La nuit des Sentinelles – Patricio Abusleme

Le cas du Caporal Valdès Chili en avril 1977

Patricio Abusleme Hoffman est né à Santiago du Chili le 7 octobre 1976. il a fait ses études primaires et secondaires au Colègio San Pedro Nolasco de Santiago et a découvert sa passion pour les mystères, l’ufologie et le paranormal dans la bibliothèque de son école, alors qu’il était encore enfant. Après avoir obtenu son baccalauréat, il a étudié à l’école de journalisme de la Pontificia Universidad Catolica de Chile, ou il a obtenu un diplôme de journaliste et d’information sociale en 2000. Il a commencé sa vie professionnelle en tant que journaliste d’actualité, de science et technologie au journal La Tercera. Il a ensuite quitté son pays pour travailler au journal El Nuevo Herald à Miami, puis a vécu pendant deux ans dans la Silicon Valley, en Californie, où il a temporairement troqué le journalisme pour travailler dans des entreprises technologiques. Ses liens avec la communauté ufologique chilienne remontent à 1995, lorsqu’en tant qu’étudiant universitaire, il a pris contact avec quelques chercheurs locaux et s’est joint à quelques groupes pour une brève période. Patricio Abusleme vit à Santiago du Chili avec sa femme et ses deux garçons.

Lundi, 25 avril 1977. À l’aube...
Huit jeunes soldats de l’armée chilienne sont de garde, près de Putre (Chili) dans l’extrême nord du pays, quand ils vont être les témoins privilégiés de l’apparition de deux lumières qui descendent de la colline toute proche.
Cette histoire, c’est celle du caporal Valdés, en charge du groupe d’appelés, qui va faire le tour du monde… Il s’avance pour crier aux lumières de s’identifier avant de disparaître. 15 minutes plus tard, il réapparaît avant de s’écrouler au sol devant les jeunes soldats ébahis, les yeux dans le vide et tenant des propos incohérents. Les soldats terrorisés remarquent que la montre de Valdés affiche une date postérieure de 5 jours, et sa barbe a semble-t-il poussé comme par enchantement.
A travers une enquête minutieuse approfondie, fruit de plusieurs années de recherche, Patricio Abusleme Hoffman, journaliste et passionné d’ufologie depuis 1995, nous replonge dans ce cas très controversé du monde ufologique. Son défi est atteint : retrouver les différents protagonistes de cette affaire extraordinaire en avançant suffisamment d’arguments nous permettant aujourd’hui d’avoir une idée plus précise de ce qui s’est passé ce matin-là dans la région de Pampa Lluscuma, heure par heure, jour après jour.
Chacun se fera sa propre opinion sur la nature de l’évènement mais vous avez désormais tous les éléments du puzzle pour comprendre l’un des cas les plus renommés de l’ufologie chilienne et mondiale. Attention, vous n’êtes pas au bout de vos surprises…

Arica au Chili, novembre 1978

Le 25 avril 1977, le caporal Armando Valdés disparaît en pleine nuit aux yeux de ses soldats : une énorme boule lumineuse se trouve à quelques dizaines de mètres d’un incendie qui brille dans la nuit. Grâce à l’agence FRANCE PRESSE, un journaliste chilien, correspondant de l’agence internationale, a reçu pour consigne de suivre en permanence…

Il s’agit d’obtenir le maximum de précision sur les séquences de cette constatation tierce. Malheureusement, le caporal Armando Valdés et ses sept soldats n’ont pas pu être abattus, car ils avaient été littéralement kidnappés par les services spéciaux de l’armée chilienne. Trouver le contact de Valdés était impossible. Plus tard, début mai 1978, une information intéressante : le caporal Valdés et ses soldats ont été emmenés, le 25 avril 1978, à l’endroit même où se sont produits les événements. L’ armée chilienne a interdit le périmètre lors de cette tentative de reconstitution. Enfin, en décembre 1978, sous la direction de l’Agence FRANCE PRESSE de Paris, il informe que son correspondant au Chili pourra obtenir l’exclusivité mondiale, lors de la première interview du caporal Valdés. Puis ce soldat de carrière deixara ou armée – sem duvida marqué par une aventure que personne ne peut expliquer. Nous savons que le caporal Valdés donne de nouvelles précises de sa fantastique aventure.

QUESTION – Caporal Armando Valdés, après 18 mois et en considérant l’événement avec plus de calme, pourriez-vous nous raconter à nouveau et brièvement votre expérience ?

Caporal VALDÉS – C’était une journée ordinaire, au cours de laquelle j’effectuai le service qui était de ma responsabilité, de manière régulière. Vers minuit et quarante minutes, plus ou moins, deux autres hommes, qui comme un autre n’étaient pas postés à un peu plus de 30 ou 40 mètres de l’endroit où nous nous étions rencontrés, couraient pour nous dire que quelque chose s’était passé. Cela devait arriver à ce moment-là.

