Dans cet entretien personnel fascinant, Inelia Benz parle à Bill Ryan du Project Avalon, de sa vie et de sa mission sur cette planète. C’est une histoire extraordinaire et beaucoup de personnes qui ont vu cette vidéo se sont senties émues et inspirées. Les sujets dont Inelia nous parle vont au cœur même de qui nous sommes et de la situation dans laquelle nous nous trouvons.
De tous les entretiens qu’il a réalisé au sein de Project Camelot et de Project Avalon, Bill Ryan considère que celui-ci est peut être à ce jour le plus important. Regarder cette vidéo du début à la fin peut transformer certaines personnes. Ne soyez pas étonné si vous vous retrouvez affecté, ému, inspiré, transcendé, ou si vous accédez à de nouvelles prises de conscience sur vous-mêmes, sur la réalité ou sur tout ce qui se passe dans le monde.
Cet interview est issue d’une sélection de questions issues des membres du forum de Project Avalon et adressées à Bill par l’intermédiaire d’Inelia Benz… Inelia qui venait elle-même d’être interviewée par Bill quelques semaines auparavant.
Inelia Benz (IB) : Nous sommes le 20 avril 2011. Je suis avec Bill Ryan, du Project Avalon, et nous allons avoir un entretien sur sa vie, ses buts et comment il voit notre planète. Bill, pouvez-vous me parler un petit peu de votre enfance ?
Bill Ryan (BR) : Un petit peu de mon enfance… OK. Je vais vous en donner une version compressée. Je suis britannique, né à Londres. Mes parents m’on emmené tout bébé en Afrique de l’Ouest. Et jusqu’à l’âge de 8 ans environ, j’ai eu une éducation merveilleuse, exotique, tropicale et, quand je traversais la forêt subéquatoriale à l’arrière de la Land Rover de mon père, en regardant les singes se balancer d’un arbre à l’autre, je trouvais tout ça normal. Et depuis, cette sorte d’esprit d’aventure, l’amour des grands espaces, celui de la forêt et des animaux, l’amour des lieux exotiques, ne m’a jamais vraiment quitté. Une expérience très formatrice. Et je suis rentré en Angleterre à l’âge de 8 ans, avant tout pour acquérir une éducation, parce que jusqu’alors, je n’avais rien fait du tout. J’étais allé à l’école dans différents coins perdus. Je n’y ai pas vraiment beaucoup appris. Je lisais énormément, mais je n’y ai pas reçu d’instruction digne de ce nom.
Mon éducation a donc commencé en Angleterre à l’âge de 8 ans. Et depuis, j’adore saisir toutes les occasions de retourner en Afrique, pour un oui ou pour un non. Ceux parmi vous qui y sont allés comprennent ce que je veux dire. Bon, que voudriez-vous savoir d’autre maintenant ? Il va vous falloir me guider ici. Sinon je vais parler pendant des heures de mon enfance.
Je me suis toujours posé des questions, j’ai toujours été attiré, même petit garçon, par les histoires intéressantes, par l’inexpliqué. J’étais très ouvert à toutes sortes de choses. Je me rappelle, quand j’avais 5 ans, avoir grimpé dans un arbre du jardin, au Ghana, en Afrique de l’Ouest, et je prétendais que c’était mon vaisseau spatial. Et à 8 ans – c’est une petite anecdote – et à 8 ans, quand je suis retourné à l’école, en Angleterre, le maître nous demandait d’écrire une histoire, et tous les autres petits enfants parlaient de leur petit chien ou de leur journée au bord de la mer. Et le petit Bill Ryan, 8 ans, voulait parler des fantômes et des soucoupes volantes. Et mon maître ne voulait pas me laisser faire… Cela a donc été ma première expérience de la dissimulation liée à ce domaine.
J’ignore totalement pourquoi je voulais, à 8 ans, écrire sur les fantômes et les soucoupes volantes. J’ignore ce que je savais là-dessus. Je ne savais probablement rien, mais je sais que j’étais enthousiaste. Je souhaitais vraiment écrire quelque chose. Ce petit garçon voulait informer le monde. Et mon instituteur m’en a empêché. Il ne m’a cependant pas empêché de m’y intéresser…A 8, 9, 10 ans, pendant toute mon adolescence, j’ai dévoré des bouquins sur le paranormal. Je les sortais de la bibliothèque, j’économisais de l’argent de poche pour pouvoir lire Souvenirs du futur [Erinnerungen an die Zukunft, en anglais : Chariots of the Gods – NdT], de Erich von Däniken. S’il a été l’un de vos premiers livres, beaucoup parmi vous le reconnaîtront peut-être comme ayant vraiment montré à quel point les grands médias ont mis aux oubliettes de très étranges événements qui se sont produits sur Terre.
Et, dès mon adolescence, il me semblait absolument évident qu’on ne nous racontait pas la vérité. J’étais extrêmement curieux. Je voulais tout savoir sur tout. Et, à l’âge de 14 ou 15 ans, j’ai décidé de devenir astrophysicien, parce que j’imaginais que le moyen d’en savoir plus sur la vie, l’univers, et tout le reste, sur notre raison d’être à tous ici, sur ce qui se passe et même pourquoi il se passe quelque chose, c’était de regarder dans un télescope et de comprendre les principes de base de la cosmologie.
Je pensais qu’en regardant dans un télescope et en faisant beaucoup de maths, sur les traces d’Einstein et des physiciens quantiques, on pouvait obtenir toutes les réponses. Et le grand cosmologue, naturaliste et physicien de l’époque, Fred Hoyle, était une de mes idoles, etc. Voici comment j’en suis arrivé à étudier les maths en fac. Une fois à l’université, je me suis aperçu qu’il fallait en fait retourner le télescope. C’est une métaphore. Il faut retourner le télescope.
On ne regarde pas à l’extérieur pour trouver les réponses, mais à l’intérieur. Car, comme le chantait Cat Stevens, « la réponse est en-dedans » (« the answer lies within », dans On The Road To Find Out), et non au-dehors, à l’autre bout du télescope. C’est alors qu’a commencé mon propre périple – cela va rappeler des choses à beaucoup d’entre vous – un périple, un voyage de développement personnel, une sorte de parcours initiatique spirituel, qui m’a vraiment conduit à la recherche de moi-même.
Qui est cet être que j’appelle « moi », qui contemple l’univers par mes yeux ? Ce point de vue, cette plateforme qui absorbe les informations et fait attention. Qui est-ce ? D’où vient-elle ? Quelle différence y a-t-il entre moi et tous ceux qui vivent la même expérience à travers leurs propres yeux ? Comment tout cela est-il arrivé ? Quel est le lien entre cela et tout ce que nous voyons là dans le cosmos, quand nous regardons dans notre télescope ? Et associer cette sorte d’image spirituelle, personnelle, toutes ces grandes questions intérieures, à tous ces grands problèmes extérieurs, est depuis toujours une ligne directrice dans ma vie, je suppose, et c’est ce qui m’a conduit à là où j’en suis aujourd’hui.
source : https://projectavalon.net/lang/fr/bill_ryan_from_project_avalon_part_1_fr.html