OVNIS en Roumanie – Dan D. Farcas

OVNIs en Roumanie

OVNIS en Roumanie a été écrit par l’un des plus éminents chercheurs en ufologie de Roumanie, le Dr Dan D. Farcas. Ce livre offre une perspective fascinante sur l’énigme des ovnis en Roumanie. Riche de plus de 30 photographies et illustrations, il est riche de dossiers ufologiques dont beaucoup n’ont jamais été publiées hors de la Roumanie jusqu’à ce jour.

Dans son introduction, le livre évoque rapidement un certain nombre de peintures médiévales qui, selon certains, représentent des ovnis. Depuis ce point de départ, le livre vous entraine pas à pas, décennie après décennie, dans les annales de la recherche ufologique en Roumanie.

Ce livre couvre aussi bien les observations d’ovnis, les photographies, les signalements d’atterrissages, les rapports de pilotes, et jusqu’aux réflexions d’un astronaute roumain sur les questions ufologiques.

Aucun type de rencontre rapprochée n’est ignoré, au contraire il se peut qu’un certain nombre de rencontres du 3ème type soient uniques à la Roumanie. Plusieurs cas d’enlèvements extraterrestres présumés sont également étudiés avec prudence et rigueur par le respecté Dan Fracas, qui a succédé à Ion Hobana, auteur bien connu en France depuis les années 1970, à la tête de l’ASFAN, la principale organisation ufologique en Roumanie. Les derniers chapitres abordent des cas d’expériences étranges, à la frontière du paranormal, et qui réinterrogent la nature du phénomène. Des éléments saisissants du folklore « des Carpates » sont mis à contribution dans ce questionnement destiné à tous. 

Ce livre enrichira la bibliothèque ufologique de tous les amateurs et des chercheurs avisés. Ci-après une note critique de Nick Pope, qui de 1991 à 1994 fut responsable du UFO Project du Ministère de la Défense Britannique :

« Un livre extraordinaire, rempli de détails fascinants sur un grand nombre de cas, depuis des témoignages de pilotes jusqu’à des rencontres rapprochées avec des entités. Sa richesse de détails en fait un livre de valeur pour toute personne qui nourrit un intérêt sérieux pour le sujet. »

John Hanson Editeur/Auteur de la série « Haunted Skies » (Royaume-Uni) :

« Un excellent livre bien documenté, qui une fois de plus souligne qu’il importe de mettre en lumière des observations ovni jusqu’ici non publiées, qui ont eu lieu au cours de l’histoire de la Roumanie. Une lecture incontournable pour tous les chercheurs. »

Irena Scott PhD (USA) : 

« Le Dr. Dan D. Farcas est tout à fait crédible pour écrire ‘ OVNIS au-dessus de la ROUMANIE’. Il possède un doctorat en mathématiques et informatique (Université d’Etat de Bucarest), de l’expérience dans ces domaines, dans l’enseignement, et dans l’exploration scientifique du phénomène ovni. Son livre couvre l’expérience OVNI en Roumanie, qui est moins bien connue que celle d’autres pays. Certains de ses aspects les plus intéressants comprennent les cas les plus anciens, la vague OVNI de 1968, les contacts, les abductions, les visites, le folklore, les dimensions religieuses et l’analyse scientifique. »

Riche de près de 50 photographies et illustrations, ce livre est rempli d’informations ufologiques qui n’ont jamais été publiées hors de la Roumanie auparavant. Dans son introduction, le livre balaie rapidement un certain nombre de peintures médiévales qui selon certains représentent des ovnis.

Depuis ce point de part, le livre vous entraîne pas à pas, décennie après décennie, dans les annales de la recherche ufologique en Roumanie. Le livre couvre aussi bien les observations d’ovnis, les photographies, les signalements d’atterrissages, les rapports de pilotes, et jusqu’aux réflexions d’un astronaute roumain sur les questions ufologiques.

Chapitres :

1/ Les premiers cas signalés

Les observations les plus anciennes

Des représentations d’OVNI sur les murs des églises de Roumanie

Avions-fantômes au-dessus de la Roumanie, janvier 1913

La première moitié du 20ème siècle

Après 1950

2/ La vague OVNI de 1968

Les observations se multiplient

Les observations de Banat

Un avion de ligne roumain rencontre un ovni en 1968

Humanoïdes dans la forêt de Hoia Baciu

Emil Barnea photographie un ovni

Septembre 1968

3/ Les années 1970

Ion Hobana, l’ufologue

Le Cercle des ovnis de la Maison des Étudiants

Valea Plopului – Septembre 1972

Observations sur Vālenii de Munte

Le mouvement RUFOR

Autres observations

Un orbe intelligent et une fausse lune

Canulars et désinformation

4/ Les années 1980

L’affaire Løvendal-Papae

Un ovni survole un lac de Bucarest

Phénomène inhabituel observé au radar en Roumanie

Observations en mer

5/ Après 1990

Les monts Retezat – Août 1991

Le cas de la famille Popa

Une base secrète dans le lac Vidraru ?