Je ne pense pas que c’était un problème avec les animaux qui étaient sous notre garde, ou quelque part dans le champ de Putre qui approchait. Puis, quand je suis sorti avec tout le monde essayant de voir ce qui se passait, comme tout le monde, j’ai pu voir une grande lumière descendre à grande vitesse, devant nous, sur une petite colline de 500 à 600 mètres.

Logiquement, j’ai pensé à la lumière d’une comète ou quelque chose comme ça. À première vue, cela ressemblait davantage à un feu d’artifice, mais après quelques secondes, la lumière est restée stationnaire et a augmenté rapidement pour finalement disparaître derrière le nez. Il faut dire qu’une grande lumière venait de derrière cette élévation, comme si la lumière avait été cachée derrière ce taupe.

Presque instantanément – ​​et j’ai dit que je m’en souvenais – j’ai pensé à aller voir cette lumière, accompagné de deux autres hommes. Maltinh a donné à l’ordre, quand deux autres hommes qui ne sont pas membres de la même époque, veiller alertent pour une autre direction, très différente du point où nous sommes tous concentrés, quasiment à notre gauche.

Ce que nous avons vu nous a immédiatement submergés d’horreur et de peur. À aucun moment je n’ai supposé qu’il s’agissait d’un OVNI ou quoi que ce soit de ce genre.

C’était une lumière de 20 mètres de diamètre plus ou moins – elle ne me ressemblait pas avant – de forme ovale et plus resplendissante au centre. Il est clair que cette lumière a été produite par quelque chose… Mais quoi ? Je ne sais pas sincèrement.

source : https://www.oarquivo.com.br/extraordinario/ufologia/1236-caso-cabo-armando-valdes.html


Interview du caporal Valdès, en novembre 1978

Question. – Caporal Armando Valdès, au bout de dix-huit mois, et en considérant l’événement d’un point de vue plus calme, pourriez-vous raconter à nouveau et brièvement votre expérience ?

