont un très long passé et une histoire qui remonte à plusieurs siècles.
Les vrais hommes en noirs…
En 1978, une personne nommée Dr. Hopkins était en train d’enquêter sur un cas d’OVNI lorsqu’il a reçu un appel téléphonique mystérieux d’une personne qui prétendait représenter une organisation d’OVNI – ce qui s’est avéré faux par la suite. Lorsque Hopkins était d’accord pour parler, la personne était à la porte immédiatement. La personne était complètement chauve – même les sourcils – et n’avait même pas de lèvres, cependant, il a essayé de le cacher en portant du rouge à lèvres rouge. Il a parlé d’une voix monotone et a fait disparaître une pièce de monnaie. Puis il a dit au docteur d’arrêter toute analyse et de détruire la preuve. Vers la fin de la rencontre, la personne s’est comportée comme si elle était à court d’énergie et a disparu dans une lumière à l’extérieur. Hopkins a eu une autre rencontre avec le même homme, cependant, une dame tout aussi étrange l’accompagnait.
Cette fois, la personne a fait des commentaires sexuellement inappropriés, s’est comportée de la même manière étrangement robotique et a disparu mystérieusement. heureusement pour le Dr Hopkins, ce fut sa dernière rencontre.

New Saucerian est fier de présenter l’édition originale de poche de « Flying Saucers and the Three Men » d’Albert K. Bender – le livre qui a lancé la folie des Men in Black (MIB) et influencé plusieurs générations d’auteurs de science-fiction et de télévision.
Cette réimpression en fac-similé soigneusement réalisée reprend la couverture de l’édition originale de 1968. Dans ces pages, Bender raconte comment il a été « étouffé » par les mystérieux MIB, puis emmené sur une autre planète, Kazik, dont les habitants nus et bisexuels lui ont implanté d’étranges pensées dans la tête et l’ont massé avec un onguent étrange.
Ces MIB ou astronautes venaient-ils de l’espace, de la Terre Intérieure, ou étaient-ils des agents d’un gouvernement terrestre ? Pourquoi avaient-ils une base secrète sous la glace de l’Antarctique ?
Ce classique incontournable de l’ufologie comporte des annotations, une introduction et un épilogue de Gray Barker, pionnier des soucoupes, qui a tout fait pour que le reclus Bender révèle toute son histoire. Après avoir annoncé en 1967 qu’il se retirait de l’ufologie parce que ses pensées amplifiées par les extraterrestres pouvaient tuer des gens (et l’avaient déjà fait), Bender a vécu tranquillement à Los Angeles jusqu’à sa mort en mars 2016. Bien que l’histoire complète de ses démêlés avec le MIB et les extraterrestres n’ait jamais été révélée, on peut en savoir plus sur Bender dans l’ouvrage du New Saucerian intitulé « When Men in Black Attack : The Strange Case of Albert K. Bender », écrit par Gray Barker.

Albert K. Bender (16 juin 1921 – 29 mars 2016), auteur du livre « Flying Saucers and the Three Men » (1962), était un ufologue. Il a servi dans les forces aériennes de l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Obsédé par le phénomène des ovnis, il est devenu chercheur en ovnis et a fondé le Bureau international des soucoupes volantes. En 1965, il a fondé la Max Steiner Music Society.
Albert Bender est né le 16 juin 1921 à Duryea, en Pennsylvanie. Il vivait avec son beau-père. Bender travaillait comme employé d’usine. Il était attiré par le surnaturel ; il a façonné des décorations de maisons hantées et des scènes de films d’horreur sur ses murs; Il a fréquenté la West Pittston High School à West Pittston, en Pennsylvanie. Bender a même fait l’objet d’un article de journal lorsqu’il avait 18 ans pour avoir écrit à des personnes du monde entier. Il a écrit des lettres à des correspondants dans divers pays, dont le Pérou, l’Angleterre, la Roumanie et le Japon. Ces lettres faisaient jusqu’à 20 pages. Son objectif était de collecter des objets de différents pays, comme des pièces de monnaie ou du sable, en écrivant ses correspondances. Pendant ses études secondaires, il a également fait partie de l’American Youth League et a été élu vice-président junior en janvier 1941.