Des phénomènes météorologiques ?

La revue RUFOR (1994-1996)

Des ovnis à Rogiorii de Vede

6/ Les dossiers militaires

Un ovni sur un périmètre de tir

Un ovni visite un dépôt de munitions

Quatre rencontres d’ovnis par un pilote de chasse roumain

Dors Davidovici et ses collègues

Le cas Alexeni, 1984

L’affaire Mihai Kogālniceanu, 1989

Le cas Buzāu, 1992

Un avion de chasse roumain heurté par des ovnis

Accès aux données ovni de l’aviation roumaine

L’avis d’un astraunote roumain

7/ Illustrations

Table des illustrations

8/ Rencontres rapprochées et extraterrestres

Témoignages anciens

Une rencontre rapprochée en 1939

Un visiteur en forme de clochette

Le lac Bâlea, Septembre 1978

Une soucoupe volante dans les monts Ciucas

Le cas Chirales-Lechinta

Le cas Certesti, 1996

9/ Visites, Contacts et Extraterrestres

Pourchassés depuis le ciel

Le cas de S.C.

Crina C.

Autres cas

Une expérience génétique avec un MIB ?

Les grands visiteurs

Une grossesse avec anomalie temporelle ?

10/ La dimension folklorique

« le Volant »

La légende de Iele

Deux contes de l’Iele en Transylvanie

Les agroglyphes

La Dame des bois

11/ La dimension religieuse et spirituelle

Le cas de Vasile Rudan

Réincarnations ?

Miracle avec Dieu le Père

Rencontres avec le sacré

Le cas de Cornel Butta

Le cas de Marius Ghidel

12/ Avons-nous une explication ?

Les limites de l’esprit et de la science

Des hyper-civilisations

Les présupposés de l’hypothèse extraterrestre primitive

Une intelligence supérieure et nous

Les aveugles et l’éléphant 

13/ Sources bibliographiques principales en Roumanie

Dan Farcas

L’auteur :

Dan D. Farcas, né en 1940, a commencé des études supérieures de mathématiques et physique à Timisoara en 1960, docteur en Mathématiques et informatique de l’Université d’État de Bucarest en 1979, spécialisé en informatique à l’Université Polytechnique de Timisoara (1962-67), il a effectué les premières simulations par ordinateur de réseaux neuronaux qui aient été réalisées en Roumanie. 

Il a dirigé et réalisé de grands projets d’informatisation au Centre de Formation CEPECA de Bucarest (1967-1982), où il a donné des cours d’informatique.

De 1991 à 2010 (année ou il a pris sa retraite) il fut directeur, sous-directeur ou expert principal du Centre d’Informatique et de Statistiques de santé du Ministère de la Santé Roumain, conseiller temporaire de l’Organisation Mondiale de la Santé de 1997 à 2001 et expert en santé pour la Roumanie auprès de la Commission Européenne de 2007 à 2010.

À partir de 1998, il fut vice-président et depuis 2011, il est président de l’Association Roumaine pour l’Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (ASFAN). Il est membre devenu fondateur en 2006 du Centre d’Etude des Sciences de la Frontière au Comité UNESCO de la Roumanie. Il a publié plus de 25 livres, tous roumain dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, ainsi que de l’ufologie.

Depuis 2013, il est membre du Comité d’Histoire et de Philosophie de la Science et de la Technologie de l’Académie Roumaine. A partir de 1998, il fut vice-président, et depuis 2011 il est président de l’Association Roumaine pour l’Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés (ASFAN). Il est membre fondateur en 2006 du Centre d’Etude des Sciences de la Frontière au Comité UNESCO de la Roumanie.

Il a publié plus de 25 livres, tous en roumain, dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, ainsi que de l’ufologie. Il a publié plus de mille articles et a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision, la plupart en lien avec les ovnis.


UFOs OVER ROMANIA est une publication unique dans tous les sens du terme. Écrit par l’un des principaux chercheurs et universitaires sur les ovnis du pays, Dan D. Farcas, Ph.D, offre un aperçu fascinant de l’énigme des ovnis en Roumanie. Avec près d’une cinquantaine de photographies et d’illustrations, UFOS OVER ROMANIA regorge de données OVNI qui n’ont jamais été publiées en anglais auparavant.