Caporal Valdès. – C’était une journée ordinaire, durant laquelle j’effectuais le service qui m’incombait de façon routinière. Vers minuit trente ou quarante environ, un de mes hommes, qui, avec un autre, était en poste à guère plus de trente ou quarante mètres du lieu où nous nous trouvions, arriva en courant, pour nous apprendre qu’il était en train de se passer quelque chose à ce moment même. Au début, on pensa qu’il s’agissait d’un problème avec le bétail dont on avait la garde, ou que quelqu’un du camp de Putre s’approchait. 
Donc, quand je sortis avec la presque totalité de mes hommes pour voir ce qui arrivait, je pus, observer ainsi que tous les autres, une grande lumière qui descendait à grande vitesse, en face de nous, sur un coteau de 500 à 600 mètres. Logiquement, on pensa à la lumière de quelque comète ou quelque chose de semblable. De prime abord, cela ressemblait davantage à un feu de Bengale, mais au bout de quelques secondes, cette lumière s’était maintenue et s’agrandit rapidement, pour finalement se perdre derrière le coteau. Il faut dire qu’une grande lueur sortait de derrière le coteau, comme si la lumière s’était maintenue derrière cette cime. Immédiatement, presque instantanément – et ça, je m’en souviens bien – je pensai aller voir cette lumière, accompagné d’un de mes hommes. Je n’avais pas plutôt donné cet ordre, qu’un de mes hommes – je ne me rappelle plus lequel – donna l’alerte dans une autre direction, très différente du point vers lequel nous étions tous concentrés, presque sur notre gauche. Ce que nous vîmes ensuite nous emplit de stupeur et même d’effroi au début. Personne, jusqu’à ce moment-là, ne supposa qu’il s’agissait d’un ovni ou de quelque chose de ce genre. C’était une lumière de vingt mètres de diamètre environ – ce dont je ne me souviens pas bien – de forme ovale et plus resplendissante au centre. On voyait clairement que cette lumière était produite par quelque chose… Mais quoi ? Je ne sais pas. À partir de ce moment, mes hommes et moi, nous avons commencé à éprouver d’étranges sensations, comme si intérieurement quelque chose nous envahissait totalement. Nous n’avons jamais su non plus, jusqu’à ce jour, comment cette lumière était apparue, mais seulement qu’elle était là-bas, comme pour nous empêcher de passer vers la première lumière que nous avions vue. Dès cet instant, mes hommes commencèrent à perdre leur contrôle, et à être déconcertés. Sans savoir ni quand ni comment, nous nous retrouvâmes tous à nous tenir par les bras… Je crois me souvenir que ce fut moi qui en donnai l’ordre. Nous restâmes dans cette position assez longtemps. Quelques-uns de mes hommes priaient ou pleuraient, si je m’en souviens bien. Nous nous agenouillâmes tous pour prier. Quant à moi, puisque j’étais le chef de la patrouille, il fallait que je prenne une initiative quelconque. Je me mis donc à crier de toutes mes forces vers cette lumière, lui demandant son identification, etc., mais sachant fort bien, au fond, que je n’obtiendrais rien et que j’étais en train de parler au néant. Un moment après, les animaux et les chevaux qui se trouvaient là commencèrent à se comporter de façon étrange devant ce phénomène. Par exemple, le bétail se regroupa autour de ses éléments les plus vieux, comme il le fait d’habitude quand il est en liberté. Ils regardaient tous la lumière, me prouvant ainsi qu’ils voyaient comme nous le phénomène. De plus, le chien qui était avec nous se cacha derrière nous, en gémissant et regardant vers la lumière. Tout ceci nous fit supposer que nous étions en présence de quelque chose d’étrange et peut-être même de dangereux, puisque les animaux, eux aussi, avaient peur du phénomène. Au bout d’un moment – je ne saurais plus dire combien de temps – je donnai l’ordre d’éteindre ou de dissimuler le feu que nous maintenions allumé, pensant que ce pouvait être ses lueurs qui attiraient l’attention de la lumière. Je tiens aussi à faire remarquer que le feu crépitait de façon anormale. Ce fut donc dans l’intention d’éteindre le feu que nous nous séparâmes, nous écartant les uns des autres de quatre ou cinq pas, guère plus. Alors, j’eus une idée. Maintenant, au calme, et ayant presque oublié cette affaire, je ne m’explique pas pourquoi j’avançai vers la lumière. Je savais- je crois – que je n’obtiendrais rien. Ce fut quelque chose d’étrange, comme une force qui me poussa à marcher vers cette lumière, à six ou sept pas de l’endroit où se trouvaient mes hommes. À partir de ce moment-là, je ne me souviens plus de rien. Je sais seulement ce que mes hommes me racontèrent le lendemain. D’après eux, je disparus à leur vue, pour réapparaître plus tard à l’endroit précis où l’on suppose que j’avais disparu. J’étais bizarre, je disais des choses incohérentes, avec des sortes de spasmes et des crises d’hystérie. Je me souviens qu’en revenant à la réalité, le matin, je me retrouvai assis, sans savoir comment je pouvais être dans cette position. Sur l’instant, je pensai que je m’étais endormi, mais tout en me souvenant de ce qui était arrivé. Je me rappelle aussi avoir appelé mes hommes pour leur demander s’il s’était réellement passé quelque chose. Au fond, je craignais que ce ne fût un rêve et je ne voulais pas avoir l’air ridicule devant eux. Mais il n’en était pas ainsi. Mes hommes confirmèrent, avec des détails, tout ce qui s’était passé, et j’ajouterai que pour moi, jusqu’à présent, tout cela semble incroyable ou presque impossible à croire. Ce qui arriva ensuite est long à raconter : il se passa plusieurs choses en moi. Je ressentais une grande fatigue corporelle et une forte douleur aux reins, comme si j’avais fait de grands efforts. Je me souviens que ce jour-là, en moins de deux heures, j’ai fumé presque un paquet et demi de cigarettes. J’étais au bord de la crise de nerfs, ce que put remarquer la totalité du personnel qui se trouvait au camp de Putre. Quant à ma barbe, tout le monde le remarqua aussi, c’était une barbe d’au moins dix jours, alors que je m’étais rasé la veille. Ce qui est étrange, c’est que mes hommes ne présentaient aucun de ces signes. Ils avaient seulement éprouvé un choc nerveux et s’inquiétaient surtout pour moi. C’était moi qui présentais l’état nerveux le plus… comment dire… l’état nerveux le plus exalté. Quand j’y repense maintenant plus calmement, ma barbe, ma nervosité, mon extrême fatigue physique, tout ce qui se passa à ce moment-là, ma façon d’agir, mon apparition ce jour-là, comme si j’étais parti en patrouille dix jours environ, le fait que le calendrier de ma montre ait avancé de cinq jours et le fait que celle-ci se soit arrêtée durant presque tout l’événement, je ne trouve aucune explication à tout cela. 

Q. – Que pensez-vous maintenant de cette expérience, vous et les membres de la patrouille qui vous accompagnaient ?

Caporal Valdès. – Pour moi, personnellement – puisque le reste de la patrouille n’est pas avec moi – ce fut quelque chose de stupéfiant et d’inexplicable pour ma compréhension de ces choses-là. Mais je peux dire que cette nuit-là, il s’est passé quelque chose… Quoi ? Je ne pourrai jamais me l’expliquer à moi-même. 