En août 1941, il visita Ottawa, Ontario, Canada pendant une semaine. Vers 1944, il déménaga de Pennsylvanie. Pour exprimer ses pensées, il tenait un journal et écrivait des pièces de théâtre de fantômes. Bender était protestant, et s’est enrôlé dans l’armée de l’air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale en 1942. Il fut stationné à Fort George G. Meade en tant que technicien dentaire, puis fut transféré à Langley, en Virginie. Il y a travaillé comme commis pour le centre dentaire. Il est également devenu rédacteur pour un journal de l’armée à Langely. Il s’est ensuite rendu à Bridgeport, dans le Connecticut.
Après avoir fait une rencontre surnaturelle en 1953, il s’est marié le 18 octobre 1954 avec Betty Rose, qui croyait avoir également été visitée par des personnages surnaturels.
Il a fondé l’International Flying Saucer Bureau (IFSB) (le premier grand club civil d’OVNI au monde) en 1952. Bien que l’organisation ait été un succès au début, il l’a soudainement fermée en 1953. Bender a raconté plus tard qu’en mars 1953, il avait été approché par trois hommes en noir. Ces hommes lui ont rendu visite dans sa maison et ont communiqué avec lui par télépathie. Il a reçu d’eux, un disque métallique et des instructions. Il a rapporté qu’il avait l’impression d’être transporté. Ces hommes ont apparemment partagé des idées sur la nature des OVNIs. Ils ont partagé l’origine des OVNIs avec Bender. À la suite de cette visite, Bender s’est senti encouragé à partager ce qu’il avait vu avec d’autres enquêteurs sur les OVNIs, mais cela lui a été refusé. Bender a souffert de fréquents maux de tête après la visite des trois hommes et ses collègues de travail ont rapporté qu’il semblait effrayé.
Ses expériences présumées ont été relatées dans They Knew Too Much about Flying Saucers de Gray Barker, l’associé de Bender à l’IFSB. L’expérience de Bender a formé « la légende des hommes en noir ». Bender n’a pas parlé de cet événement pendant 9 ans. En 1962, Bender écrit Flying Saucers and the Three Men pour raconter sa propre histoire. Dans ce livre, Bender raconte que les hommes en noir venaient d’une autre planète. Barker a publié son livre, mais il y a des spéculations selon lesquelles l’expérience de Bender n’était qu’un rêve.
Bender n’était cependant pas le premier à rapporter aux chercheurs d’OVNI des visites d’hommes en noir; il a rapporté qu’il avait eu une deuxième rencontre surnaturelle. Il a été visité par trois silhouettes ombrageuses. Elles ne touchaient pas le sol, mais planaient au-dessus. Ils lui ont dit que leur apparence humaine était une illusion et que toute information qu’il donnerait aux gens sur leur visite ne serait pas crue. Ils lui ont dit qu’ils capturaient des personnes de la Terre et utilisaient leurs corps pour se déguiser.
SPACE REVIEW était le magazine officiel des nouvelles ufologiques de cette époque, en 1953. À la fin de l’été 1953, Bender fit une série de découvertes qui l’ont amené à croire qu’il avait enfin trouvé la vérité sur la dissimulation des ovnis. Il avait prévu de révéler ses découvertes dans le numéro d’octobre de Space Review, mais avant que le numéro ne soit publié, Bender reçu la visite de trois « hommes habillés en noir », qui avaient déjà lu le rapport non publié et confirmé ses découvertes. Les « silencieux », comme il les appelait, ont effrayé Bender au point qu’il n’a pas publié le rapport, mais a laissé un avertissement : « Nous conseillons aux personnes engagées dans le travail sur les soucoupes d’être très prudentes. » Bender a ensuite suspendu la publication de son rapport et dissout l’IFSB.
Du même auteur…
Référence cinématique :