Le livre commence par un bref aperçu d’un certain nombre de peintures médiévales qui, selon certains, représentent des ovnis. À partir de là, ce livre vous emmène étape par étape, décennie après décennie, à travers les annales de la recherche et des enquêtes sur les ovnis en Roumanie. Les observations d’OVNIS, les photographies, les récits d’atterrissage, les observations de pilotes et même les réflexions sur le sujet des OVNIs d’un astronaute roumain sont tous traités dans ce livre fascinant. Aucun type de rencontre d’OVNI n’est oublié, en fait il y a un certain nombre de cas de rencontres rapprochées dans ce livre qui pourraient bien être uniques à la Roumanie.

Ce livre a tout pour plaire et constitue un excellent ajout à la littérature sur les ovnis et fera honneur à toute bibliothèque sur les ovnis. Le livre a déjà été bien accueilli, tout comme la preuve de citations comme celle-ci : Nick Pope (UK) : MoD UFO Project, 1991 – 1994″. Un livre extraordinaire, rempli d’une richesse de détails fascinants sur un grand nombre de cas, allant d’observations de pilotes jusqu’aux rencontres avec des entités. La richesse des détails en fait un livre précieux pour quiconque s’intéresse sérieusement à ce sujet. ». UFOs OVER ROMANIA est en effet un livre extraordinaire et à ne pas manquer.


Une peinture du XVIIe siècle a été découverte dans une église médiévale de Transylvanie (Roumanie). La peinture a été réalisée pour l’église du monastère de la citadelle médiévale de Sighisoara. Elle représente une église en feu entourée de nuages de fumée et une étrange soucoupe volante au-dessus d’elle. Elle semble même être suivie d’une traînée d’échappement. Sous la peinture, on peut lire en calligraphie : « Israël, hoffe aux den Herrn », ce qui se traduit par « Israël, mets ton espoir dans le Seigneur ».

Depuis des siècles, de nombreux grands artistes de notre histoire sont allés bien au-delà dans leurs écrits et leurs peintures sur la représentation des événements historiques. Mais plus spécifiquement, les peintures classiques de la période de la Renaissance nous ont donné des images vivantes de cette époque, comme s’il s’agissait de photographies authentiques. Bien qu’il existe des peintures détaillant des événements difficiles à expliquer, comme beaucoup de ces œuvres d’art, il existe des preuves de la présence d’une vie extraterrestre. 

Il existe d’innombrables œuvres qui semblent montrer la présence d’objets mystérieux dans les cieux. Un exemple est le tableau intitulé « La Madone et l’enfant avec saint Jean », qui montre clairement un vaisseau volant dans le ciel juste au-dessus de l’épaule de la Madone alors qu’elle regarde les deux petits enfants. Derrière elle, un homme et son chien sont représentés en train de contempler l’objet avec crainte et admiration, et il semble même y avoir une sorte de créature à côté de l’homme et de son chien. 

Et maintenant, comme le rapporte une organisation israélienne de recherche sur les ovnis, une nouvelle peinture du XIVe siècle dans une ancienne église de Roumanie représente un objet en forme de disque qui ressemble à des objets décrits dans des peintures et des pièces de monnaie du IVe au XVIIe siècle. 

Voulaient-ils représenter des vaisseaux spatiaux habités ?

L’ OVNI dans l’ancienne peinture roumaine 

Les experts israéliens de la vie extraterrestre et l’Organisation de recherche sur les ovnis (EURA) ont reçu la photographie de la peinture située sur l’un des murs d’une église du couvent des Dominicains dans la ville de Sighișoara, rapporte le site Open Minds. 

La peinture représente un objet en forme de disque sur une structure qui semble cracher de la fumée. Cette peinture est accompagnée d’une légende en allemand qui dit : 

« Israël, hoffe auf den HERRN », qui se traduit par « Israël, mets ton espoir dans le Seigneur »

Selon le site web du monastère, les experts pensent qu’il s’agit d’une peinture très ancienne, datant du XIVe siècle, détruite et reconstruite au XVIIe siècle. Malheureusement, personne ne connaît le peintre qui a illustré l’OVNI dans le tableau et l’année où il l’a fait. Cependant, des rapports suggèrent qu’elle pourrait avoir été peinte après 1523, année de la traduction de la Bible en allemand. 

Les experts ont également noté que l’OVNI de la peinture semble similaire à d’autres objets mystérieux apparaissant sur d’autres peintures et pièces de monnaie qui sont couramment utilisées par les chercheurs d’OVNI pour représenter des anomalies aériennes. 