Q. – Y a-t-il d’autres détails de la rencontre dont vous vous soyez souvenu après, c’est-à-dire dans les mois suivants ?

Caporal Valdès. – À vrai dire, j’ai essayé – du moins à l’époque – de me souvenir de quelque chose qui puisse m’expliquer ce qui s’était passé. Mais les résultats sont restés vains. Je ne me suis souvenu de rien d’autre. 

Q. – Ces derniers temps, avez-vous eu à nouveau des expériences avec des ovnis ?

Caporal Valdès. – Absolument pas. 

Q. – Que pensez-vous maintenant des ovnis ?

Caporal Valdès. – Pour moi, ce serait aussi naturel d’apprendre que c’est quelque chose d’extra-terrestre, que d’avoir la preuve que tous ces phénomènes sont produits par les éléments naturels ou peut-être par l’homme, quelque part. 

Q. – Après cette expérience, à quels examens avez-vous été soumis ?

Caporal Valdès. – En dehors des questions posées par les journalistes, on m’a fait subir un électro-encéphalogramme, et fait examiner par des parapsychologues, des psychologues, des médecins, avec quantité de tests psychologiques effectués par des spécialistes, à ce que je crois. On m’a fait tous ces examens à l’hôpital militaire de Santiago du Chili. Et en dernier, ce qui m’a le plus surpris a été l’examen enregistré que m’a fait subir le major Eduardo Arriagada, de l’état-major. Cet enregistrement était soumis au détecteur de mensonges. 

Q. – Vous a-t-on, par exemple, soumis à une hypnose ? S’il en a été ainsi, quels ont été les résultats de cette épreuve ?

Caporal Valdès. – On ne m’a fait aucun examen de ce genre, bien qu’on m’ait fait à ce sujet de nombreuses propositions, de différents milieux, ainsi que de certains pays qui s’engageaient à mener à bien cette entreprise sous leur tutelle et avec toutes les garanties. Cela m’a également été proposé à l’hôpital militaire. Mais jusqu’à présent – et maintenant moins que jamais – je n’approuve ce genre d’examen. 

Q. – Cette affaire vous a-t-elle affecté psychologiquement ?

Caporal Valdès. – Pour le moment, je n’ai pas constaté de changement et cela ne m’a pas préoccupé. 

Q. – Avez-vous eu des rêves étranges ?

Caporal Valdès. – Beaucoup, mais je ne crois pas qu’ils aient un rapport avec cette affaire. Une fois seulement, et ce n’était pas en rêve. Quelques jours après l’événement d’Arica, il m’est arrivé ceci : J’étais couché à côté de mon compagnon de chambre, la lumière allumée. Tout à coup, j’ai ressenti une étrange sensation en moi. Et immédiatement -pour la première fois – je l’ai rapprochée du phénomène des jours précédents. Je me suis senti immobilisé entièrement et les yeux complètement ouverts… éveillé… J’ai senti une forte pression sur la poitrine, et ensuite, une pression sur tout le corps. Et j’ai senti quelque chose me toucher- je ne sais pas quoi – quelque chose qui essayait de me soulever par le dos. J’ai essayé de bouger et de demander de l’aide à mon compagnon, qui se trouvait à ce moment-là dans la pièce, me tournant le dos ou sous ses couvertures – je ne m’en souviens pas bien. Je n’y suis pas parvenu. Mais mon effort a été tel que j’ai lutté – psychologiquement ou physiquement, je l’ignore – contre cette pression, jusqu’à ce que je parvienne à échapper à cette force. Et en même temps, j’ai poussé un cri terrible, appelant mon compagnon, qui a sauté du lit pour voir ce qui se passait. J’étais complètement trempé et exténué, en proie à un terrible épuisement. Cette nuit-là, je n’ai pas dormi. Ce qui est étrange, c’est le fait que mon camarade n’avait rien entendu et que moi, je venais à peine de me coucher. J’avais même fini de lire un magazine. Jusqu’à présent, hormis l’expérience que j’ai eue, je crois que c’est cette dernière qui m’a le plus effrayé. Et je n’aimerais pas la subir à nouveau. 

Q. – Y a-t-il des personnes ayant eu des expériences semblables avec les ovnis qui aient pris contact avec vous ?

Caporal Valdès. – Oui, mais pas semblables. Très proches. Je ne me souviens pas de leurs noms, car la plupart de ceux qui m’ont raconté leurs cas étaient des gens rencontrés au hasard, quand j’étais quelque part, parce qu’ils m’avaient reconnu, ou qu’on leur avait dit mon nom, ou qui j’étais. Il y a seulement une histoire très spéciale, que vient de me raconter un camarade de travail, concernant son épouse qui a récemment ressenti des choses, entendu des choses. Il l’a vue se lever et écrire, faire des équations, des calculs dont elle était la première étonnée et dont elle ignore à quoi se rapportent les résultats, et faire d’étranges dessins dont elle ignore la signification.

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