Par exemple, des objets ronds similaires sont également observés sur les pièces de monnaie françaises du XVIIe siècle. Si certains chercheurs pensent que ces représentations peuvent être la roue d’Ezéchiel, d’autres experts estiment que les objets ronds sont des boucliers militaires. 

Marc Dantonio, un expert du Mutual UFO Network (MUFON), a déclaré qu’il effectuait depuis un certain temps des recherches sur les œuvres d’art et les pièces de monnaie de la fin du XVIIe siècle et qu’il avait constaté que l’objet mystérieux de la peinture roumaine était représenté sur les pièces de monnaie. M. Dantonio pense que l’origine de ces objets mystérieux est beaucoup plus terrestre que ce que l’on croit, car il pense que les armoiries ont été imprimées sur les pièces pour illustrer la puissance et la force du roi Louis. Il souligne également qu’une autre pièce montre des flèches frappant le bouclier. Là encore, une image montre une ligne sortant de l’objet, qui est prise pour un éclair provenant de l’OVNI.  

Bien que M. Dantonio considère l’objet comme un simple bouclier, c’est sa théorie sur les objets mystérieux de l’œuvre d’art, mais on ne peut nier que le mystère continue dans ces objets qui planent dans le ciel ou sortent des nuages. 

« Une histoire veut que cette pièce particulière montre le bouclier de Jupiter tombant sur Terre pour aider Numa Pompilius, le deuxième roi de Rome. Le bouclier les a conduits à la victoire dans des moments désespérés. Mais même ainsi, il est intéressant de penser que le bouclier a été accordé d’en haut. Y avait-il une influence extraterrestre ancrée dans leur culture qui a conduit à placer le bouclier dans le ciel ? Une protection ou une technologie d’en haut, peut-être ? Cela reste un mystère », a ajouté Dantonio. 

Comme nous l’avons vu, certaines personnes suggèrent que ces objets mystérieux représentés dans les peintures sont simplement des nuages ou des paraedolia. Il est certain que de nombreuses peintures religieuses qui comportent des éléments extraterrestres peuvent être expliquées comme des représentations d’anges célestes ou de boucliers protecteurs, comme le suggère Dantonio. Cependant, nous ne pouvons pas oublier que beaucoup de ces artistes étaient des libres penseurs… et qu’ils ont peut-être essayé d’exprimer une croyance occulte. Il se peut que leur inspiration vienne des anciens enseignements des Sumériens, ou qu’ils expriment ce qu’ils ont vu personnellement. Chacun doit tirer ses propres conclusions, et il ne faut pas oublier que personne ne détient la vérité universelle en la matière, pas même ceux qui se prétendent experts. 

Source : https://www.taringa.net/+info/descubren-un-ovni-en-una-antigua-pintura-en-rumania_139n10


INTERVIEW DE DAN FARCAS PAR REBECCA LOMAS :

Un article-interview de Dan D. Farcas par la britannique Rebecca Lomas a initialement été publié sur le site OpenMinds.TV, web media animé par Alejandro Rojas.

Le livre ’OVNIS en ROUMANIE’ semble attirer l’attention et faire l’événement depuis sa parution. On sait peu de choses en Occident sur son auteur, Dan D. Farcas. Ayant cela à l’esprit, j’ai saisi l’occasion d’interviewer Dan afin d’en apprendre un peu plus sur ses centres d’intérêt et sur la façon dont il s’est engagé dans la recherche ufologique dans son pays, la Roumanie.

RL : Dans quelles circonstances et à quelle époque vous êtes-vous orienté vers le phénomène ufologique ?

DF : La question peut se diviser en deux. Je me suis toujours intéressé aux sujets extraterrestres, mais assez tardivement aux ovnis eux-mêmes. Quand j’avais 8 ou 9 ans, l’un de nos jeux favoris, mon frère cadet et moi, était de dessiner nos aventures imaginaires dans une sorte de bande dessinée grossière. J’en ai conservé quelques-unes. La plupart de ces aventures avaient pour cadre le cosmos, dans lequel nous voyagions d’une planète à une autre. A la même époque, j’ai commencé à écrire un livre d’astronomie. Dans les années 40, on ne trouvait pas de livres de ce genre en Roumanie.

Entre 25 et 30 ans, j’ai publié plusieurs nouvelles de science-fiction, des histoires de voyage spatial et de contacts avec des extraterrestres. Dans ces histoires, je trouvais normal qu’un extraterrestre apparaisse soudain sous une forme humaine, dans un environnement terrestre, mais j’avais encore des doutes sur la réalité des ovnis comme véhicules extraterrestres.

J’ai publié quelques articles de vulgarisation sur les civilisations extraterrestres et, autour de 1980, je fus invité à écrire un livre sur ce sujet. A cette occasion, j’ai pensé qu’il serait normal de m’informer sur le phénomène extraterrestre. Ce fut seulement alors que je découvris, en lisant un certain nombre de bons livres, qu’il existe un grand nombre de cas bien documentés, et que j’ai mesuré leur importance.

Le livre, intitulé « De ce tac civilizaţiile extraterestre » (Pourquoi des civilisations extraterrestres), publié en 1983, fut un best-seller. Beaucoup de gens m’ont questionné sur les ovnis à cette époque ; j’ai donc continué à m’informer plus sérieusement et j’ai beaucoup publié, spécialement après 1990.

RL : Avez-vous vécu vous-même une expérience personnelle de type “étrange” ?

DF : J’ai le souvenir de plusieurs “visites nocturnes”, avant l’âge de 5 ans. J’affirmais qu’il ne s’agissait pas de rêves. Le seul souvenir que je conserve encore est celui d’une main verte qui disparaissait derrière mon lit, comme si elle s’était enfoncée dans le mur. J’avais même donné un nom à l’apparition, quelque chose comme “celui avec la main”. J’ai également souffert de phobies inexplicables au cours de la même période. J’étais pris de terreur si j’apercevais certains objets ordinaires. Ces réactions ont disparu avec le temps.

RL : Votre statut d’universitaire vous a-t-il aidé dans votre recherche sur le phénomène ufologique ?

DF : J’ai été formé aux mathématiques, à la physique et à l’astronomie, au niveau universitaire. Cela m’a aidé non seulement à comprendre la taille et la structure de l’univers, ou ce que veulent dire les espaces avec d’autres dimensions, mais cela m’a aussi donné une notion solide des échelles, comme les différences entre des milliers, des millions et des milliards d’années, ou d’années-lumière. Je me suis rendu compte que, pour beaucoup de gens, cela signifie seulement “beaucoup”, ce qui conduit à de graves confusions.

Par ailleurs, la formation universitaire dans ces domaines vous rend imperméables à certains faits dont vous apprenez qu’ils ont été rapportés. Entre autres choses, cela m’a rendu longtemps sceptique sur le fait que les ovnis puissent être des vaisseaux spatiaux. Bien entendu, la vie m’a contraint, dans de nombreux domaines, à dépasser les dogmes inculqués à l’école.

Finalement, la formation universitaire tout autant que l’expérience de la vie m’ont aidé à comprendre les limites de quelques instruments considérés comme “tabous” dans notre culture. Je comprends les limites de la méthode scientifique, des mathématiques et de la logique. Ces limites s’appliquent aussi aux recherches sur le phénomène ufologique.

RL : Au cours de vos recherches en vue de l’écriture de votre nouveau livre, vous avez lu de nombreux rapports de témoins directs ; l’un de ces témoignages vous a-t-il paru particulièrement frappant, et pourquoi ?

DF : Dans ce livre, j’ai utilisé principalement des enquêtes faites par des gens que j’ai connus et en qui j’ai confiance, mais j’ai également consacré de nombreuses pages à des cas sur lesquels j’ai moi-même enquêté au cours des vingt dernières années. Il y avait, d’une part, des rapports étranges faits par des pilotes militaires, et, d’autre part, des rencontres inexpliquées faites par des gens ordinaires. J’ai été fort impressionné par la sincérité de tous ces témoins, et par leur désir de trouver une explication à ce qui était arrivé. Dans les récits faits par des civils, j’ai été frappé par le mélange entre la thématique OVNI classique et des traits et caractères que j’avais rencontrés seulement dans les domaines du folklore et de la religion. Mais pour comprendre tout ce qui m’a surpris, je pense qu’il est préférable de recommander de lire le livre, qui rassemble cette diversité de récits.

RL : La barrière de la langue a-t-elle été un obstacle pour faire connaître les cas OVNI survenus en Europe de l’Est ?

DF : La barrière de la langue est très réelle. Elle est surmontée partiellement dans les domaines techniques où la coopération internationale est indispensable, et où l’on utilise un vocabulaire limité ; mais elle demeure un problème dans d’autres secteurs, parmi lesquels l’ufologie. La littérature ufologique en langue roumaine, et sur des cas survenus en Roumanie, n’est pas très étendue, mais néanmoins, il existe des cas et des développements très intéressants qui ne sont pas connus à l’étranger. Je crois que la situation est analogue dans d’autres pays d’Europe de l’Est.

RL : Vous êtes le président de l’ASFAN. Qu’est-ce que cette organisation ?

DF : En 1998, Ion Hobana, un auteur et ufologue de renom, l’astronome Harald Alexandrescu, et moi-même, avons pris l’initiative de créer l’Association Roumaine pour l’Etude des Phénomènes Spatiaux Non-Identifiés (ASFAN), une organisation formée de spécialistes reconnus dans plusieurs disciplines impliquées dans la recherche ufologique. C’était alors, et c’est resté, la seule organisation non gouvernementale et sans but lucratif en Roumanie, avec personnalité morale, dédiée exclusivement à l’ufologie. L’autorisation légale pour la création de l’ASFAN a été obtenue au Tribunal de la Ville de Bucarest le 28 septembre 1998, sur le fondement de l’approbation du Ministère de la Recherche et de la Technologie, et de celle du Maire de Bucarest. Les bureaux de l’ASFAN furent établis dans le bâtiment de l’Observatoire astronomique “Admiral Vasile Urseanu” de la Municipalité de Bucarest, 21, Boulevard Lascăr Catargiu, Bucarest, appartenant à la Ville. Pour les 21 membres fondateurs (exigés par la loi à cette époque), des personnes hautement qualifiées ont été sélectionnées : des mathématiciens, des astronomes, des ingénieurs, des spécialistes du radar, de l’aéronautique, de la météorologie, de l’imagerie photo, de l’informatique, de la médecine, aussi bien que des personnalités au profil multidisciplinaire. L’objectif principal était d’avoir une approche pluridisciplinaire et pluraliste du phénomène. Le premier Conseil qui fut élu comprenait : le président Ion Hobana (1931-2011), moi-même comme vice-président, et le directeur exécutif Harald Alexandrescu, mathématicien et astronome (1944-2005). Depuis 2011, je suis le président.

Au début, l’ASFAN organisa, pendant 3 ans, des conférences publiques à un rythme mensuel. Un congrès plus complexe, sur une journée entière, fut organisé en mai 2014. Nous eûmes aussi plusieurs réunions et actions publiques. Les membres de l’ASFAN furent invités à s’exprimer sur toutes les chaînes télévisées et les stations radio de Roumanie pour des débats sur les incidents OVNI actuels et les thèmes associés. Malheureusement, le financement et le temps disponible pour les membres étaient toujours limités, ce pourquoi les réalisations de l’ASFAN furent très inférieures à ce qui avait été espéré, et avec le temps la plupart des membres devinrent inactifs, avec personne pour prendre leur place.

L’ASFAN a reçu et examiné des rapports écrits, des photographies, des enregistrements vidéo et d’autres données (sur un nombre limité de cas). Les plus intéressants sont accessibles (en roumain) sur le site de l’organisation. Il n’existe pas de magazines d’ufologie imprimés en Roumanie, mais quelques membres de l’ASFAN animent ou ont animé des rubriques OVNI dans des revues de vulgarisation scientifique.

Ion Hobana est resté en contact avec de nombreux ufologues dans le monde entier, il a participé à des congrès internationaux, et il a invité en Roumanie plusieurs ufologues étrangers. D’autres membres de l’ASFAN ont tâché de maintenir ces contacts et ont pris de nouveaux contacts avec plusieurs organisations ufologiques et des spécialistes à l’étranger. »


L’OVNI de Cluj en Roumanie, 1968, et les photos d’Emil Barnea

Le matin du 18 août 1968, Emil Barnea, un technicien du bâtiment de 45 ans, qui avait servi comme officier dans l’armée, connu pour son intégrité, et sa petite amie Zamfira Mattea, âgée de 34 ans, employée dans un patronage, étaient en promenade et allaient vers le bois de Hoia-Baciu, près de la ville de Cluj en Roumanie. Ils étaient accompagnés de deux autres personnes, un homme et une femme, qui sont restés anonymes pour des questions de respect de la vie privée.

Le temps était magnifique, et les quatre personnes ont décidé de s’arrêter pour pique-niquer au soleil dans une petite clairière du bois, près de la route de Cluj à Bucarest.

Emil Barnea partit chercher du bois sec pour faire un feu de camp. Il n’y avait aucun vent, et les seuls sons étaient les chants des oiseaux. Il entendit alors son amie l’appeler pour venir voir quelque chose qui l’intriguait. Il était 13:23. Barnea revint dans la clairière et regarda ce que son amie lui indiquait; au-dessus de la clairière où ils se trouvaient, il y avait dans le ciel un engin rond, assez grand, d’apparence métallique qui reflétait la lumière du soleil comme s’il était argenté. L’engin survolait le bois lentement et sans aucun bruit.

Barnea s’est alors précipité vers son sac duquel il a sorti son appareil photo, estima la lumière et la distance et prit une première photographie. Comme l’engin allait toujours assez lentement, il a eu largement le temps de prendre une deuxième photographie. Il a remarqué des variations de luminosité de l’engin et un trajet fluctuant.

A ce moment l’engin a brusquement accéléré, remontant vers le haut, et Barnea a eu juste le temps de prendre deux autres photographies de plus avant que l’engin ne soit trop loin pour être encore visible.

Sa quatrième photographie ne sera jamais diffusée car on y voyait le deuxième couple, qui tenait absolument à ne pas être identifié. Cette quatrième photographie a néanmoins été montrée par Emil Barnea aux ufologues Florin Gheorghita et Ion Hobana, elle montre l’engin devenu tout petit et comme perdu dans une sorte de nuage. Les quatre témoins avaient tous suivi les évolutions de l’engin, qui avaient duré environ deux minutes, et sont restés ensuite un moment stupéfait et ne sachant pas quoi dire.

Au bout de quelques jours, le choc que cet expérience leur avait causé s’était dissipé. Au bout d’une semaine ou deux, le film dans l’appareil photo d’Emil Barnea était terminé, et il l’a développé et fait un tirage sur papier. Il était hésitant quant à ce qu’il devait faire au sujet de l’observation et des photographies, sachant que les gens parlant de soucoupes volantes étaient généralement en but aux moqueries.

Au début de septembre de cette année, l’ingénieur roumain Florin Gheorghita, de Cluj, qui avait l’habitude d’enquêter sur les rapports d’OVNIS dans cette région est rentré de vacances. Barnea le connaissait car il l’avait rencontré pour affaire deux ans auparavant tandis qu’il travaillait dans le bâtiment. Barnea savait que Gheorghita s’intéressait à la question des OVNIS, il lui avait à l’époque dit qu’il n’était pas intéressé par les histoires de soucoupes volantes et avait manifesté son scepticisme à ce sujet, scepticisme qui maintenant n’avait plus raison d’être. Il a donc raconté à Gheorghita les faits et lui a montré les photographies. Gheorghita a fait son enquête et a reconstitué sur place la séquence des événements. Il a pu vérifier que le plan de vol de l’engin tel qu’indiqué par Barnea et Mattea coïncidait parfaitement à la séquence des prises de vues et leur espacement dans le temps. En fonction de la configuration de lieux, comme des détails de la végétation, il a pu faire des calculs pour estimer l’altitude et la taille approximative de l’objet, qui correspondaient également très bien avait les estimations visuelles des témoins. Il a alors rédigé et publié un rapport d’enquête sur le cas. Il a également envoyé des tirages des photographies à l’Agence d’état Ager Press. Une des photographies fut ensuite publiée dans plusieurs journaux le 18 septembre 1968, accompagnée d’un résumé des événements rédigé par Barnea.

Après avoir pris connaissance de l’affaire par les journaux, le directeur de l’observatoire de Cluj a alors affirmé que c’était « soit une mystification, soit des ballons météorologiques photographiés dans des circonstances particulières. » Il ignorait même qu’il n’y avait qu’un seul objet photographié. Il ajouta que le témoin était un ignorant analphabète sans doute alcoolique ayant commis là des trucages photographiques.

Il y eut tout de même une enquête rapide pour rechercher la présence possible de ballons dirigeables ou météorologique en cet endroit et à ce moment, et aucun ne fut trouvé. Les négatifs ont été examinés pour voir s’ils étaient truqués par un reporter-photographe de Cluj, et ensuite par un spécialiste en photographie de l’Agence Ager Press de Bucarest. Tous deux conclurent qu’ils n’avaient fait l’objet d’aucune manipulation détectable. Le film a encore été examiné par un laboratoire commercial qui l’a également estimé parfaitement normal, sans traces de falsification.

Par la suite, trois des photographies ont été publiées dans la presse et de longs débats s’ensuivirent. Barnea et son amie furent interviewés longuement à la télévision d’état, et Barnea s’est soumis à des tests menés par un journaliste des Informatia Bucurestiului en vue de démontrer qu’il avait de très bons moyens de perception sensorielle.

Des techniciens de l’Université de Cluj ont longuement étudié les photographies et construits et photographié des modèles réduits de l’engin pour vérifier si les ombres étaient en accord avec les manœuvres décrites, et comme Barnea l’avait indiqué, ils ont estimé que l’engin, outre qu’il réfléchissait la lumière, devait également avoir émit sa lumière propre.

L’ufologue et auteur Roumain bien connu, Ion Hobana, reprit l’enquête encore une fois, se rendant sur le terrain, rencontrant M. Barnea en 1968, puis encore une fois en 1970. Il a fait remarquer que ni Barnea ni son amie Mlle Mattea ne savait grand-chose de précis des soucoupes volantes, ce qui n’était que normal puisque dans la Roumanie de 1968, on ne trouvait couramment aucun ouvrage sur ce sujet.

Hobana a établi les faits suivants :

  • 1. L’endroit ou les photos furent prises se situe à 4,7 km à l’ouest-sud-ouest de Cluj;
  • 2. La température au soleil était de 36°C;
  • 3. Le ciel était sans nuage mais il y avait une curieuse nébulosité à grande hauteur qui ne devint visible qu’après le passage de l’engin à travers elle: cette vapeur est visible sur le cliché N.4;
  • 4. L’appareil photo était un FED 2 avec un objectif 2,8 d’ouverture, le film normal faisait 17 Din, marque ORWO;
  • 5. Aucun des témoins ne vit l’engin s’approcher, ils ne l’aperçurent qu’au moment ou il parvint au-dessus d’eux;
  • 6. Il volait tout d’abord sans dévier, en direction du nord-est;
  • 7. Après avoir oblique vers le sud-ouest il parut descendre doucement vers le sol;
  • 8. Sa hauteur fut reconstituée comme étant de 600 m et l’angle apparent avec l’horizon de 85 degrés;
  • 9. L’appareil demeura fixe dans sa position par rapport à son centre de gravité tout au long de son vol;
  • 10. Il modifia constamment son vol et sa route au début de l’observation;
  • 11. Il paraissait fait de métal et il brillait davantage avant chaque accélération et avant chaque remontée (un peu avant la deuxième photo);
  • 12. Cet engin ne put être identifie a aucun autre dans l’arsenal des machines volantes d’origine humaine;
  • 13. Son diamètre devait dépasser trente mètres, au dire des témoins.

Hobana a également expliqué que dans la Roumanie de l’époque, il n’était pas question de vendre des documents quelconques et que leur publication n’implique nullement un profit pour l’auteur, et qu’ainsi on ne peut pas défendre la thèse que les photographies auraient été des trucages dans l’espoir d’un gain financier. Il ajoute: « De surcroît, on peut imaginer aisément que les citoyens ne sont guère portés a se risquer a bafouer les autorités en leur proposant des documents truqués. »

D’autres analyses et commentaires ont suivies une fois que l’affaire a été connue à l’Ouest par l’intermédiaire d’Hobana. Il note par exemple au sujet d’une étude parue dans le magazine français d’ufologie Lumières Dans la Nuit en 1971 :

« L’analyse du Belge G. Delcorps est, à cet égard, fort intéressante et instructive, non seulement par ses conclusions, mais aussi par Ie sérieux et la précision qui la caractérisent. Malheureusement, Delcorps n’a examiné que les deux premiers clichés. Il a remarqué que sur le N°2 l’OVNI ne pouvait être à 85 degrés au-dessus de I’horizon, comme l’a affirmé Barnea, mais à une trentaine de degrés seulement. Sur la photo N°1, il est à 20 degrés et le diamètre calculable est de 22,3 m, que l’on obtient par le calcul et par comparaison avec les arbres et les massifs. Il est parti de l’hypothèse que l’engin sur la photo N°2 était à 600 m du photographe. C’est évidemment possible puisque d’autres calculs ont donné pour altitude une valeur comprise entre 360 et 480 m. »

« Delcorps a été frappé, lui aussi, par la répartition anormale des ombres et de la lumière, détail qui saute aux yeux même auprès des moins avertis. Sans avoir eu connaissance des conclusions de ses collègues roumains, il aboutit aux mêmes résultats, à savoir premièrement que l’objet sur la photo N°2 n’est pas la simple image symétrique de celui vu sur la photo N°1 et, deuxièmement, que l’engin emportait avec lui son propre éclairage interne. Il estime, de plus, que le trucage photographique est à rejeter complètement. »

Photo prise par Emil Barnea, le 18 août 1968, près de Cluj, en Roumanie

Emil Barnea_cluj_roumanie_1968

Source : http://mistere.e-monsite.com/pages/rencontres-et-observations-d-ovnis-et-d-aliens/1968-l-ovni-de-cluj-en-roumanie-et-les-photos-de-emil-barnea.html

En Roumanie, un village est soudainement plongé dans le noir. Alors que certains habitants partent mener l’enquête, un ovni apparaît dans le ciel, émettant un rideau de lumière à travers le village


Un avis sur “OVNIS en Roumanie – Dan D. Farcas

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